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Évangile selon Jean
Sondez les Écritures - 4e année

Jean 4. 43-54

Guérison du fils d’un fonctionnaire royal

1. Retour en Galie : versets 43-45

Continuant son voyage vers la Galie, le Seigneur semble éprouver une peine profonde après les deux jours passés à Sichar qui ont é un heureux rafraîchissement pour son âme. Dans sa Galie natale, il sait qu’il rencontrera de nombreux sujets de tristesse. Il rend moignage qu’un prophète n’est pas hono dans son propre pays. Il est dit de son adolescence : “sus avançait en sagesse et en stature, et en faveur auprès de Dieu et des hommesLuc 2. 52. Sa propre perfection mettait maintenant mal à l’aise ceux qui le connaissaient.

S’il est dit que les Galiléens le reçurent, cela n’ôte rien aux raisons qui ont conduit le Seigneur à faire cette claration. La visite faite à Nazareth le confirmeLuc 4. 16-30. La Parole se plaît à relever des éments positifs chez les Galiléens, mais dans quelle mesure les bons sentiments expris alors se sont-ils maintenus ?

2. Miracle en faveur d’un fonctionnaire royal : versets 46-54

Un seigneur de la cour : versets 46, 47

La première personne rencontrée en Galie est un fonctionnaire royal. Il appartenait à la cour du roi Hérode. De nouveau, sus passe les limites étroites d’Israël, car sa grâce ne peut être enserrée par des barrières raciales, sociales ou religieuses.

Ce fonctionnaire ne tient pas compte de son propre rang pour se rendre dans une bourgade de Galie. L’humble sus de Nazareth est peuttre pri par ses concitoyens, mais pour lui, sus est celui qui est seul capable de sauver son fils. La foi de cet homme est remarquable. Il est conscient que, pour sus, la vie d’un être humain a plus d’importance que le respect des convenances sociales.

La foi mise à l’épreuve : versets 48, 49

sus se trouvait à Cana de Galie où son premier miracle avait é accompli. Y avait-il une relation entre la notorié de ce miracle et la venue de ce fonctionnaire de la cour d’Hérode ? L’apparente dure de la parole de sus n’avait qu’un but : ler le vrai mobile qui poussait cet homme à se placer depuis Capernaüm.

Quand un besoin réel est accompagné d’une vraie confiance en Celui auquel on fait appel, la ponse vient et la foi est fortifiée. Là est le but de toute épreuve. Cependant, il arrive que la foi, pourtant ritable, ne se conjugue que difficilement avec la patience. Demandons alors à notre Dieu de nous accorder ce qui nous manque, afin que l’épreuve de la foi ait son œuvre parfaiteJacques 1. 3, 4.

La foi compene : versets 50, 51

Le fonctionnaire royal esrait que sus se rendrait avec lui auprès de son fils agonisant. Pensant que la puissance du Seigneur était liée à sa présence, il aurait pu être un moin oculaire de l’acte de guérison miraculeuse. Il n’en va pas ainsi. sus lui montre que sa parole est suffisante, et l’homme la croit pleinement.

Ainsi est la foi : “La foi est de ce qu’on entend, et ce qu’on entend par la parole de Dieu” Romains 10. 17. Le Seigneur peut permettre qu’elle soit affermie par la vue comme l’atre Pierre le dit : “Ayant é moins oculaires de sa majes… nous avons la parole prophétique rendue plus ferme2 Pierre 1. 16, 19.

Notons aussi l’attitude des esclaves dans ce cit. Aussit qu’un changement est visible sur l’enfant et que la vie semble prévaloir, ils se mettent en route pour apporter la bonne nouvelle à leur maître. La foi se trouvait aussi chez ces esclaves puisqu’ils interprètent l’alioration comme la preuve d’une vraie guérison. Heureuse influence d’un chef de maison, comparable à celle du centurion CorneilleActes 10. 7.

Une preuve irréfutable : versets 52-54

Le fait de s’enquérir de l’heure à laquelle l’enfant s’était trou mieux montre que le re cherche à lever toute ambiguï quant à une guérison spontae de son fils. La correspondance entre le moment de la guérison et l’heure où la parole de sus a é pronone apporte une preuve supplémentaire de la puissance du Seigneur1. Lorsqu’il est dit pour la seconde fois que l’homme crut (verset 53), on peut relever une différence : la première fois, l’homme crut la parole de sus, mais la seconde, il crut la personne de sus, se clarant ouvertement pour lui. Une telle foi est communicative : toute la famille crut, y compris les esclaves.

La foi ne demande pas des preuves et des contre-épreuves, mais le Seigneur, dans sa grâce, peut nous en donner pour fortifier notre foi, comme il l’a fait dans ce cas. Plut que de demander des preuves, donnons nous-mêmes une preuve de la ali de notre foi : notre vie entière peut seule la montrer.

Notes

1Il y a environ 32 km de Cana à Capernaüm. La ponse de sus fut donnée à la septième heure, c’est-à-dire à une heure de l’après-midi. Le parcours à pied cessite environ sept heures. Ce n’est donc qu’après 18 heures que le re a rencontré ses esclaves. La joure commençant à six heures du soir, il est donc juste qu’il soit dit : “Hier, à la septième heure, le fièvre l’a quitté” (verset 52).

Jean 4

43Or, après les deux jours, il partit de là, et s’en alla en Galilée ; 44car Jésus lui-même rendait témoignage qu’un prophète n’est pas honoré dans son propre pays. 45Quand donc il fut venu en Galilée, les Galiléens le reçurent, ayant vu toutes les choses qu’il avait faites à Jérusalem pendant la fête ; car eux aussi allaienta à la fête.
46Il vint donc encore à Cana de Galilée, où il avait, de l’eau, fait du vin. Et il y avait à Capernaüm un seigneur de la cour, duquel le fils était malade ; 47celui-ci, ayant entendu dire que Jésus était venu de la Judée en Galilée, s’en alla vers lui, et le pria de descendre et de guérir son fils ; car il allait mourir. 48Jésus donc lui dit : Si vous ne voyez des signes et des prodiges, vous ne croirez point. 49Le seigneur de la cour lui dit : Seigneur, descends avant que mon enfant meure. 50Jésus lui dit : Va, ton fils vit. Et l’homme crut la parole que Jésus lui avait dite, et s’en alla. 51Et, déjà comme il descendait, ses esclaves vinrent au-devant de lui, et lui rapportèrent que son fils vivait. 52Alorsb il s’enquit d’eux à quelle heure il s’était trouvé mieux ; et ils lui dirent : Hier, à la septième heure, la fièvre l’a quitté. 53Le père donc connut que c’était à cette heure-là à laquelle Jésus lui avait dit : Ton fils vit. Et il crut, lui et toute sa maison. 54Jésus fit encore ce second miracle, quand il fut venu de Judée en Galilée.

Notes

aou : étaient allés.

blitt. : donc.

(Traduction révisée)