Le Seigneur est proche
Nous vivons dans le monde : impossible de ne pas être en contact avec le système du monde. Mais rechercherons-nous notre bien-être, notre satisfaction, un sentiment de chez-soi dans ce monde qui a fait souffrir Christ, qui l’a rejeté et qui l’a crucifié ? Nous nous sentirions chez nous ici-bas, où Christ n’est pas ! Nous sommes des voyageurs, des sans domicile fixe, de vrais étrangers, si nous appartenons à Christ. Les apôtres ont été méprisés, ils sont devenus “comme les balayures du monde” (1 Corinthiens 4. 13) – ils avaient leur cité et leurs intérêts dans les cieux. Mais nous, bien au contraire, ne recherchons-nous pas une certaine honorabilité, l’approbation de nos concitoyens ? Le résultat le plus sûr, en évitant la croix et son opprobre, est que nous serons des sujets déloyaux de Christ.
La foi chrétienne n’admet pas de compromis. Si nous portions “toujours, partout, dans le corps, la mort de Jésus” (2 Corinthiens 4. 10), il y a des activités, des raisonnements, des pensées qui sans doute ne nous effleureraient même pas. Nombreuses sont les ruses par lesquelles l’Ennemi attire notre cœur : cela peut même être des œuvres humanitaires, mais d’où la croix de Christ est sciemment exclue. Tout ce à quoi la chair peut participer, tout ce qui est susceptible de l’attirer, tout ce qui dans notre vie se substitue à la foi, doit être réexaminé attentivement à la lumière de Dieu.
Le monde ne peut pas être changé : “tous ceux qui veulent vivre pieusement dans le Christ Jésus seront persécutés”. Il y a un chemin étroit ; que nous fassions partie du petit nombre de ceux qui le trouvent.
Nous avons nos passeports avec nous. Nous sommes scellés du Saint Esprit, et nous n’attendons que le “cri de commandement” pour être “enlevés ensemble… dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air : et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur” (1 Thessaloniciens 4. 16, 17). Chrétiens, courage !