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Le Seigneur est proche

Nous faillissons tous à bien des égards. Si quelqu’un ne faillit pas en paroles, c’est un homme parfait, capable de tenir aussi tout le corps en bride.
Jacques 3. 2
La langue, grande coupable

Comme il est fréquent de pécher en parlant ! En fait, il nous arrive souvent à tous de blesser quelqu’un par nos paroles. Cela est tellement vrai que la Bible qualifie de “parfait” celui qui ne pèche pas en paroles. Elle ajoute que ce sera un homme capable de se contrôler en toutes choses. Quand nous regardons à nous-même, ou aussi aux autres, nous pouvons bien nous demander où trouver une telle personne, parfaite et se contrôlant entièrement. Où, vraiment ? Nous ne voyons personne. Cela devrait donc nous enseigner à ne pas nous précipiter pour prendre une place de maître, ou de “docteur” (v. 1), car il est absolument primordial que celui qui aspire à enseigner les autres se maîtrise tout d’abord lui-même.

Jacques va nous parler très clairement de nos paroles, et il se sert pour cela de deux symboles très expressifs : d’abord, la bride (ou le mors) qui sert à diriger le cheval ; ensuite, le gouvernail utilisé pour diriger un navire (v. 3, 4).

Le mors est une toute petite pièce comparée à la masse du cheval, et pourtant, grâce à ce moyen simple, l’homme acquiert un contrôle total sur l’animal qui, une fois dressé et docile, ira où son maître le conduit. Les navires sont grands et poussés par des vents violents – ou, de nos jours, par la force irrésistible de leurs hélices – et pourtant ils sont dirigés au moyen d’un gouvernail très petit par rapport au volume du navire.

De même, la langue, ce petit membre peut être néanmoins l’instrument de très grandes choses, en bien ou en mal (v. 5). Hélas, telle qu’elle est utilisée ordinairement par les hommes, la langue est appelée à juste titre par Jacques “un feu, un monde d’iniquité” (v. 6). Si petite soit-elle, elle se vante de grandes choses. Elle peut être comme une petite flamme à peine visible, mais combien d’hostilités dévastatrices ont été déclenchées par une toute petite étincelle !

En contraste, nous trouvons notre Modèle parfait dans l’homme Christ Jésus : “Tous… s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche” (Luc 4. 22). Et, conscients des dangers que nous fait courir notre langue, nous pouvons aussi faire nôtre la prière du psalmiste : “Mets, ô Éternel ! une garde à ma bouche, veille sur la porte de mes lèvres” (Psaume 141. 3).

d’après F.B. Hole

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