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Les grands sujets de la Bible
F. Gfeller

Lorsque nous parlons de vie, notre pensée se dirige vers celui qui en est l’auteur : le Dieu créateur. Toute forme de vie sur la terre est issue des mains du Créateur, et l’évangile de Jean dit que celui qui est appelé « la Parole » a été l’auteur de toutes les choses créées. C’est le Fils, c’est Jésus, le Bien-aimé du Père. La confirmation de cette vérité se trouve en Jean 1. 3 ; en Colossiens 1. 16 et en Hébreux 1. 2, 10. La prééminence du Fils sur la création est établie par l’expression « premier-né de toute la création » (Colossiens 1. 15). Dans ce même chapitre premier de l’épître aux Colossiens, nous lisons de Christ au verset 18 qu’il est « le premier-né d’entre les morts, afin qu’en toutes choses il tienne, lui, la première place ». Par sa propre résurrection, Jésus inaugure le domaine de la nouvelle création dans laquelle le croyant est introduit par la foi : « Si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création » (2 Corinthiens 5. 17). Cette nouvelle création, d’ordre spirituel, n’est pas soumise aux contingences de la matière. La vie qui la caractérise ayant sa source et sa puissance en Jésus ressuscité, ne prend pas fin à la mort du corps. Uni à Christ vivant, le croyant attend son Sauveur, dût-il passer par la mort du corps. Il sait qu’étant absent du corps, il est présent avec le Seigneur, mais si Jésus accomplit sa promesse avant cette échéance, il ne verra pas la mort. La confiance que nous avons à cet égard est fondée sur la parole de Dieu. Lors de la résurrection de Jésus, la mort a été vaincue, mais le plein effet de cette victoire sera produit lorsque les corps des rachetés du Seigneur en seront sortis, selon que nous lisons : « Alors s’accomplira la parole qui est écrite : la mort a été engloutie en victoire : où est, ô mort, ton aiguillon ? où est, ô mort, ta victoire ? » (1 Corinthiens 15. 54-55). Lorsque notre Sauveur Jésus Christ est venu ici-bas, il a, par son œuvre, « annulé la mort et a fait luire la vie et l’incorruptibilité par l’Évangile » (2 Timothée 1. 10). Les effets de la mort sur le croyant ne sont donc que partiels et provisoires. Seul son corps y est soumis, et il en resurgira à la venue du Seigneur.

Oui, Jésus est la résurrection et la vie. Tout est en lui, tout repose sur lui, sur son œuvre à Golgotha, sa mort et sa résurrection. Comme il n’y aurait pas eu de vie sans l’action du Créateur, ainsi il n’y aurait que mort sans l’œuvre du Rédempteur.

« En lui (Jésus), toute la plénitude s’est plu à habiter, et, par lui, à réconcilier toutes choses avec elle-même, ayant fait la paix par le sang de sa croix, par lui, soit les choses qui sont sur la terre, soit les choses qui sont dans les cieux » (Colossiens 1. 19-20).

Dans la gloire céleste, le chœur des rachetés, des anges et de la création entière donnera gloire et honneur à l’Agneau qui a été immolé, lequel siégera au milieu du trône, concentrant sur lui tous les regards et tous les cœurs (voir Apocalypse 5. 6-14).