Ainsi nommé parce qu’il est composé de cinq livres, le Pentateuque est la base de la révélation de Dieu durant la période antérieure à Jésus Christ. Moïse en est l’auteur, exception faite du dernier chapitre du Deutéronome qui nous relate sa mort sur le mont Nébo. Pour Moïse, comme aussi pour tous les autres auteurs, l’Esprit Saint seul l’a rendu capable d’écrire ces textes, tant historiques que didactiques. « De saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint » (2 Pierre 1. 21).
Jusqu’à la période de Samuel, et même jusqu’à David et Salomon, le Pentateuque était « la Parole » par excellence. Seuls s’y ajoutaient quelques livres historiques. Cette Parole faisait les délices de ceux qui en nourrissaient leur cœur, ainsi que nous entendons David dire au psaume 19 : « La loi de l’Éternel est parfaite, restaurant l’âme ; les témoignages de l’Éternel sont sûrs, rendant sages les sots. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, réjouissant le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, illuminant les yeux… Ils sont plus précieux que l’or et que beaucoup d’or fin, et plus doux que le miel et que ce qui distille des rayons de miel. Aussi ton serviteur est instruit par eux ; il y a un grand salaire à les garder » (Psaume 19. 7-8, 10-11). Cette longue période allant de Moïse à Christ est introduite par la révélation de Dieu à Moïse et par le don de la loi, base des relations de l’homme avec Dieu, jusqu’à ce que Jésus vienne pour en accomplir les exigences. Lui seul pouvait le faire, et par sa vie parfaite, et par sa mort comme victime pour le péché.