Par la mort, il a rendu « impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable » (Hébreux 2. 14). À la croix, il a triomphé des puissances ténébreuses, les a dépouillées et produites en public (Colossiens 2. 15). Au terme des heures du Calvaire, avant de remettre son esprit entre les mains de son Père, il a dit : « C’est accompli » (Jean 19. 30). Il entre dans le séjour de la mort comme vainqueur, car cette forteresse inexpugnable, gardée par Satan lui-même, est désormais prise : « il a brisé les portes d’airain, et a mis en pièces les barres de fer » (Psaume 107. 16). Rien n’empêchera la mort de restituer sa proie, et le tombeau, malgré la lourde pierre à son entrée, sera ouvert et montré vide. « La mort a été engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15. 54).
De nombreuses preuves attestent cette vérité capitale : « Christ a été ressuscité d’entre les morts » (1 Corinthiens 15. 20). Ce grand fait est le fondement même de la foi chrétienne, aussi n’est-il pas étonnant que les détracteurs de l’Évangile se soient acharnés contre cette grande vérité. Le triomphe de Jésus ne se limite pas à sa propre résurrection : « L’heure vient en laquelle tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix ; et ils sortiront » (Jean 5. 28). D’autre part, la domination universelle sera donnée à celui qui est mort sur la croix et qui a été ressuscité. De nombreux textes des Saintes Écritures déclarent ce glorieux triomphe. Sans les transcrire ici, nous proposons au lecteur de les chercher dans sa Bible, en lui laissant le soin d’en découvrir bien d’autres ; nous n’en citons que quelques-uns : l’histoire de Joseph, en Genèse 39 à 41 ; l’histoire de Mardochée en Esther 6 à 8 ; les Psaumes 2 ; 8 ; 21 ; 22 ; 24 ; 45 ; 110 ; etc. ; Apocalypse 19. 6-16.