Dès la première promesse donnée par Dieu à l’homme, Jésus Christ est en vue : « Elle (la descendance de la femme) te brisera la tête, dit l’Éternel à Satan, et toi tu lui briseras le talon » (Genèse 3. 15). Tout au long de l’histoire d’Israël, Dieu a montré, par des types et des figures, et aussi par des déclarations directes, que le Messie était au centre de ses pensées. Un Messie glorieux, puissant Rédempteur pour son peuple et pour la terre entière, mais aussi un Messie souffrant, rejeté par son peuple et mis à mort. La portion des prophéties la plus significative à cet égard est le chapitre 53 du prophète Ésaïe. Nous y voyons la naissance du Sauveur dans la plus humble des conditions, sa vie de souffrance, incompris et méprisé par tous, sa mort sous le jugement de Dieu et son ensevelissement, sa vie au delà du tombeau et sa glorification. De nombreux psaumes aussi parlent de sa souffrance et de sa gloire.
Nous pourrions multiplier les citations le concernant, qui, depuis sa naissance d’une vierge (Ésaïe 7. 14), à son élévation à la droite de Dieu (Psaume 110. 1), nous dépeignent celui qui, de tout temps et à toujours, demeure le centre des conseils divins. L’Apocalypse encore, principale prophétie du Nouveau Testament, proclame la gloire du Fils de l’homme, Jésus, l’Agneau de Dieu. Du premier au dernier chapitre, nous le voyons, lui, le premier et le dernier, le commencement et la fin (voir Apocalypse 1. 17 et 22. 13).