Dans les chapitres 14, 15 et 16 de l’évangile selon Jean, le Seigneur Jésus enseigne ses disciples en vue du temps où ceux-ci seraient laissés sur la terre en l’absence de leur Maître. Au cours de ces entretiens d’une délicieuse intimité, le Seigneur fait souvent allusion au Saint Esprit, en l’appelant « le Consolateur ». Ce terme (en grec « Paraclet ») a aussi le sens d’avocat, d’assistant ou de défenseur. Il remplace le Seigneur sur la terre, dans le rôle que celui-ci remplissait tandis qu’il était avec les disciples. C’est pourquoi il ne pouvait y être envoyé avant que Jésus ait été glorifié (voir Jean 7. 39 ; 14. 16 ; 16. 7). Les fonctions de ce Consolateur sont données dans les versets suivants : « L’Esprit Saint… vous enseignera toutes choses et vous rappellera toutes les choses que je vous ai dites » (Jean 14. 26). « Celui-là rendra témoignage de moi » (Jean 15. 26). « Il convaincra le monde de péché, et de justice, et de jugement » (Jean 16. 8). « Il vous conduira dans toute la vérité… et il vous annoncera tes choses qui vont arriver » (Jean 16. 13). « Celui-là me glorifiera ; car il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera » (Jean 16. 14).
C’est l’Esprit Saint qui nous fait comprendre la parole de Dieu et par son témoignage en nous, nous connaissons la relation dans laquelle nous sommes introduits avec Dieu (voir 1 Jean 2. 27 ; Romains 8. 15-16 ; 1 Jean 3. 24 ; 4. 13). L’action de l’Esprit Saint n’est pas seulement une action individuelle dans le cœur du croyant, elle est aussi une action collective. Il agit dans l’Église du Seigneur par divers dons de grâce qui tous tendent à l’édification (voir 1 Corinthiens 12 et 14 comme aussi Éphésiens 4. 11-13). Par-dessus tout, l’Esprit Saint agit dans le cœur des rachetés du Seigneur pour y développer des affections pour leur Sauveur et les amener à désirer plus ardemment son retour. « Et l’Esprit et l’épouse disent : Viens ! » (Apocalypse 22. 17).