Dans l’Écriture, les
Mais les perfections morales que sa vie et sa marche ont manifestées pour le bon plaisir de Dieu sont trop nombreuses, et leurs caractères sont trop différents, pour être représentés par un seul parfum.
La provenance de ces aromates nous permet de donner très sommairement quelques indications susceptibles de nous aider à percevoir leur signification.
Mélangés avec de l’huile d’olive pure, selon des quantités soigneusement prescrites, ces aromates constituent une huile pour l’onction sainte.
L’huile d’olive est toujours une figure du Saint Esprit. Lui seul peut parfaitement rendre témoignage de Christ et le glorifierJean 15. 26 ; 16. 14.
L’huile de l’onction sainte exprime et rappelle, dans la puissance du Saint Esprit, l’excellence personnelle de Christ, objet des délices de Dieu.
Ainsi, le sanctuaire et tous les ustensiles sont sanctifiés par l’application de “l’huile de l’onction sainte”. La puissance d’en haut, l’Esprit “de puissance, d’amour et de conseil” 2 Timothée 1. 7 est, de la même manière, nécessaire à la “maison spirituelle”, à la “sainte sacrificature”, pour qu’elle puisse offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus Christ1 Pierre 2. 4-10.
L’onction opérée avec cette huile confère symboliquement un caractère de sainteté à la sacrificature. Ce sur quoi l’huile a été mise est “très saint” ; seuls, ceux qui sont sanctifiés par la même onction sont qualifiés pour les toucher. Ce qui est représenté ici, en figure, a trouvé son accomplissement dans les rachetés de Christ, car Dieu les a oints et scellés2 Corinthiens 1. 21, 22.
Quatre drogues odoriférantes sont nécessaires pour composer l’encens :
C’est le dernier des types du sanctuaire. Les drogues odoriférantes qui le composent parlent des perfections du Christ en rapport avec ses souffrances, car c’est l’action du feu qui en fait monter le parfum vers Dieu. C’est pourquoi nous n’avons ici que des proportions et non des quantités, car nul ne peut mesurer ce qu’ont été les souffrances de Christ : “Nul ne connaît le Fils, si ce n’est le Père” Matthieu 11. 27.
Mais, si nous considérons l’autel d’or, où le parfum offert représente des sacrifices de louanges, “fruit des lèvres qui confessent le nom de Jésus” Hébreux 13. 15, nous comprenons que, si faible que soit notre appréciation de ses perfections, les proportions de l’encens demeurent, expression de l’excellence de Christ pour la pleine satisfaction de Dieu.
Cet encens est un “ouvrage de parfumeur”. Le parfumeur est ici une figure du Saint Esprit qui glorifie ChristJean 16. 14. L’encens est aussi salé, pur, saint, car Christ n’a pas connu ni commis de péchés et n’en avait pas en lui2 Corinthiens 5. 21 ; 1 Pierre 2. 22 ; 1 Jean 3. 5.
Mais, pour que la bonne odeur du parfum s’exhale pleinement, il devait être pilé très fin. Ce travail qui demande de l’attention et du soin, correspond peut-être à la composition de ce que l’adorateur peut dire “au sujet du roi” Psaume 45. 2, ce qu’il aura pu recueillir des perfections de Christ, pour les présenter au Père.
Mais, si ce parfum est précieux pour Dieu, il doit lui être exclusivement réservé et, comme pour l’huile de l’onction sainte, tout usage impie, toute contrefaçon, tout ce qui peut exalter l’homme, ne peut qu’entraîner la peine la plus sévère de la part de Dieu.