Le fait que le Saint Esprit a été donné deux fois par l’imposition des mains a été dénaturé de telle manière qu’il est devenu la base de tout un système. Que disent les Écritures ?
Dans les deux événements solennels où le Saint Esprit est venu baptiser Juifs1 et non-Juifs2, les unissant en un seul corps3, le Saint Esprit est tombé sur les deux groupes de personnes, sans demande et sans imposition des mains. Aucun cas particulier ne saurait contredire, et encore moins remplacer, le principe général établi ici : c’est Dieu qui donne le Saint Esprit, sans avoir besoin d’un intermédiaire humain : ce don est la part de tous les croyants. Ceci est confirmé par le cas des 3 000 personnes d’Actes 2. 41, celui d’Actes 4. 4 et tous ceux des épîtres4. JAMAIS il n’est question de demande du Saint Esprit et JAMAIS5 il n’est question d’imposition des mains. Restons-en à l’Écriture.
Tous les hommes actuellement se rattachent au cas général ; ils font partie soit du peuple juif, soit des nations non-juives (réception du Saint Esprit sur le principe de la foi, sans demande et sans imposition des mains). Ils ne sauraient en aucune façon se rattacher aux cas particuliers relatés ci-dessus parce qu’ils ne sont ni Samaritains, ni disciples de Jean Baptiste.