On entend dire : « Vous ne pouvez recevoir le Saint Esprit si vous n’avez d’abord été baptisés d’eau, par immersion ». Nous pensons que ce n’est pas là l’enseignement des Écritures.
- Actes 2. 38 : Pierre dit aux Juifs : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint Esprit ».
- Actes 10. 44-48 : « Quelqu’un pourrait-il refuser l’eau et empêcher que ceux-ci soient baptisés, eux qui ont reçu l’Esprit Saint comme nous aussi ? » : c’est le même apôtre qui parle mais il s’adresse ici à des non-Juifs.
Nous ne cherchons pas à établir un principe, encore moins un ordre chronologique, mais nous affirmons d’après les Écritures que le don du Saint Esprit ne dépend pas du baptême d’eau (donc encore moins d’une méthode d’administration), et que la grâce de Dieu ne se laisse pas enfermer dans les principes humains. Le baptême d’eau est le sceau humain (quoique ordonné divinement) mis sur la foi dont on fait profession, le baptême de l’Esprit est le sceau divin mis sur la foi de cœur.
- Actes 8. 13 : Nous voyons que Simon le magicien crut ; sur cette confession de foi, il fut baptisé, mais lorsque Pierre et Jean prièrent pour que le Saint Esprit descende sur ces nouveaux croyants, Simon le magicien ne le reçut certainement pas. La raison en est donnée aux versets 21 à 23 : Simon n’avait réellement ni part ni portion dans cette affaire. Son cœur n’était pas droit devant Dieu ; il était « dans un fiel d’amertume et sous l’emprise de l’iniquité ». On peut tromper l’homme, on ne trompera jamais Dieu.