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Évangile selon Luc
Sondez les Écritures - 1re année

Luc 22. 1-13

La mort de Jésus

1. La trahison de Judas : versets 1-6

Nous arrivons maintenant à la fin de la vie du Sauveur. Le complot contre le Fils de Dieu pour le mettre à mort se referme maintenant sur lui : les instigateurs en sont les chefs du peuple ; l’énergie est celle de Satan et l’instrument en est Judas, l’un des douze disciples.

Dans l’ordre des sept tes à l’Éternel, les deux tes de la que et des pains sans levain étaient intimement liées.

La que, anticipation du sacrifice de Christ, était pour Israël le souvenir du jugement des premiers-nés en Égypte et de la livrance à travers la mer Rouge. La que devait être mane avec des pains sans levain et des herbes aresExode 12. 8.

La te des pains sans levain durait sept jours (une riode complète). Elle commençait le lendemain de la que (en comparant les dates données dans le vitiqueLévitique 23. 5, 6). Toutefois, tout levain devait avoir disparu des maisons des Israélites, de sorte que cette te se préparait au jour de la que : ceci explique la différence entre le cit de l’évangile (22. 7) et les ordonnances de l’Exode.

Luc est le seul évanliste qui identifie les deux tes de la que et des pains sans levain (22. 1). L’atre Paul tire une conclusion morale importante de ce fait pour les Corinthiens dont plusieurs vivaient une vie dissolue. “Notre que, Christ, a é sacrifiée : c’est pourquoi brons la teavec des pains sans levain de sinri et de ri1 Corinthiens 5. 7, 8.

Alors que Christ se présentait comme Agneau de Dieu pour prendre la place du ritable agneau de la que, les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient comment le faire mourir. Toutefois, ils craignaient le peuple qui se trouvait sous l’influence morale des enseignements du Seigneur : “Jamais homme ne parla comme cet hommeJean 7. 46. Sous le joug romain, les chefs du peuple n’avaient pas l’autori de prononcer une condamnation à mort : “Il ne nous est pas permis de faire mourir personneJean 18. 31. Pilate, le gouverneur romain, seul, tenait cette autori : “Ne sais-tu pas… que j’ai le pouvoir de te crucifierJean 19. 10, dira-t-il à sus.

Remplis de haine contre Christ, les chefs du peuple ne savaient comment se saisir de lui, en évitant un tumulte parmi le peupleMarc 14. 2. L’occasion leur est fournie par Satan qui choisit l’instrument de sa haine parmi les disciples mes de Christ : Judas, l’un des douze (verset 3). La proximi du Seigneur et des choses divines ne produit que l’endurcissement du cœur, si la conscience n’est pas veillée et si la vie de Dieu n’est pas là. C’était le comble de l’iniqui pour Judas de proposer aux chefs du peuple de livrer son maître pour de l’argent, puis d’accomplir sa trahison en signant sus par un baiser dans le jardin. Satan avait choisi la convoitise et l’amour de l’argent pour exercer son emprise sur Judas ; et maintenant, il entre en lui, pour sa perte, en prenant possession de son être entier : épouvantable état par le cit qui est devant nous (22. 3) et confir par Jean à l’occasion du dernier souperJean 13. 27. Le Seigneur, sachant toutes choses à l’avance, l’avait annon à ses disciples : “L’un d’entre vous est un diable. Or il parlait de Judas Iscariote, fils de Simon ; car c’était lui qui allait le livrer, lui qui était l’un des douzeJean 6. 70.

2. Le jour des pains sans levain : versets 7-13

Au milieu de cette scène de profondes bres morales, la lumière divine jaillit de la personne de sus. Deux jours avant la que, dans la maison de Simon le preux à thanie, Dieu avait diri Marie pour apporter à son Fils un soulagement d’amour par l’offrande du parfum, préciment au momentJudas avait ci de livrer son Maître.

En sus, il n’y avait ni conseil, ni ruse, ni marché. Il poursuivait son chemin d’amour, humainement et divinement sensible à tout ; dans le calme, la grandeur et la digni de celui qui avait devant lui l’œuvre que le re lui avait confiée.

Il envoie deux disciples, Pierre et Jean, dans la ville pour préparer la que en leur donnant le signe par lequel ils reconnaîtraient la maison et la chambre garnie. Le maître de la maison recevrait une parole d’autori de la part du vrai Maître, celui qui enseigne. Ce maître de maison est une belle figure du Saint Esprit apportant aux croyants le rafraîchissement de la Parole (figue par la cruche d’eau). L’activi de la grâce, si souvent présene par l’évangile selon Luc, complète ici la mission de l’esclave envoyé pour inviter beaucoup de gens au souper de la grâce (14. 17).

La grande chambre, située à l’étage de la maisonMarc 14. 15, était garnie, toute prête. Moralement élee au-dessus du monde et de son train, c’était un lieu de repos et de communion où se partageait le repas du soir et de l’adieu. Tout y était prêt par les soins de la providence de Dieu ; toutefois, les disciples devaient apprêter la que. Selon l’ordonnance gare de ration en ration, il fallait non seulement apporter l’agneau mis en garde, mais aussi les pains sans levain (le jugement de soi-même et l’absence de mal dans notre vie) et les herbes ares (la repentance et la contrition du cœur). C’est la préparation morale des saints et de l’assemblée pour pondre au sir du Seigneur de se souvenir de lui.

Luc 22

1Or la fête des pains sans levain, qui est appelée la Pâque, approchait. 2Et les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient comment ils pourraient le faire mourir ; car ils craignaient le peuple.
3Et Satan entra dans Judas, surnommé Iscariote, qui était du nombre des douze ; 4et il s’en alla et parla avec les principaux sacrificateurs et [les] capitaines sur la manière dont il le leur livrerait. 5Et ils se réjouirent, et convinrent de lui donner de l’argent. 6Et il s’engagea ; et il cherchait une bonne occasion pour le leur livrer sans que la foule y soit.
7Et le jour des pains sans levain, dans lequel il fallait sacrifier la pâque, arriva. 8Et il envoya Pierre et Jean, disant : Allez, et apprêtez-nous la pâque, afin que nous la mangions. 9Et ils lui dirent : Où veux-tu que nous l’apprêtions ? 10Et il leur dit : Voici, quand vous entrerez dans la ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le dans la maison où il entrera. 11Et vous direz au maîtrea de la maison : Le maîtreb te dit : Où est le logis où je mangerai la pâque avec mes disciples ? 12Et lui vous montrera une grande chambrec garnie ; apprêtez là [la pâque]. 13Et s’en étant allés, ils trouvèrent [tout] comme il leur avait dit ; et ils apprêtèrent la pâque.

Notes

alitt. : au maître de maison.

bcelui qui enseigne.

cchambre à l’étage supérieur, servant de salle à manger.

(Traduction révisée)