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Évangile selon Luc
Sondez les Écritures - 1re année

Luc 23. 39-43

La mort de Jésus

14. Les deux malfaiteurs

Les deux brigands crucifiés avec sus, s’étaient joints à ceux qui entouraient la croix pour insulter le Seigneur de gloireMatthieu 27. 44 ; Marc 15. 32. Ces deux condams représentent toute l’humani coupable devant Dieu. Mais, maintenant, la Parole nous montre comment leur attitude envers le Sauveur va cider de leur sort pour l’éterni.

Un des deux malfaiteurs pendus confirme ses injures en disant : “N’es-tu pas le Christ, toi ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi” (verset 39). Il emploie ainsi les derniers moments de sa vie à priser Christ. Ni l’horreur de sa situation, ni la profondeur de ses souffrances, ni les derniers sursauts d’une conscience endurcie, ne l’emchent de donner libre cours à la chance de son cœur. Quelle triste fin d’une vie mirable !

Au me moment, la grâce de Dieu ore une œuvre merveilleuse dans le cœur de l’autre malfaiteur. Le premier fruit de cette grâce est la crainte de Dieu qui ne à la vie, le commencement de la sagesse et de la connaissanceProverbes 19. 23 ; 1. 7 ; Psaume 111. 10.

L’œuvre que Christ accomplissait par sa mort était la base du salut de l’âme de ce malfaiteur. C’était une œuvre accomplie pour lui, en sa faveur. Mais Dieu orait aussi une grande œuvre en lui, dans son âme, pour l’amener à la conviction de ché. Sans aucune intervention exrieure – cet homme était seul et reje de ses semblables – un profond veil de sa conscience s’était o, le sentiment du bien (en Christ en perfection) et du mal (en lui-même et dans son compagnon d’infortune) remplissait son âme. Il se tenait maintenant dans la présence de Dieu. Aussi reprend-il son compagnon : “Et tu ne crains pas Dieu, toi, car tu es sous le me jugement ?” (verset 40), tout en reconnaissant sa propre culpabili : “nous y sommes justement, car nous recevons ce que ritent les choses que nous avons commises” (verset 41). Tels sont les signes d’une conversion authentique.

Alors, oubliant ses propres souffrances, il devientprédicateur de justice”, en acceptant sa propre condamnation dans la confession sinre de son ché. Il rend en me temps à Christ un merveilleux moignage à son innocence, à sa sainte et à sa justice : “celui-ci n’a rien fait qui ne se dût faire” (verset 41). Au moment où la gloire et la digni de Christ étaient voies par la chance des hommes, le brigand pond de Christ devant le monde entier. Dieu lui accorde ainsi l’honneur de moigner pour son Fils à ce moment-là, alors que tous les disciples s’étaient enfuis ou gardaient le silence.

Ayant rendu son moignage devant le monde, il se tourne alors vers sus qui remplissait maintenant son cœur ; sensible à la voix du Berger, il l’accepte comme Sauveur et le reconnaît comme Roi à un moment où le royaume du Fils de l’homme n’était qu’un sujet de moquerie dans la bouche de tous. “Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume” (verset 42). Un homme condam, conscient de sa honte, chercherait naturellement à se cacher. Mais lorsque la grâce a o dans son cœur pour l’amener dans la lumière divine, tout est chan. Le brigand voulait une place avec Christ dans son royaume. Il ne demande pas, comme le fils prodigue, à être trai comme un mercenaire dans la maison de son re. Ce cheur repentant croit au retour du Sauveur, à la surrection et au royaume, au moment où le rejet et la mort du Roi annulaient toutes les esrances terrestres pour le peuple.

Dieu avait aussi prépa cet homme pour apporter la consolation de sa grâce à son Bien-Aimé. En pondant à la requête du brigand, les penes de Christ s’évent en haut, vers ce lieu de re où Dieu l’éveraitPsaume 69. 30, loin de la chance de l’homme, avant me que le jour s’achève.

Un serviteur de Dieu a écrit : « Le pauvre malfaiteur devient ainsi la joie et la consolation du cœur du Seigneur, prémices de l’amour qui les avait plas l’un à de l’autre. Si le pauvre brigand portait, de la part de l’homme, le fruit de ses chés, le Seigneur de gloire en portait le fruit de la part de Dieu, trai lui-même comme un malfaiteur dans la me condamnation. Par une œuvre inconnue à l’homme, sauf à la foi, les chés de son compagnon étaient loin pour toujours ; leur souvenir n’était plus pour lui que celui de la grâce qui les avait ôs et en avait nettoyé pour toujours son âme, la rendant à l’instant propre pour entrer dans le paradis comme sus lui-même ».

C’est ce que sus le au brigand, en lui donnant une promesse qui passait de beaucoup sa demande : “En ri, je te dis : aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis” (la deuxième parole de Christ sur la croix : verset 43).

  • aujourd’hui : quelle promptitude !
  • tu seras : quelle certitude !
  • avec moi : quelle compagnie !
  • dans le paradis : quel repos !

Une telle claration implique l’expiation par laquelle nous sommes rendus propres à être les compagnons de Christ dans la gloire de la présence de Dieu. Les douleurs, la soif ardente et la honte de la croix allaient faire place pour le pauvre malfaiteur au repos, à la consolation et à la diction de ce lieu de lices dans la compagnie de son Sauveur. Remarquons la merveilleuse précision de la Parole qui signe ici le ciel comme le paradis, c’est-à-dire le lieu des lices. signant à l’origine un jardin persan, à l’image du jardin de lices plan en Éden dans la première création (rapidement fer à l’homme par sa faute), le paradis est promis au brigand repentant. C’est là que Paul fut ravi, au troisième ciel2 Corinthiens 12. 4 pour y entendre des paroles ineffables. Là aussi se trouve l’arbre de vie dont le fruit, promis au vainqueur d’ÉphèseApocalypse 2. 7 est la nourriture des saints ; les feuilles de l’arbre seront plus tard pour la guérison des nationsApocalypse 22. 2.

La scène de la transfiguration avait ouvert à la foi une diction plus élee que celle du royaume terrestre (9. 34), celle de la gloire leste. C’est la part que sus promet au brigand, montrant ainsi le changement complet appor par son œuvre. La pleine lation de cette ri sera donnée plus tard par le Seigneur à Paul qui pourra dire : “absents du corps et… présents avec le Seigneur2 Corinthiens 5. 8.

loger1 et être avec Christ, cela est de beaucoup meilleurPhilippiens 1. 23. Quel confort et quelle consolation de savoir que ceux qui nous ont devans et se sont endormis par sus jouissents maintenant de la joie et du repos de sa présence, en attendant la gloire de la première surrection.

Sur l’ordre de Pilate, les soldats romains ont rompu les jambes des deux malfaiteurs pour abréger leurs souffrances et hâter leur mortJean 19. 31, 32. Alors, l’un est je dans les bres de dehors pour être perdu à jamais sans espoir, tandis que l’âme de l’autre entre dans le repos d’une parfaite demption avec son Sauveur. Ainsi, la croix de sus pare les deux brigands : l’un est perdu, l’autre sau. Aujourd’hui encore, elle cide du sort éternel de tout homme.

Notes

1loger, litt. : « lever l’ancre ». Le mot est employé ici pour parler de la mort d’un croyant dont l’âme quitte son corps sur la terre pour être avec le Seigneur (2 Corinthiens 5. 2).

Luc 23

39Et l’un des malfaiteurs qui étaient pendus l’injuriait, disant : N’es-tu pas le Christ, toi ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi. 40Mais l’autre, répondant, le reprit, disant : Et tu ne crains pas Dieu, toi, car tu es sous le même jugement ? 41Et pour nous, nous y sommes justement ; car nous recevons ce que méritent les choses que nous avons commises : mais celui-ci n’a rien fait qui ne dût se faire. 42Et il disait à Jésus : Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume. 43Et Jésus lui dit : En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.

Notes

(Traduction révisée)