Il faut maintenant surmonter la plus grande difficulté : la colère du roi était une chose, mais la colère de Dieu et son jugement contre le péché en est une autre, bien plus terrible. “Tout premier-né dans le pays d’Égypte (pas seulement des Égyptiens) mourra” Exode 11. 5. Les fils d’Israël sont aussi coupables devant Dieu que les Égyptiens. La Pâque est le seul moyen d’échapper à la mortExode 12 et 13. Moïse reconnaît que pour être épargné, il faut le sang d’un agneau sans défaut, “aspergé” sur chaque maison. Il croit la parole de Dieu qui a dit : “Je verrai le sang et je passerai par-dessus”, sans toucher au premier-né.
“Notre pâque, Christ, a été sacrifiée” 1 Corinthiens 5. 7, une fois pour toutes, à la croix de Golgotha. Croyons-nous que “le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché” 1 Jean 1. 7 et que “celui qui croit en lui ne vient pas en jugement” Jean 5. 24 ?
Les Israélites sont dans une impasse, devant eux la mer Rouge, derrière eux le Pharaon et son armée : la mort assurée, si Dieu n’intervient pasExode 14. Dieu ouvre un chemin à travers la mer, dès que Moïse obéit à son ordre, celui d’avancer vers l’eau, avant qu’elle ne se retire. Il prend Dieu au mot, croit ce qu’il dit et obéit à sa parole. Le chemin de la mort est “mis à sec” pour le peuple, déjà racheté par le sang. Les Égyptiens qui n’ont, ni la parole de Dieu, ni la foi en Dieu, ont voulu s’aventurer dans le même chemin, pour leur perte. Les Israélites chantent leur délivrance, à la vue de leurs ennemis morts sur le rivage.
C’est bien l’énergie de la foi qui fait obéir à Dieu sans hésiter, malgré le danger, pour obtenir la délivrance !
Le peuple d’Israël est arrivé aux portes du paysJosué 6. Moïse est mort. Josué l’a remplacé. Dieu lui a dit : “Comme j’ai été avec Moïse, je serai avec toi”. Même s’il change de serviteur, Dieu ne change pas lui-même, ni sa façon d’agir. Le premier obstacle semble insurmontable : des murailles infranchissables, des portes verrouillées ; mais Dieu a dit à Josué : “Voici, j’ai livré en ta main Jéricho”. S’appuyant sur la parole de Dieu, par la foi, Josué et le peuple font le tour de la ville “sept jours durant”. Si les obstacles semblent invincibles et les moyens étranges, Dieu est souverain. La victoire ne dépend que de lui seul, comme il veut et quand il veut. Les puissances spirituelles de méchanceté, Satan et ses anges, dressent de hautes murailles devant les chrétiens ; la foi saisit que ce n’est pas par des moyens humains qu’on peut résister et vaincre, mais en “se fortifiant dans le Seigneur et dans la puissance de sa force” Éphésiens 6. 10.
Ces trois versets mettent en évidence trois points capitaux :
Rahab avait toutes les raisons d’être rejetée et condamnée par Dieu :
Mais elle reconnaît que Dieu est le seul vrai Dieu et qu’Israël est le peuple de DieuJosué 2. 6. 22-25. Elle s’identifie à ce peuple, en anticipant la victoire. Elle connaît les délivrances passées de Dieu à l’égard de son peuple et déclare aux espions : “Je sais que l’Éternel vous a donné le pays”. Elle agit conformément à sa foi en protégeant les espionsJacques 2. 20-26. Elle se met sous la protection du cordon d’écarlate, image du sang de Christ. Sa foi contraste avec l’incrédulité des autres habitants de la ville, qui, en dépit de leur connaissance des grands miracles de Dieu, se confient en la solidité de leurs murailles. Et, même s’ils sont terrorisés, ils s’opposent à Dieu. Non seulement Rahab a la vie sauve, ainsi que toute sa famille, mais en épousant Salmon, de la tribu de Juda, elle obtient une place d’honneur en Israël, dans la lignée de David, donc du Seigneur JésusRuth 4. 19-22 ; Matthieu 1. 5.
Rahab donne une réponse à ceux qui refusent Christ en objectant :
Rahab prend place parmi les femmes de grande foi de la Bible, comme Sara, en compagnie des patriarches.