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Épître aux Hébreux
Sondez les Écritures - 4e année

Hébreux 9. 11-14

Un meilleur sacrifice

1. Le sang de Jésus dans le sanctuaire céleste

“Mais Christ étant venu, souverain sacrificateur des biens à venir, par le tabernacle plus grand et plus parfait… avec son propre sang, est entré une fois pour toutes dans les lieux saints, ayant obtenu une rédemption éternelle” (versets 7-12).

C’est par cette merveilleuse affirmation que commence cette nouvelle section.

Christ, comme souverain sacrificateur, est entré jusqu’au trône de Dieu. Voici la réalité après les ombres.

  • Il a traversé le tabernacle céleste. Ce n’était pas le premier, construit de main d’homme, mais le tabernacle céleste, “plus grand et plus parfait” (verset 11).
  • Il est entré avec du sang. C’était indispensable (verset 7). Tous les sacrifices d’animaux étant écartés, il est entré avec l’efficacité de “son propre sang” (verset 12).
  • Une fois pour toutes. Non plus chaque année, comme cela était obligatoire, mais “une fois” a suffi (versets 12, 26).
  • Non plus pour l’obtention d’un salut temporaire, mais “ayant obtenu une rédemption éternelle” (verset 12).
  • Il est la victime expiatoire. Par son sang, il purifie la conscience, et il rend des sacrificateurs aptes pour le culte (verset 14).

Ces certitudes peuvent être proclamées avec force, parce qu’elles ne dépendent pas de l’appréciation de ceux qui en sont bénéficiaires, mais de celle de Dieu, qui, en l’occurrence, a été entièrement satisfait.

  • 1. Le sanctuaire céleste est supérieur.

Les lecteurs sont conduits à concentrer leur attention sur les réalités célestes et éternelles, qui n’appartiennent pas à la première création, sur le “souverain sacrificateur des biens à venir” (verset 11). Pendant le millenium, les choses terrestres auront leur place, puisque le Messie viendra établir sa royauté sur la terre. Il jouira avec son peuple restauré, d’une communion retrouvée, basée sur son sacrifice à Golgotha. Mais le chrétien profite déjà des bénédictions, entièrement célestes, de la nouvelle alliance. C’est sa part en Christ.

  • 2. L’œuvre de Christ est efficace quant au péché.

Trois conséquences de la valeur efficace de l’offrande de Christ sont présentées :

  • un libre accès à Dieu ;
  • une conscience purifiée (versets 9, 14) ;
  • une rédemption éternelle (verset 12).

Quand le souverain sacrificateur entrait dans le lieu très saint, le peuple tremblait jusqu’à ce qu’il en ressorte. Dieu allait-il cette année accepter le sang versé sur le propitiatoire ? Le sacrificateur était peut-être nouveau. Avait-il pris toutes les précautions nécessaires ? Les animaux étaient-ils sans défaut, etc. ? On se souvenait de la terrible fin des deux fils d’Aaron. Il y avait tant de conditions à remplir. Le risque était de ne plus être pardonné et de se trouver sous le jugement d’un Dieu saint. Christ, “avec son propre sang, est entré une fois pour toutes dans les lieux saints” et y demeure. Dieu l’a “présenté pour propitiatoire” (l’a destiné comme moyen d’expiation) Romains 3. 25 pour que ceux qui croient obtiennent le pardon de leurs péchés. Les effets de son sang ne cesseront jamais. Ce pardon est pour tous les croyants, y compris ceux de l’ancienne alliance. Il est pour l’éternité. Y aurait-il encore en vous quelque crainte ou quelque doute ? L’important n’est pas de se sentir à la hauteur de ces vérités, mais de les croire pour soi-même. La suite de l’étude va encore y insister, et le confirmer, en mettant l’accent sur la perfection du sacrifice de Christ.

  • verset 13 : Si le sang versé sur le propitiatoire avait valeur de propitiation pour une année, pour tout le peuple, la cendre d’une génisse rousse sacrifiée répondait aux souillures individuellesNombres 19. Les différentes purifications, quelles qu’elles soient, ont toutes leur accomplissement dans l’œuvre du Seigneur Jésus.
  • verset 14 : Christ s’est offert lui-même, pour la gloire de Dieu, dans la pleine conscience de ce qu’il faisait. Ce n’est pas le Fils qui s’offre à son Père. C’est l’homme juste, appelé Christ, qui s’offre à Dieu, pour les hommes. Seul le Fils éternel pouvait se présenter ainsi, mais il fallait qu’il devienne homme. Il s’offre par la puissance et selon la perfection de l’Esprit éternel. Tous les motifs et l’accomplissement de cet acte sont de l’Esprit Saint, donc divins. Il est ajouté : “sans tache”. Tout est perfection en lui. Les trois personnes de la déité sont associées pour donner un résultat éternel à cette œuvre.

Enfin, il est réaffirmé que le sang de Christ purifie la conscience des “œuvres mortes”. Ces œuvres mortes ne sont pas seulement les œuvres imparfaites, marquées par le péché, et condamnées par la loi, qui conduisent à la mort, mais celles qui sont totalement inutiles pour justifier quelqu’un devant Dieu. Ainsi, avec une conscience parfaite (verset 9) et purifiée, tout croyant peut servir Dieu, en toute liberté, de tout son cœur, en réponse à son amour.

Hébreux 9

11Mais Christ étant venu, souverain sacrificateur des biens à venira, par le tabernacle plus grand et plus parfait qui n’est pas fait de main, c’est-à-dire qui n’est pas de cette création, 12et non avec le sang de boucs et de veaux, mais avec son propre sang, est entré une fois pour toutes dans les lieux saintsb, ayant obtenu une rédemption éternelle. 13Car si le sang de boucs et de taureaux, – et la cendre d’une génisse avec laquelle on fait aspersion sur ceux qui sont souillés, – sanctifie pour la pureté de la chair, 14combien plus le sang du Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, pour que vous serviezc le Dieu vivant !

Notes

ades bénédictions que le Christ devait amener.
bou : lieu très saint ; mais à présent, le voile étant déchiré, les deux sont un.
crendre culte, ailleurs : servir ; c’est s’approcher de Dieu avec des prières, ou en offrant, en quelque manière que ce soit, un service religieux.

(La Bible - Traduction J.N. Darby)