“Mais Christ étant venu, souverain sacrificateur des biens à venir, par le tabernacle plus grand et plus parfait… avec son propre sang, est entré une fois pour toutes dans les lieux saints, ayant obtenu une rédemption éternelle” (versets 7-12).
C’est par cette merveilleuse affirmation que commence cette nouvelle section.
Christ, comme souverain sacrificateur, est entré jusqu’au trône de Dieu. Voici la réalité après les ombres.
Ces certitudes peuvent être proclamées avec force, parce qu’elles ne dépendent pas de l’appréciation de ceux qui en sont bénéficiaires, mais de celle de Dieu, qui, en l’occurrence, a été entièrement satisfait.
Les lecteurs sont conduits à concentrer leur attention sur les réalités célestes et éternelles, qui n’appartiennent pas à la première création, sur le “souverain sacrificateur des biens à venir” (verset 11). Pendant le millenium, les choses terrestres auront leur place, puisque le Messie viendra établir sa royauté sur la terre. Il jouira avec son peuple restauré, d’une communion retrouvée, basée sur son sacrifice à Golgotha. Mais le chrétien profite déjà des bénédictions, entièrement célestes, de la nouvelle alliance. C’est sa part en Christ.
Trois conséquences de la valeur efficace de l’offrande de Christ sont présentées :
Quand le souverain sacrificateur entrait dans le lieu très saint, le peuple tremblait jusqu’à ce qu’il en ressorte. Dieu allait-il cette année accepter le sang versé sur le propitiatoire ? Le sacrificateur était peut-être nouveau. Avait-il pris toutes les précautions nécessaires ? Les animaux étaient-ils sans défaut, etc. ? On se souvenait de la terrible fin des deux fils d’Aaron. Il y avait tant de conditions à remplir. Le risque était de ne plus être pardonné et de se trouver sous le jugement d’un Dieu saint. Christ, “avec son propre sang, est entré une fois pour toutes dans les lieux saints” et y demeure. Dieu l’a “présenté pour propitiatoire” (l’a destiné comme moyen d’expiation) Romains 3. 25 pour que ceux qui croient obtiennent le pardon de leurs péchés. Les effets de son sang ne cesseront jamais. Ce pardon est pour tous les croyants, y compris ceux de l’ancienne alliance. Il est pour l’éternité. Y aurait-il encore en vous quelque crainte ou quelque doute ? L’important n’est pas de se sentir à la hauteur de ces vérités, mais de les croire pour soi-même. La suite de l’étude va encore y insister, et le confirmer, en mettant l’accent sur la perfection du sacrifice de Christ.
Enfin, il est réaffirmé que le sang de Christ purifie la conscience des “œuvres mortes”. Ces œuvres mortes ne sont pas seulement les œuvres imparfaites, marquées par le péché, et condamnées par la loi, qui conduisent à la mort, mais celles qui sont totalement inutiles pour justifier quelqu’un devant Dieu. Ainsi, avec une conscience parfaite (verset 9) et purifiée, tout croyant peut servir Dieu, en toute liberté, de tout son cœur, en réponse à son amour.