La mer de fonte correspond à la cuve d’airainExode 30. 18 en raison de son usage indiqué à la fin du verset 6. Sa grande capacité est l’image d’une « provision » de grâce pour tous : 72 000 litres. Là, les sacrificateurs devaient se laver avant le service pour se débarrasser des souillures contractées pendant leurs différentes activités. La parole de Dieu est efficace pour nous libérer des influences néfastes du mondeJean 13. 1-17 ; Éphésiens 5. 26. La lecture de la Bible est indispensable pour entretenir une bonne relation avec Dieu. Elle est fondamentale pour que l’adorateur puisse présenter un culte agréable à Dieu.
Les bœufs évoquent la force tranquille et la patience. Trois bœufs dans chacune des quatre directions les rendent visibles à celui qui s’approche. Le chrétien peut ici prendre conscience de la solennité d’un service devant Dieu.
Les fleurs de lis mentionnées au verset 5 évoquent une gloire qui dépasse celle de Salomon, ainsi que le déclare JésusMatthieu 6. 28, 29. Leur présence sur le bord de la mer de fonte dirige les pensées des sacrificateurs vers la gloire du roi, véritable centre des préoccupations de tous.
Ces cuves servent à laver l’intérieur des victimes offertes pour l’holocauste. Leur nombre montre l’abondance des sacrifices offerts et l’activité importante des sacrificateurs. C’est un règne où la bénédiction consiste en une relation très forte avec l’Éternel.
En figure :
La justification du chrétien sur la base de la foi en l’œuvre de Christ est définitivement acquise. Il faut, pour en jouir et servir paisiblement, en entretenir le souvenir par le rappel de la perfection de Christ qui, “par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu sans tache” Hébreux 9. 14.
Dans l’intérieur du temple, il n’y a pas seulement un chandelier et une table, comme dans le tabernacle du désert, mais dix chandeliers et dix tables. C’est la manifestation d’une lumière et d’une bénédiction décuplées par celui (Christ, en figure) qui contemple et gouverne un peuple qui s’est fortement accru.
Sur le parvis des sacrificateurs, l’autel, la mer et les dix cuves, en airain, évoquent les privilèges et les responsabilités des sacrificateurs. Dieu y présente à la fois l’œuvre de Christ (l’autel), la responsabilité individuelle (la mer) et le parcours qui permet d’offrir l’holocauste : l’autel est la base de toute acceptation par Dieu ; la mer est nécessaire pour la purification individuelle.
Les cuves construites en airain rappellent l’importance du sacrifice offert sur l’autel du même métal. Un jugement de soi-même est indispensable pour pouvoir servir Dieu dans un état convenable.
Le chrétien trouve à la croix la base de sa paix et la source de sa confiance. Dieu, qui a reçu Jésus ressuscité, reçoit le croyant à cause de sa foi. Guidé par la Bible, lue sous la conduite de l’Esprit de Dieu, il apprend la nécessité du jugement de soi-même et en découvre le fruit avec reconnaissance. Il se tient alors devant Dieu dans une vraie liberté.
Ces ouvrages d’airain sont attribués à Huram, agissant sous la direction de Salomon, dans le respect des instructions divines fournies à David1 Chroniques 11. 19.
Les deux colonnes rappellent celles de l’entrée (1. 15-17). Mais elles portent quatre cents grenades : il faut entrer dans l’intimité de la maison pour voir la multiplication du fruit. C’est là seulement que les yeux sont ouverts sur l’étendue de la grâce.
Enfin, on ne recherche pas le poids de l’airain (verset 18) : on ne compte pas lorsque le cœur s’ouvre pour rendre à l’Éternel, et rien n’est omis de tout ce qui est utile pour le service. Il devrait en être ainsi, aujourd’hui, parmi les chrétiens.
Leur fabrication est directement attribuée à Salomon. L’or “parfait” (verset 21), symbole de la gloire de Dieu, est inséparable de la personne du roi, type de Christ, en qui tout atteint la perfection. On considère :
Tout cela exprime la gloire de Dieu. Le peuple, dont la présence est figurée par les pains, y contribue. Et dans cette gloire même, les ustensiles du service évoquent une activité qui met en évidence cette gloire et la grâce divine.
L’ouvrage étant achevé, Salomon apporte les choses saintes de David (5. 1) qui entrent dans les trésors de la maison de Dieu. Le souvenir de la piété de David et de son dévouement à l’Éternel est ainsi rappelé. L’argent parle de rachat et de rédemption, l’or de gloire et les ustensiles de dévouement pour le service.