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Épître aux Hébreux
Sondez les Écritures - 4e année

Hébreux 7. 26-28

Jésus Christ, grand souverain sacrificateur

8. L’excellence du souverain sacrificateur (1)

La sacrificature de Christ est parfaite, puisqu’elle permet au peuple de Dieu, purifié de ses péchés, d’être introduit dans la perfection éternelle (versets 11, 19, 25). Elle est impérissable, garantissant l’entrée dans la gloire éternelle (verset 16). Elle est éternelle, confirmant qu’elle s’adresse, non pas à un peuple terrestre, mais à un peuple céleste, éternel, lié à Dieu par une alliance éternelle (versets 17, 21). Si des hommes doivent être réellement approchés de Dieu, il convient que leur souverain sacrificateur soit parfait, céleste et éternel. Les versets 26 à 28 présentent la merveilleuse grandeur de la personne de Christ en contraste avec Aaron dont les caractères répondaient à ceux des Israélites.

Au chapitre 2 nous avons considéré que Dieu avait besoin d’un sacrificateur qui lui convienne pour amener une compagnie de saints dans sa gloire (2. 10). Maintenant (verset 26) nous apprenons qu’une telle compagnie, qui est la maison du Fils de Dieu, a besoin d’un souverain sacrificateur qui lui convienne, à la hauteur de sa position.

Il est saint, innocent, sans souillure

Aucun de ces caractères n’a pu être vécu durablement par un seul sacrificateur de la famille d’Aaron. Par contre, le nouveau souverain sacrificateur est saint, sa piété est manifeste. Il a vécu sur la terre en harmonie et en communion parfaite avec Dieu. Christ lui-même est appelé le saint, comme celui en qui ces qualités se trouvent. “Tu ne permettras pas que ton saint voie la corruption” Actes 2. 27. Il fut le vrai nazaréen. Il est innocent, exempt de tout penchant au mal, car “il n’y a point de péché en lui” 1 Jean 3. 5. Il est sans souillure, sans tache. La souillure de ce monde ne pouvait le toucher, et il fut entièrement victorieux des tentations qui lui furent présentées.

Il est séparé des pécheurs

Lorsqu’il vivait sur la terre, au milieu des hommes, homme lui-même, Jésus a pu manger avec un publicain, ou avec une femme pécheresse. Cela lui a valu des remontrances très sévères de la part des pharisiens qui se contentaient d’être extérieurement purs. Le fait de côtoyer le péché et les pécheurs n’empêchait pas qu’il soit dans son esprit et dans sa marche entièrement séparé du mal et complètement consacré à son Père. L’expression “séparé des pécheurs” indique également qu’après la résurrection, il n’a plus eu de contact avec ce monde pour accomplir son office de sacrificateur. Dans sa prière adressée à son Père il dit : “Je me sanctifie (mets à part) moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité” Jean 17. 19. C’est une allusion à la place qu’il allait occuper dans la gloire.

Il est élevé plus haut que les cieux

Sa gloire actuelle est introduite. Il n’est pas seulement ressuscité, mais exalté. Il est monté au-dessus de tous les cieux pour devenir celui qui pourrait donner des dons à son assembléeÉphésiens 4. 10. Il est élevé plus haut que les cieux pour devenir notre grand souverain sacrificateur, le chef d’une maison de sacrificateurs. Les cieux et tout ce qu’ils contiennent sont sous ses pieds, et son nom est élevé au-dessus de tout nomPhilippiens 2. 9. Il fut élevé au-dessus des cieux pour être chef de son corps, l’assembléeÉphésiens 1. 21.

Il n’a pas besoin d’offrir des sacrifices pour lui-même

Christ n’ayant pas connu le péché2 Corinthiens 5. 21, n’avait pas besoin d’offrir de sacrifice pour lui-même, comme les sacrificateurs d’autrefois qui devaient en offrir chaque jour pour leurs péchés personnels (5. 3 ; 9. 7).

Il est la sainte victime

Il a pourtant offert un sacrifice. Ce n’était pas pour lui-même. Il s’est offert lui-même une fois pour toutes comme sacrifice pour les péchés du peuple de Dieu. Ce sujet sera développé aux chapitres 9 et 10.

Il est le Fils, unique, parfait

Il est le premier-né de cette compagnie de sacrificateurs, vue dans le sanctuaire céleste. Ce dernier verset rappelle encore quelques contrastes entre ceux qui détiennent la sacrificature sous la loi et celui qui est aujourd’hui notre souverain sacrificateur. D’un côté, il y a les sacrificateurs pris d’entre les hommes caractérisés par la faiblesse (5. 2), de l’autre côté un Fils, établi sacrificateur pour l’éternité par serment après sa vie d’obéissance, ses souffrances, sa mort et sa glorieuse résurrection. Avons-nous besoin d’arguments supplémentaires pour être convaincus de la merveilleuse grandeur de notre souverain sacrificateur ?

Hébreux 7

26Car un tel souverain sacrificateur nous convenait, sainta, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevéb plus haut que les cieux, 27qui n’est pas journellement dans la nécessité, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir des sacrifices, d’abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple ; car cela, il l’a fait une fois pour toutes, s’étant offert lui-même. 28Car la loi établit pour souverains sacrificateurs des hommes qui sont dans l’infirmitéc, mais la parole du serment, qui est après la loi, [établit] un Fils qui est consommé pour l’éternité.

Notes

aou : pieux ; voir la note à 2 Chroniques 6. 42.
blitt. : devenu.
clitt. : des hommes ayant infirmité.

(La Bible - Traduction J.N. Darby)