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Le premier livre de Moïse dit la Genèse
Sondez les Écritures - 1re année

Genèse 32. 1 - 33. 16

Vie de Jacob : compromis, vie mouvementée, discipline divine

4. Jacob à Peniel. Sa rencontre avec Ésaü

Rencontre de Jacob avec l’armée de Dieu. Ses craintes : 32. 2-6

Jacob continue son chemin, et va bientôt entrer dans le pays de la promesse. Mais l’Éternel ne le permettra qu’après l’avoir éprouvé jusqu’au plus profond de lui-même, afin que ses voies soient jugées et réglées désormais devant lui. Au préalable il l’encourage, en envoyant à sa rencontre les anges qui étaient apparus montant et descendant sur l’échelle à Béthel. Ils viennent maintenant lui souhaiter la bienvenue à son retour ; Dieu lui rappelle ainsi qu’il a tenu la promesse de Béthel, et répondu également au vœu de son serviteur d’être gardé dans son chemin (28. 15). C’est aussi l’assurance qu’il le ramènera “en paix à la maison de son père”.

Jacob, placé sous la protection de “l’armée de Dieu”, n’a donc rien à craindre de l’armée d’Ésaü. Mais le passé n’est pas effacé de sa mémoire, et pour cause. La parole d’Ésaü : “Je tuerai Jacob, mon frère” ne peut être oubliée, car tout en est resté là. Jacob compte donc sur ses propres ressources ; il en fait état complaisamment (verset 6). En lui-même il doute de l’efficacité de l’armée de Dieu, parce que son cœur le condamne1 Jean 3. 21. Rien n’est plus heureux qu’un cœur libre devant Dieu et devant tous les hommes. Cela donne une pleine assurance de foi dans les difficultés.

Jacob n’a pas le courage moral d’accomplir ce que le Seigneur enseignera positivement : “Si ton frère a quelque chose contre toi, va, réconcilie-toi avec ton frère” Matthieu 5. 23 ; et cela ne peut être obtenu par les paroles les plus flatteuses ou les présents les plus généreux, mais par la confession des fautes commises.

L’épreuve d’Ésaü et la prière de Jacob : 32. 7-13

Quelle servilité dans le message que transmet Jacob à son frère ! Isaac avait déclaré dans sa bénédiction : “Sois le maître de tes frères, et que les fils de ta mère se prosternent devant toi !” (27. 29). Mais il va bientôt se prosterner en terre sept fois devant son frère ; dans sa requête à Ésaü, il parle comme un serviteur à son seigneur, et lui propose ses biens. Est-ce un langage normal de frère à frère ? Jacob ne perd-il pas sa dignité dans ces flatteries et ces calculs ? Tout cela le rend petit et faible, alors que l’élection de la grâce divine l’avait rendu plus grand que son frère.

Puisque Jacob se confie en l’homme, Dieu va l’éprouver sérieusement. Ésaü s’annonce avec quatre cents hommes ; ce n’est certes pas ce que Jacob attendait, et sa conscience mal à l’aise lui laisse entrevoir le pire. Pourquoi Ésaü s’est-il entouré de cette troupe pour venir à la rencontre de Jacob ? Le récit ne nous en dit rien. Isaac avait prophétisé à son sujet : “Tu vivras de ton épée” (27. 40). Aussi ses descendants sont-ils les fiers chefs d’Édom (36. 19) ; cet orgueil est marqué dès ce jour dans la marche d’Ésaü, mais cela ne peut manquer d’impressionner le pauvre Jacob sans défense, et le plonge dans une angoisse profonde. Il a le sentiment que son message n’a pas porté, et qu’il n’a pas obtenu la grâce qu’il attendait de son frère. Dieu ne pouvait le permettre.

L’épreuve se renforce donc, et conduit enfin Jacob à la prière (verset 10). La foi se montre sans aucun doute dans cette supplication ; l’humilité ne manque pas, ni la reconnaissance, ni le rappel des promesses ; mais il n’y joint pas une vraie confiance qui n’aurait pu résulter que d’une heureuse communion avec Dieu. Jacob n’aurait alors imaginé aucun plan humain pour aider Dieu.

Dans quel esprit prions-nous ? Sommes-nous toujours disposés à laisser Dieu seul agir, sans lui dicter ce qu’il doit faire, sans prétendre l’aider, sans appeler autrui au secours, sans nous impatienter ? Assurément, si nous avons mis notre confiance en lui et en sa parole pour notre salut éternel, à plus forte raison devrions-nous tout remettre entre ses mains pour les difficultés de chaque jour. Il est notre Père : “rejetant sur lui tout votre souci, car il a soin de vous” 1 Pierre 5. 7.

Les plans de Jacob : 32. 14-24

Ainsi Jacob n’est pas certain de la réponse divine, car il ne s’est pas jugé lui-même, et n’a pas réglé ses voies devant Dieu. Avant même d’exposer son angoisse, il prend des dispositions tout humaines et sans grand effet (verset 9). Après sa supplication, il poursuit son plan, en répartissant ses généreux présents dans une suite impressionnante, en vue d’apaiser son frère.

C’est bien là la manière de l’homme, mais pas celle de Dieu, pour qui une seule chose importe : confesser devant lui et devant son frère offensé toute la faute commise, demander pardon, puis lui en laisser les conséquences en toute tranquillité d’esprit. Jacob, lui, reste agité ; la nuit vient et il n’y a pas de repos pour lui. Dans cette angoissante obscurité, il va faire franchir le torrent à sa famille plongée dans la crainte ; c’est alors que Dieu va le trouver.

Peniel : le doigt de Dieu : 32. 25-26

“Et Jacob resta seul”. Cette nuit rappelle celle de Béthel ; Dieu le met à l’écart, car il a des choses à lui apprendre. La prière de Jacob (versets 10-13) montre qu’il reste obsédé par la crainte d’Ésaü ; le temps n’efface pas les fautes ; même si plus de vingt années se sont écoulées, il faut les juger à la lumière divine. Mais surtout Jacob doit comprendre que, comme « supplantateur », c’est Dieu qu’il a offensé ; il lui faut en prendre conscience et le confesser sans réserve en déclinant son nom (verset 28). Alors Dieu pourra répondre à sa prière : il le délivrera et le bénira.

La nuit tombée, un “homme” mystérieux barre la route de Jacob à son entrée dans le pays ; il va lutter avec lui. Jacob ne connaît pas encore son adversaire (Dieu lui-même), et soutient un combat énergique pendant une nuit entière. Nous en comprenons le sens spirituel : cette lutte montre ce qu’a été la volonté de l’homme en Jacob pendant tant d’années ; Dieu veut en finir. La chair est indomptable, opposée à Dieu, et ne peut être améliorée ni assujettie. Dans tous les temps, les préceptes moraux, les inventions sociales, les secours de la religion, ne tendent qu’à masquer ce que l’homme est dans sa nature : inimitié contre DieuRomains 8. 7.

La chair est donc incorrigible ; la lutte se termine lorsqu’il a été démontré que le vieux Jacob prévalait toujours. Dieu en finit par un geste très bref, en luxant la hanche de ce lutteur, symboliquement en brisant le support charnel de sa marche, afin que désormais cet homme boiteux s’appuie sur Dieu seul. Nous-mêmes avons appris que la croix de Christ est la fin de la force de l’homme en Adam ; elle imprime désormais sa marque à toutes nos voies ; elle ouvre le chemin d’une “marche par l’Esprit”.

Peniel : le vainqueur de Dieu : 32. 27-32

Au verset 27 commence une autre lutteOsée 12. 5. Jacob entreprend avec Dieu un combat magnifique, enfin marqué par la foi. Il a appris que celui qui l’a frappé dans sa chair est celui en qui est la force, mais aussi le pouvoir de bénir. Jacob veut obtenir cette bénédiction ; il pleure, il supplie, alors que l’ange va s’en aller. “Quel est ton nom ?” Il faut bien le reconnaître maintenant : Jacob le trompeur, le « supplantateur » ; après cette confession, Dieu lui accorde la victoire (Israël : vainqueur de Dieu).

Jacob a obtenu par la foi la bénédiction désirée (versets 27, 30), et c’est là sa victoire. Malgré tout, cette scène est placée sous le signe de la discipline ; il ne lui est pas permis de connaître pour l’instant le nom de celui qui l’a béni après l’avoir brisé ; il ne peut donc jouir de sa communion. Il faudra attendre Béthel (chapitre 35).

Cependant un jour nouveau se lève pour lui (verset 32) ; il a pu saisir quelques rayons de la gloire de Dieu qu’il a vu face à face (Peniel), et son âme a été délivrée. Il se trouve désormais dans la lumière de Dieu. Il va pouvoir marcher d’un meilleur pas, malgré sa hanche luxée, car son infirmité lui rappellera sans cesse que la puissance de Dieu s’accomplit à travers la faiblesse de l’homme, par une grâce toute suffisante2 Corinthiens 12. 9, 10.

Au verset 32, le souvenir de cette lutte est conservé dans la mémoire des fils d’Israël pour leur enseignement : ils ne mangent point du tendon de la hanche. Faisons de même spirituellement ; abstenons-nous de nous nourrir avec complaisance de ce qui est humiliant dans nos frères ; recherchons plutôt ce qui, en eux, est de Christ, la puissance plutôt que l’infirmité.

La rencontre avec Ésaü : 33. 1-11

Ésaü approche avec sa troupe ; l’épreuve décisive survient, mais Jacob le vainqueur est encore bien faible. Les liens qui l’attachent aux divers membres de sa famille le conduisent à prendre de surprenantes dispositions, mais il a malgré tout le courage d’aller en avant affronter son frère. Il s’aperçoit alors que Dieu l’a devancé, et qu’il a préparé le cœur d’Ésaü d’une façon merveilleuse, pour recevoir Jacob non point avec l’épée, mais avec les baisers et les larmes. Les présents ne servent à rien, Ésaü n’y porte aucune attention. La grâce et la fidélité de Dieu envers son serviteur ont suffi à tout, et Jacob reconnaît dans cet accueil si favorable la glorieuse intervention du Dieu de Peniel (verset 10 ; 32. 31).

La réserve de Jacob : 33. 12-16

Dieu a répondu à la prière de Jacob de la plus merveilleuse manière, mais Jacob ne le glorifie pas comme il le devraitPsaume 50. 15. Il parle de la délicatesse des enfants et de la fragilité des troupeaux. Il leur avait pourtant sérieusement fait presser le pas en fuyant devant Laban. Il parle d’aller à Séhir alors qu’il n’ira pas plus loin que Succoth. Il sait de toute manière que l’Éternel le ramène “dans cette terre-ci”, la terre promise et non pas en dehors, à Séhir. Il répond évasivement à la proposition de protection d’Ésaü, alors qu’il a une remarquable occasion de rendre témoignage des soins protecteurs du Dieu tout-puissant. En vérité, il lui reste encore une bonne étape à parcourir pour trouver, connaître et glorifier le Dieu de Béthel.

Genèse 32

1Et Laban se leva de bon matin, et il embrassa ses fils et ses filles, et les bénit ; et Laban s’en alla, et retourna en son lieu.

2Et Jacob alla son chemin. Et les anges de Dieu le rencontrèrent ; 3et Jacob dit, quand il les vit : C’est l’armée de Dieu. Et il appela le nom de ce lieu-là Mahanaïma.

4Et Jacob envoya devant lui des messagers à Ésaü, son frère, au pays de Séhir, dans la campagne d’Édom ; 5et il leur commanda, disant : Vous parlerez ainsi à mon seigneur Ésaü : Ainsi a dit ton serviteur Jacob : J’ai séjourné chez Laban, et m’y suis arrêté jusqu’à présent ; 6et j’ai des bœufs, et des ânes, du menu bétail, et des serviteurs et des servantes ; et je l’ai envoyé annoncer à mon seigneur, afin de trouver grâce à tes yeux.

7Et les messagers revinrent vers Jacob, disant : Nous sommes allés vers ton frère, vers Ésaü, et même il vient à ta rencontre, et 400 hommes avec lui. 8Et Jacob craignit beaucoup, et fut dans l’angoisse ; et il partagea le peuple qui était avec lui, et le menu bétail et le gros bétail, et les chameaux, en deux bandesb ; 9et il dit : Si Ésaü vient à l’une des bandes et la frappe, la bande qui restera pourra échapper. 10Et Jacob dit : Dieu de mon père Abraham, et Dieu de mon père Isaac ! Éternel, qui m’as dit : Retourne en ton pays et vers ta parenté, et je te ferai du bien ! 11Je suis trop petit pour toutes les grâces et pour toute la vérité dont tu as usé envers ton serviteur ; car j’ai passé ce Jourdain avec mon bâton ; et maintenant je suis devenu deux bandes. 12Délivre-moi, je te prie, de la main de mon frère, de la main d’Ésaü, car je le crains, de peur qu’il ne vienne et ne me frappe – la mère avec les fils. 13Et toi, tu as dit : Certes, je te ferai du bien, et je ferai devenir ta semence comme le sable de la mer, qui ne peut se nombrer à cause de son abondance. 14Et il passa là cette nuit ; et il prit, de ce qui lui vint sous la main, un présent pour Ésaü, son frère : 15200 chèvres, et 20 boucs ; 200 brebis, et 20 béliers ; 1630 chamelles allaitantes, et leurs petits ; 40 vaches, et dix taureaux ; 20 ânesses, et dix ânons. 17Et il les mit entre les mains de ses serviteurs, chaque troupeau à part, et il dit à ses serviteurs : Passez devant moi, et mettez de l’espace entre troupeau et troupeau. 18Et il commanda au premier, disant : Quand Ésaü, mon frère, te rencontrera, et t’interrogera, disant : À qui es-tu ? et où vas-tu ? et à qui sont ces [troupeaux] devant toi ? 19tu diras : À ton serviteur Jacob ; c’est un présent envoyé à mon seigneur Ésaü ; et voici, lui-même aussi [vient] après nous. 20Et il commanda de même au second, de même au troisième, de même à tous ceux qui suivaient les troupeaux, disant : Selon cette parole vous parlerez à Ésaü, quand vous le trouverez ; 21et vous direz aussi : Voici, ton serviteur Jacob [vient] après nous. Car il disait : Je l’apaiserai par le présent qui va devant moi, et après cela je verrai sa face ; peut-être qu’il m’accueillera favorablement. 22Et le présent passa devant lui ; mais, pour lui, il passa cette nuit-là dans le camp.

23Et il se leva cette nuit-là, et prit ses deux femmes, et ses deux servantes, et ses onze enfants, et passa le gué de Jabbok. 24Il les prit, et leur fit passer le torrent ; et il fit passer ce qui était à lui.

25Et Jacob resta seul ; et un homme lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore. 26Et lorsqu’il vit qu’il ne prévalait pas sur lui, il toucha l’emboîture de sa hanche ; et l’emboîture de la hanche de Jacob fut luxée, comme il luttait avec lui. 27Et il dit : Laisse-moi aller, car l’aurore se lève. Et il dit : Je ne te laisserai point aller sans que tu m’aies béni. 28Et il lui dit : Quel est ton nom ? Et il dit : Jacob. 29Et il dit : Ton nom ne sera plus appelé Jacob, mais Israëlc ; car tu as lutté avec Dieu et avec les hommes, et tu as prévalu. 30Et Jacob demanda, et dit : Je te prie, déclare-moi ton nom. Et il dit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là. 31Et Jacob appela le nom du lieu Penield : Car j’ai vu Dieu face à face, et mon âme a été délivrée. 32Et le soleil se levait sur lui comme il passait Peniel ; et il boitait sur sa cuisse. 33C’est pourquoi, jusqu’à ce jour, les fils d’Israël ne mangent point du tendon qui est sur l’emboîture de la hanche ; car il toucha l’emboîture de la hanche de Jacob sur le tendon.

Genèse 33

1Et Jacob leva ses yeux, et regarda ; et voici, Ésaü venait, et 400 hommes avec lui. Et il partagea les enfants entre Léa et Rachel et les deux servantes. 2Et il mit à la tête les servantes et leurs enfants, et puis Léa et ses enfants, et puis Rachel et Joseph. 3Et il passa devant eux, et se prosterna en terre par sept fois, jusqu’à ce qu’il soit proche de son frère. 4Et Ésaü courut à sa rencontre, et l’embrassa, et se jeta à son cou, et lui donna un baiser ; et ils pleurèrent. 5Et il leva ses yeux, et vit les femmes et les enfants, et dit : Que te sont-ils, ceux-là ? Et il dit : Ce sont les enfants que Dieu a donnése à ton serviteur. 6Et les servantes s’approchèrent, elles et leurs enfants, et se prosternèrent. 7Et Léa aussi s’approcha avec ses enfants, et ils se prosternèrent ; et ensuite Joseph et Rachel s’approchèrent, et se prosternèrent. 8Et il dit : Que veux-tu avec tout ce camp que j’ai rencontré ? Et il dit : C’est pour trouver grâce aux yeux de mon seigneur. 9Et Ésaü dit : J’ai [de tout] en abondance, mon frère ; que ce qui est à toi soit à toi. 10Et Jacob dit : Non, je te prie ; si j’ai trouvé grâce à tes yeux, prends mon présent de ma main, car c’est pour cela que j’ai vu ta face comme si j’avais vu la face de Dieu, et que tu m’as accueilli favorablement. 11Prends, je te prie, mon présentf qui t’a été amené ; car Dieu a usé de grâce envers moi, et j’ai de tout. Et il le pressa, et il le prit. 12Et [Ésaü] dit : Partons et allons-nous-en, et je marcherai devant toi. 13Et [Jacob] lui dit : Mon seigneur sait que les enfants sont délicats, et que je suis chargé de menu et de gros bétail qui allaite ; et si on les presse un seul jour, ils mourront – tout le troupeau. 14Que mon seigneur, je te prie, passe devant son serviteur ; et moi je cheminerai tout doucement au pas de ce bétailg qui est devant moi, et au pas des enfants, jusqu’à ce que j’arrive auprès de mon seigneur, à Séhir. 15Et Ésaü dit : Je te prie, que je laisse avec toi quelques-uns des gens qui sont avec moi. Et il dit : Pourquoi cela ? Que je trouve grâce aux yeux de mon seigneur ! 16Et Ésaü s’en retourna ce jour-là, par son chemin, à Séhir.

Notes

adeux armées ou camps.
bau v. 3 : armée.
cvainqueur (ou prince) de ✷Dieu.
dface de ✷Dieu.
eau v. 11 : user de grâce.
flitt. : ma bénédiction.
gpropr. : bien, possession (Exode 22. 7, 10).

(La Bible - Traduction J.N. Darby)