L’expression “la congrégation de l’Éternel” indique ici le rassemblement du peuple pour le combat, pour les fêtes et quelques autres occasions. Trois catégories de personnes en étaient formellement exclues :
Plusieurs prophètes ont annoncé un jugement sur Ammon et Moab à cause de leur haine contre IsraëlÉzéchiel 25. 1-7 ; Sophonie 2. 8-11. Par contre, les Édomites, parce qu’ils descendaient d’Ésaü, frère de Jacob, et les Égyptiens, parce que la famille de Jacob avait séjourné dans leur pays, pouvaient être reçus dès leur troisième génération (versets 8, 9).
La grâce de Dieu trouve toujours l’occasion de se manifester, et Ruth la Moabite en est une preuveRuth 1. 16 ; 4. 10. Maintenant, en contraste avec ces lois sévères, la lumière de la grâce divine brille d’autant plus ardemment. Chaque croyant, de quelque peuple qu’il soit, appartient à la famille de Dieu où “il n’y a ni Juif, ni Grec… ni esclave, ni homme libre” Galates 3. 28. L’origine ou la race du croyant ne jouent aucun rôle, seule compte la fidélité de la marche pour qu’un service puisse être agréé dans l’assemblée de Dieu.
La présence de l’Éternel au milieu de son peuple exigeait de la part de celui-ci de l’ordre, de la décence et de l’hygiène. Même le camp de l’armée devait être maintenu pur et salubre. Chaque soldat était tenu de se maintenir en état de pureté corporelle (versets 11, 12). Ce qui nous paraît comme une hygiène élémentaire (versets 13, 14) n’était pas chose courante à l’époque, mais Dieu le demande à son peuple afin que rien de malséant ne soit visible au milieu de lui ; c’est à cette condition que la victoire est promise (verset 15).
Nous aussi, nous sommes exhortés à être saints dans toute notre conduite, comme est saint celui qui nous a appelés1 Pierre 1. 15. La sainteté pratique honore Dieu et elle est la condition de notre victoire sur Satan. Elle correspond à la cuirasse de la justice, une des pièces maîtresses de l’armure complète de DieuÉphésiens 6. 14. Dieu ne saurait tolérer une conduite malséante ou impure de la part des siens, sinon il sera contraint de nous discipliner comme un père le fait à l’égard de ses enfantsHébreux 12. 7. D’une manière générale, le Seigneur nous enjoint : “Que toutes choses se fassent avec bienséance et avec ordre” 1 Corinthiens 14. 40.