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Les commandements donnés par l’Éternel devaient être observés continuellement, motivés par l’amour pour Dieu. Leur transmission aux générations successives était garante d’une prolongation de vie (verset 2). Écouter, garder et pratiquer est maintes fois répété dans le livre du Deutéronome. Même sous le régime de la loi, Dieu désirait plus qu’une obéissance formelle et froide, il désirait que les affections soient engagées. Ce commandement d’amour est placé là comme un condensé de la loi tout entière (verset 5).
Le Seigneur Jésus, répondant à un docteur de la loi, lui dit que toute la loi et les prophètes dépendent de deux commandements : “Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur… Tu aimeras ton prochain comme toi-même” Matthieu 22. 37-40. Quand mon cœur est disposé à recevoir la parole de Dieu, elle y produit de saintes affections et le désir de les traduire par l’obéissance : “J’ai caché ta parole dans mon cœur, afin que je ne pèche pas contre toi” Psaume 119. 11.
Pour apprécier chaque service accompli pour lui, Dieu regarde au cœur et apprécie l’amour qui nous anime. L’apôtre Paul disait : “L’amour du Christ nous étreint” 2 Corinthiens 5. 14. Les offrandes pour la construction du tabernacle devaient aussi être apportées par amour : “Que tout homme qui a un esprit libéral apporte l’offrande… Et tout homme que son cœur y porta, et tous ceux qui avaient un esprit libéral vinrent et apportèrent l’offrande de l’Éternel” Exode 35. 5, 21.
L’Israélite avait le devoir de faire connaître cette loi à ses fils et à ses petits-fils, c’est-à-dire de leur transmettre la révélation de Dieu. Abraham, bien avant que la loi ne soit donnée, avait déjà conscience de cette obligation. Dieu dit : “Je le connais, et je sais qu’il commandera à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Éternel, pour pratiquer ce qui est juste et droit” Genèse 18. 19.
Parler de l’enseignement divin à la maison, dans le chemin, au coucher et dès le lever (verset 7), démontrait combien la parole de Dieu était appréciée et aimée ; elle pouvait ainsi être inculquée aux enfants. Inculquer un enseignement, c’est le présenter avec patience et persévérance, en montrant aussi la joie qu’on y trouve dans notre manière de l’appliquer à la vie quotidienne. Ces commandements, tenus toujours devant les yeux et, pour ainsi dire, à portée de main à tout moment de la vie, devaient aussi être un témoignage au dehors : “Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes” (verset 9).
Un devoir sacré pour tous les parents croyants est d’enseigner la Parole à leurs enfants. Cet enseignement sera toujours accompagné de l’exemple, dans la joie et avec douceur : “Pères, ne provoquez pas vos enfants, mais élevez-les dans la discipline et sous les avertissements du Seigneur” Éphésiens 6. 4.
L’apôtre Paul priait continuellement le Seigneur pour que les croyants soient “remplis de la connaissance de la volonté de Dieu… pour marcher d’une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous égards, portant du fruit en toute bonne œuvre” Colossiens 1. 9, 10. Quand les enfants devenus adultes seront en contact avec la philosophie de ce monde et sa séduction, une bonne connaissance de la parole de Dieu leur permettra de faire les bons choix entre le bien et le mal.
Dieu maintient toujours ses promesses, qu’elles soient faites aux patriarches, à Israël ou à l’Église. “Celui qui a promis est fidèle” Hébreux 10. 23. Notre foi se fonde sur des choses certaines et non sur un vague espoir ; elle est “l’assurance des choses qu’on espère et la conviction de celles qu’on ne voit pas” Hébreux 11. 1. La fidélité de l’Éternel est certaine, mais le peuple y répondra-t-il ?
Les Israélites n’avaient pas bâti les grandes et bonnes villes qu’ils allaient habiter ; ils n’en avaient pas rempli les maisons, ni n’avaient creusé les puits ou planté les vignes et les oliviers (versets 10, 11). Tout était un don de la grâce de Dieu, un signe de sa faveur. Le risque est toujours grand d’oublier les bienfaits de Dieu ; prenons-y gardePsaume 103. 2. Israël avait eu des preuves évidentes de la bonté de Dieu envers lui. Moïse le rappelle au peuple une fois de plus (verset 12).
Nous ne devons jamais oublier que tout vient de Dieu. Malheur à qui l’oublie et porte ailleurs ses regards et ses affections ; Dieu est un Dieu jaloux (verset 15). Il donne richesse et abondance, mais il attend en retour l’hommage qui lui est dû, et réservé à lui seul (verset 13). Il compte également sur la pleine confiance des siens (verset 16). Le Seigneur Jésus en a laissé l’exemple au jour de la tentation : la parole de Dieu était dans son cœur, elle était sa vieMatthieu 4. 7, 10.