Tous deux s’occupent du troupeau de Dieu (1 Pierre 5. 2) et apportent aux croyants de la nourriture et des soins spirituels.
Mais être pasteur est un don de grâce de Dieu (Éphésiens 4. 11) : c’est une capacité spirituelle particulière, donnée à un croyant pour l’édification du corps de Christ, pour le bien de l’Église tout entière. Il n’est jamais parlé dans la Bible d’être pasteur d’une église locale. Un pasteur a un cœur, un message, un ministère pour chaque membre du corps de Christ vers qui le Seigneur l’envoie. Par ailleurs, le ministère pastoral n’est jamais directement associé, dans la Parole de Dieu, avec l’autorité.
Être ancien (ou surveillant) est une charge ou un service qui est toujours présenté en lien avec une église (ou assemblée) locale, où plusieurs exercent ce service (Actes 14. 23 ; 20. 17 ; Philippiens 1. 1 ; Jacques 5. 14 ; Tite 1. 5). Les anciens possèdent une autorité qui doit être reconnue : les jeunes gens doivent leur être soumis (1 Pierre 5. 5).
Les anciens étaient autrefois désignés par les apôtres (Actes 14. 23) ou leurs envoyés (Tite 1. 5), selon des qualités morales décrites notamment en 1 Timothée 3. 1-7 et Tite 1. 5-9. Leur autorité venait donc à la fois de leur désignation apostolique et de leur comportement exemplaire. Aujourd’hui, puisqu’il n’y a plus d’apôtre et que la Bible ne nous a pas laissé d’instruction pour nommer des anciens, il semble qu’il faille non pas chercher à désigner des anciens, mais reconnaître les qualités morales de certains de nos frères, pour nous soumettre à leur autorité (1 Thessaloniciens 5. 12 ; 1 Corinthiens 16. 15-16). L’autorité morale est bien plus importante que toute autre autorité dépendant d’un titre ou d’une nomination.