Au chapitre 10 de l’Évangile selon Jean, le Seigneur Jésus se présente lui-même comme le bon Berger qui laisse sa vie pour les brebis. En contraste, il parle aussi de l’homme qui reçoit un salaire. « Moi, je suis le bon berger : le bon berger laisse sa vie pour les brebis. Mais l’homme qui reçoit un salaire et qui n’est pas le berger, à qui les brebis n’appartiennent pas en propre, voit venir le loup, abandonne les brebis et s’enfuit ; alors le loup s’empare des brebis, et il les disperse. S’il s’enfuit, c’est parce qu’il reçoit un salaire et ne se met pas en souci des brebis » (v. 11-13). Puisque l’homme qui reçoit un salaire prend soin des brebis seulement pour en retirer un profit personnel, il ne s’en préoccupe pas beaucoup. Il n’est en tout cas pas prêt à donner sa vie pour elles comme le fait le bon Berger. Il est donc nécessaire de se poser les questions suivantes : Est-ce que je fais ce travail comme l’ouvrier salarié ou comme le bon Berger ? Est-ce que j’accomplis ce service pour gagner de l’argent afin de pouvoir vivre (ou pire encore, afin de m’enrichir), pour acquérir une notoriété ou bien est-ce que je suis prêt à tout donner pour le bien spirituel des croyants ? Certes, la Bible nous enseigne que « l’ouvrier est digne de son salaire » (Luc 10. 7 ; 1 Timothée 5. 18), mais pour autant, la motivation du serviteur ne doit jamais être l’argent.