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Petit manuel du pasteur
A. Blok

Le Seigneur sus a non seulement donné sa vie pour que ses brebis puissent avoir la vie éternelle, mais aussi il en prend soin chaque jour. Il s’occupe de chacun des croyants et pourvoit à tous leurs besoins pendant qu’ils sont dans le sert hostile qu’est ce monde. Le Psaume 23 nous montre ce que le Seigneur, le bon Berger, fait pour ses brebis jour après jour. Il est ainsi le mole pour les pasteurs, leur montrant comment ils devraient servir les brebis que le Seigneur a confiées à leurs soins, et s’employer à les nourrir et les guider. Ce psaume devrait susciter des questions chez ceux à qui le Seigneur a confié un troupeau :

  • « L’Éternel est mon berger, je ne manquerai de rien » (v. 1). Est-ce que les croyants dont je prends soin peuvent en dire autant sur la manière dont je m’occupe d’eux ? Est-ce que je ussis vraiment à satisfaire tous leurs besoins spirituels ?
  • « Il me fait reposer dans de verts turages » (v. 2a). Les brebis ne peuvent pas se reposer si elles ne sont pas rassasiées. Qu’est-ce que je donne à manger spirituellement aux croyants qui m’ont é confiés ? Est-ce que je leur donne de bonnes choses : « le pur lait de la Parole » (Pierre 2. 2) ? Ou bien est-ce que je leur donne des choses qui ne viennent pas de la Bible, c’est-à-dire mes𝆣opinions personnelles, ou des𝆣enseignements non bibliques qui me seraient impos par des surieurs hrarchiques, ou encore des paroles qui flattent leurs𝆣oreilles (Timothée 4. 3, 4) ? Ou peut-être est-ce que je parle de manière à ne pas ranger l’auditoire, pour ne pas perdre des files ? Les brebis se reposent lorsqu’elles sont en paix. Est-ce que l’état de leur vie personnelle et de la vie collective est tel qu’elles peuvent se reposer paisiblement ? Ou bien y a-t-il des conflits et des luttes ? Les problèmes entre croyants ont des percussions sur toute l’assemblée.
  • « Il me ne à des𝆣eaux paisibles » (v. 2b). Est-ce que j’utilise l’eau pure et fraîche de la Parole pour satisfaire la soif des croyants ?
  • « Il restaure mon𝆣âme » (v. 3a). Est-ce que j’ai le sir de conforter ou de relever ceux qui ont des blessures ou des souffrances dans leur vie, dans leur couple ou dans leur foyer ? Est-ce que je connais bien leur état, leurs besoins et leurs soucis ? Est-ce que je consacre du temps à m’occuper d’eux ?
  • « Il me conduit dans des sentiers de justice » (v. 3b). Est-ce que j’ai moi-même un comportement droit et juste pour guider d’autres croyants de manière irréprochable et sans faire de discrimination entre les personnes ? Est-ce que je connais le droit chemin afin d’être un mole et un guide pour les𝆣autres ?
  • « me quand je marcherais par la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrai aucun mal ; car tu es avec moi : Ta houlette et ton ton, ce sont eux qui me consolent » (v. 4). Suis-je prêt à faire face au danger afin de proger les brebis ? Est-ce que je connais les moyens cessaires pour les proger, les guider et les corriger ? Est-ce que j’utilise ces ressources, sans blesser ni courager ?
  • « Tu dresses devant moi une table en la présence de mes𝆣ennemis » (v. 5a). Alors que, sur cette terre, les croyants sont en territoire ennemi, qu’on se moque d’eux et qu’on les prise, est-ce que je leur présente une bonne nourriture spirituelle ? Est-ce que je les encourage à venir près du Seigneur sus ?
  • « Tu as oint ma te d’huile » (v. 5b). Quelquefois des brebis ont des blessures et des maladies qui cessitent un rede approprié, appliqué avec amour et douceur. Suis-je capable de faire cela ?
  • « Ma coupe est comble » (v. 5c). Est-ce que le cœur des croyants dont je m’occupe borde de louange envers Dieu pour ce qu’il fait pour eux, y compris pour ce dont ils ficient de la part des pasteurs que Dieu leur a donnés ?
  • « Oui, la bon et la grâce me suivront tous les jours de ma vie, et mon habitation sera dans la maison de l’Éternel pour de longs jours » (v. 6). Ces paroles sont expries par un croyant qui est en curi, satisfait et bien soigné, entou de tendresse par un Dieu d’amour.

Si les brebis se plaignent, qui est responsable ?

Puisque nous faisons tous partie du troupeau du Seigneur, nous devrions, comme les brebis de ce Psaume 23, avoir une attitude de confiance envers le bon Berger, et de reconnaissance pour ses soins merveilleux. Mais malheureusement, nous sommes souvent insatisfaits et nous nous plaignons. C’est notre faute, et non la sienne, car c’est un Berger parfait.

De me, les croyants que Dieu a confiés à mes soins ne sont souvent pas satisfaits ni heureux. Puis-je alors dire dans ce cas que c’est forment leur faute ? Non : en tant que pasteur, je devrais peut-être me demander : « Est-ce moi le responsable ? Suis-je vraiment en train de suivre l’exemple du bon Berger, pour l’honneur et la gloire de Dieu ? »

Une remise en question

Ces questions devraient nous𝆣amener à constater que nous𝆣imitons bien imparfaitement le parfait mole du bon Berger. En ali, nous ne pouvons pas compter sur nos comtences personnelles pour nous𝆣occuper des croyants. Cependant, ce constat douloureux ne doit pas nous courager, mais au contraire, nous𝆣inciter à rechercher l’énergie spirituelle auprès du Seigneur. Si le Maître nous a appes et nous a chars d’accomplir un service pastoral pour lui, il nous donnera les capacis spirituelles pour le servir. Nous n’avons pas à nous faire d’illusions sur nos propres capacis, mais nous pouvons faire confiance au Seigneur. « Notre capaci vient de Dieu » (Corinthiens 3. 5).