De magnifiques promesses sont données au peuple, mais sous condition d’obéissance et de fidélité. Déjà lors du don de la loi en Horeb, Dieu avait dit : “Si vous écoutez attentivement ma voix et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez en propre d’entre tous les peuples… vous me serez un royaume de sacrificateurs et une nation sainte” Exode 19. 5, 6.
Pour Israël, peuple terrestre, les bénédictions étaient pour la terre : familles nombreuses et prospères, beaux troupeaux, abondantes récoltes et absence de maladies. Cette dernière promesse était vraiment extraordinaire : “L’Éternel éloignera de toi toute maladie” (verset 15). C’est ce que Dieu avait déjà dit : “Vous servirez l’Éternel… et j’ôterai la maladie du milieu de toi” Exode 23. 25. Le peuple n’a guère montré une obéissance suffisante pour que Dieu puisse réaliser cette promesse.
Depuis toujours, les maladies, conséquence du péché, ont frappé tous les hommes, les croyants comme les incrédules. Les maladies ne seront abolies que sous le règne millénaire. Le Seigneur en a fourni une anticipation quand, durant son ministère, il allait de lieu en lieu, “guérissant toute sorte de maladies et toute sorte de langueurs parmi le peuple” Matthieu 4. 23.
L’Église n’est pas sous le régime de la loi comme l’était Israël. Nos bénédictions ne sont pas terrestres, mais nous avons une position en Christ acquise pour toujours, et l’amour de Dieu envers nous est immuable ; néanmoins, nous avons le devoir de servir notre Seigneur avec humilité et d’un cœur intègre. Ce que nous sommes en Christ doit être visible pour le monde, et ce sera pour la gloire de Dieu.
Prétendre aujourd’hui que les croyants ne peuvent pas être malades ou qu’ils sont assurés de guérir est une erreur. Il n’y a aucune promesse dans ce sens, et notre foi ne doit se baser que sur des promesses précises du Seigneur. Le verset d’Ésaïe qui dit : “Il a porté nos langueurs et s’est chargé de nos douleurs” Ésaïe 53. 4 s’applique particulièrement aux miracles que le Seigneur faisait, comme le déclare l’évangile : “Il guérit tous ceux qui se portaient mal ; en sorte que fut accompli ce qui a été dit par Ésaïe le prophète : Lui-même a pris nos langueurs et a porté nos maladies” Matthieu 8. 16, 17. Le croyant peut être guéri ou non, selon le plan de Dieu pour sa vie. Souvent, à travers une longue maladie, Dieu enseigne les siens et les fait croître dans la foi. Paul n’a pas été guéri de son infirmité, et il a pu s’en réjouir quand il en a compris la raison2 Corinthiens 12. 8, 9.
Le souvenir des délivrances passées doit servir à renforcer la foi : “Souviens-toi de ce que l’Éternel, ton Dieu, a fait… ainsi fera l’Éternel, ton Dieu, à tous les peuples dont tu as peur” (versets 18, 19). Dieu lui-même combattra pour Israël avec la même puissance qu’il avait déployée contre le Pharaon et les Égyptiens. Rien ne pourra l’empêcher de détruire toutes ces nations de Canaan en se servant de moyens d’apparence insignifiante, par exemple les frelons qui feront mourir tous ses habitants jusqu’aux derniers qui se seraient cachés (verset 20). La destruction ne sera pas immédiate, pour éviter que ces territoires restent inoccupés et soient envahis par les bêtes sauvages (verset 221). Le plan de Dieu est très précis : aucun détail n’est négligé, afin que son peuple puisse connaître une vie aisée et sereine dans la terre de la promesse.
De même, aucun détail de notre vie n’échappe à notre Dieu et Père ; il veut nous rendre victorieux de l’ennemi et bénir nos âmes. En maintes occasions, nous avons été les bénéficiaires de la fidélité et de la puissance de Dieu. N’oublions pas ces belles expériences ; qu’elles nous fortifient, nous encouragent et nous amènent à la reconnaissance ! Mais le jour le plus important de notre vie est certainement celui où nous avons été délivrés “du pouvoir de Satan” Actes 26. 18 et de la mortHébreux 2. 14. Ce salut est la preuve par excellence de l’amour de Dieu pour nous. Aussi l’apôtre Paul peut-il affirmer : “Celui même qui n’a pas épargné son propre Fils mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous fera-t-il pas don aussi, librement, de toutes choses avec lui ?” Romains 8. 32 La base de notre tranquillité est la confiance en Dieu, toujours fidèle à ses promesses.
Moïse répète encore une fois que les idoles doivent absolument être détruites. L’usage même de l’or et de l’argent dont elles sont ornées peut être un piège et une occasion de pécher. Rien d’abominable ou de maudit ne doit entrer dans la maison des Israélites, parce que cette malédiction retomberait sur eux.
Cela reste important de nos jours. C’est notre devoir d’avertir chacun du danger couru si un objet d’occultisme ou de vénération idolâtre est gardé dans la maison. Il doit être détruit si l’on veut avoir la paix et jouir pleinement du Seigneur. Les croyants d’Éphèse ont agi de même sitôt après leur conversion : “Plusieurs aussi de ceux qui s’étaient adonnés à des pratiques curieuses, apportèrent leurs livres et les brûlèrent devant tous” Actes 19. 19. D’une façon générale, il importe absolument de ne point introduire dans nos maisons ce qui serait une offense pour le Seigneur et détournerait de lui notre cœur.