Cette deuxième partie du livre de Josué (chapitres 6 à 12) se termine par l’énumération des victoires après le combat. Jusque-là, il s’agissait pour nous de remporter la victoire sur les ennemis par la puissance du Saint Esprit. Maintenant, nous sommes conduits à reconnaître l’étendue et la valeur du pays de la promesse (les lieux célestes).
Engagé dans le combat, le chrétien n’est pas occupé à dénombrer les victoires. Il s’agit d’abord d’atteindre le but. Il faut faire une chose, une seule, en oubliant les choses qui sont derrièrePhilippiens 3. 13, 14. Mais, à l’issue des combats, le regard peut se porter en arrière pour mesurer l’étendue de la grâce de Dieu qui aura opéré pour nousPsaume 90. 17 ; Ésaïe 26. 12.
Dans l’énumération des victoires, la Parole commence par le pays à l’orient du Jourdain, celui des plaines de Galaad. Deux rois sont mentionnés :
Ce pays devient la possession des deux tribus et demie restées en deçà du Jourdain. C’était l’écho de ces premières victoires d’Israël qui avait mis en mouvement le cœur de Rahab par la foi vers Dieu et vers son peuple (2. 9, 10). Après avoir entendu ces nouvelles, les Gabaonites chercheront plus tard à s’introduire par ruse parmi le peuple de Dieu (9. 10).
Les victoires sur ces ennemis et la répartition de leur pays aux deux tribus et demie sont attribuées ici à Moïse (verset 6), et le nom même de Josué n’est pas mentionné. Moïse nous parle de Christ s’occupant des siens sur la terre, tandis que Josué nous présente le Sauveur ressuscité qui nous fait goûter les bénédictions célestes en lui. Les chrétiens dont le cœur reste attaché au monde ne peuvent pas jouir du ciel avec Christ, le vrai Josué, car ils n’ont pas spirituellement franchi le Jourdain avec lui.
La deuxième partie du chapitre contient la liste des trente et un rois ayant régné sur les six nations déjà mentionnées plus haut (9. 1 ; 11. 8) et habitant dans le pays proprement dit, c’est-à-dire à l’ouest du Jourdain.
C’est le souvenir, par ordre, des expériences et des victoires du peuple d’Israël pendant cette phase de conquête.
D’abord, le rappel des deux premières villes (Jéricho et Aï) qui symbolisent la puissance de l’ennemi, détruite par Christ à la croix (chapitre 6-8).
Ensuite, les cinq villes des rois des Amoréens montés contre Israël après l’alliance avec Gabaon (chapitre 9, 10). Parmi celles-ci, Jérusalem, la ville du grand roi, vient naturellement la première, suivie de
Les vingt autres noms comprennent les quatre rois du nord qui avaient participé à la coalition de Hatsor (chapitre 11). Les autres, d’après la situation de leurs villes, appartenaient probablement à la même région du pays. On y relève les noms de :
Ainsi se termine cette première partie du livre qui relate les victoires d’Israël sur tous ses ennemis, sous la conduite de Josué, type de Christ.
“Car il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous les ennemis sous ses pieds : le dernier ennemi qui sera aboli, c’est la mort” 1 Corinthiens 15. 25, 26.
“Car il a assujetti toutes choses sous ses pieds” 1 Corinthiens 15. 27.
Beaucoup d’instructions pratiques nous y ont été données :
Christ a vaincu pour nous tous les ennemis. Il désire maintenant que nous remportions chaque jour la victoire sur eux tous.