L’Éternel avait appelé Moïse une seconde fois sur la montagne de Sinaï, en lui demandant de tailler deux tables de pierre comme les premières qu’il avait dû briser. Une arche de bois devait être préparée pour les recevoir (versets 1-3) 1. Après avoir reçu ces tables à la fin des quarante jours et quarante nuits passés sur la montagne (verset 10), Moïse était redescendu et les avait aussitôt mises dans l’arche : “Elles sont là, comme l’Éternel me l’avait commandé” (verset 5). Notons que les paroles inscrites sur ces nouvelles tables étaient identiques à celles des premières. Les exigences divines sont immuables, mais elles n’ont pu être réalisées que par Jésus.
Ce précieux coffret de bois entièrement plaqué d’or, appelé l’arche de l’alliance, était construit selon des indications précises et détailléesExode 25. 10-22. Il est l’une des plus éloquentes figures du Seigneur Jésus. Les tables de la loi mises dans l’arche témoignaient que Jésus seul, Fils de Dieu et homme parfait, serait en mesure d’observer la loi de Dieu, tandis que l’homme en était complètement incapable. “C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au-dedans de mes entrailles” Psaume 40. 9. Étant devenu homme, Jésus Christ, et lui seulement, a accompli toute la volonté de Dieu. Aussi le Père a-t-il trouvé son plaisir en luiÉsaïe 42. 21 ; Matthieu 3. 17 ; 17. 5.
La mort d’Aaron est à peine rappelée au verset 6. Nous savons qu’il est mort sur la montagne de Hor où il est monté avec Moïse et Éléazar. Là, il a été dépouillé de ses vêtements sacerdotaux dont son fils Éléazar a été revêtuNombres 20. 22-28. Aaron, comme Moïse, n’a donc pas pu entrer en Canaan, et pour les mêmes raisonsNombres 20. 12.
Les versets 6 et 7 sont une parenthèse intercalée indépendamment de l’ordre chronologique. Le choix de la tribu de Lévi mise à part pour le service du tabernacle se trouve ainsi associé à la mention de la mort d’Aaron pour montrer le maintien de cette fonction. La succession des générations n’implique pas la cessation du service qui assure la relation du peuple avec son Dieu.
L’Éternel s’est réservé l’entière tribu de Lévi en lieu et place des premiers-nés. Le rôle de cette tribu est remarquable :
La part des Lévites était dans le sanctuaire ; l’Éternel lui-même était leur héritage (verset 9). C’est aussi la part du croyant aujourd’hui : “Porter l’arche de l’alliance de l’Éternel”, n’est-ce pas porter Christ en honneur dans l’Église et devant le monde, en témoignage et en services variés ? “Se tenir devant l’Éternel pour faire son service”, n’est-ce pas, maintenant, participer au culte par le ministère de l’Esprit, dans la lumière du Seigneur ? Si Dieu est servi avec amour dans sa maison, il en résultera une entière bénédiction pour les siens à la gloire de son nom.
La médiation de Moïse et de la sacrificature a rendu possible le maintien des relations entre le Dieu juste et un peuple de cou roide (verset 10). Nous aussi nous avons un souverain sacrificateur dans le ciel, Jésus, le Fils de Dieu, qui intercède pour nous et par lequel nous obtenons miséricorde et trouvons grâce pour avoir du secours au moment opportunHébreux 4. 14-16. Son office assure à tous les croyants délivrance et protection jusqu’à l’entrée dans le reposHébreux 7. 25.