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Essayer maintenant
Des flammes, des ténèbres, des nuées et une profonde obscurité avaient accompagné la promulgation de la loi en Horeb (verset 11). Ce jour-là, aucun visage n’avait été vu sur la montagne, Dieu n’était apparu sous aucune forme ; il avait seulement parlé : écouter sa parole était ce qui importait. Israël ne devait donc représenter Dieu d’aucune manière : “Prenez garde à vous, de peur… que vous ne vous fassiez une image taillée, la forme d’une chose quelconque… Car l’Éternel, ton Dieu, est un feu consumant, un Dieu jaloux” (versets 23, 24). L’idolâtrie serait une cause de ruine pour Israël ; elle amènerait la dispersion du peuple parmi les nations et le réduirait à un tout petit nombre (verset 27) ; ce qui est effectivement arrivé !
Même s’il doit parler des jugements qui frapperont Israël à cause de son infidélité (verset 26), Moïse rappelle au peuple que Dieu est miséricordieux et qu’il n’oubliera pas l’alliance faite avec leurs pères (verset 31). Il est toujours prêt à intervenir en faveur des siens, dès le premier signe de repentance et d’humiliation. “Vous chercherez l’Éternel, ton Dieu ; et tu le trouveras, si tu le cherches de tout ton cœur… A la fin des jours, tu retourneras à l’Éternel, ton Dieu, et tu écouteras sa voix… il ne t’abandonnera pas et ne te détruira pas” (versets 29-31).
Dans un temps futur, Israël sera effectivement rétabli quand il se repentira de la mise à mort du Messie. Dieu le reconnaîtra à nouveau comme son peuple et le placera au centre du monde, sous le glorieux règne de Christ. “Jacob prendra racine, Israël fleurira et poussera… Le rédempteur viendra à Sion, et vers ceux qui, en Jacob, reviennent de leur rébellion” Ésaïe 27. 6 ; 59. 20.
Dans la période actuelle, non seulement il ne peut être fait une représentation de la divinité, mais la relation du croyant avec son Dieu est de nature entièrement spirituelle. Le Seigneur Jésus l’a enseigné à la femme de Samarie en lui disant : “Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité” Jean 4. 24.
Les Israélites avaient de nombreux et puissants motifs pour être obéissants à l’Éternel. Moïse le leur rappelle à plusieurs reprises pour les inciter à la fidélité et à l’obéissance : Y a-t-il jamais eu, dans l’histoire, un peuple qui ait entendu la voix de Dieu et soit demeuré en vie (verset 33) ? Y a-t-il jamais eu un Dieu qui ait acquis pour lui une nation par des signes et des prodiges, par la guerre et par de grandes terreurs, pour déposséder d’autres peuples plus grands et plus forts afin de lui donner leur pays (verset 34) ? Plus que cela encore, ce Dieu puissant est un Dieu d’amour (verset 37). Il n’y a donc pas d’autre Dieu que lui, ni d’autre possibilité d’être heureux que d’obéir à ses commandements.
Combien de fois, dans le N.T., le Saint Esprit place devant nous les très grands motifs d’aimer le Seigneur et de le servir ! Son service d’amour, son dévouement jusqu’à la mort, ses consolations, ses promesses et l’espérance de sa gloire, n’est-ce pas suffisant pour nous attacher à lui ? “Christ a souffert pour vous, vous laissant un modèle, afin que vous suiviez ses traces” 1 Pierre 2. 21. Engageons-nous donc résolument à sa suite dans le chemin où l’obéissance l’a conduit. Nous y trouverons le vrai bonheur et la prospérité spirituelle pour nous et nos familles (verset 40) ; nous serons aussi stimulés pour un vrai témoignage vis-à-vis du monde qui nous entoure.
Trois villes de refuge sont choisies à l’est du Jourdain, une pour chacune des tribus de Ruben, Gad et Manassé. Trois autres villes devront être ajoutées dans les territoires à l’occident du Jourdain, mais, avant leur conquête, Moïse s’empresse de désigner déjà ces trois premières. C’est une démonstration de la grâce de Dieu qui prévaut en tout temps. Quiconque avait tué quelqu’un involontairement et sans préméditation, devait se réfugier dans l’une de ces villes. Les parents de la victime auraient pu venger sa mort en tuant l’homicide ; mais ils ne pouvaient pas l’atteindre s’il se trouvait dans la ville de refuge. L’argument est développé plus amplement au chapitre 19 ; nous l’étudierons alors en détail.
Le résumé des premières victoires d’Israël depuis la sortie d’Égypte et la mention des vastes territoires déjà conquis devaient rappeler au peuple, une fois de plus, la fidélité et la puissance de son Dieu. C’était aussi une démonstration des résultats bénis de la soumission à l’autorité divine.
Ne nous lassons pas de nous remémorer tout ce que Dieu a fait pour nous : l’œuvre de notre salut par Jésus Christ, les soins dont il nous a entourés, les manifestations de sa fidélité et de son amour. Cela alimentera dans nos cœurs des accents de louange et nous incitera à demeurer fidèles à notre Dieu.