Deux notions essentielles apparaissent au cours de la lecture de ce livre :
1. Le nombre de fois où il est dit : “L’Éternel parla à Moïse”, “à Moïse et Aaron” ou “à Aaron” : la parole de Dieu était le guide indispensable du peuple et de ceux qui le conduisaient pendant sa marche dans le désert. Durant le voyage que nous effectuons dans ce monde, qu’il s’agisse de notre conduite personnelle ou de notre vie collective, la parole de Dieu nous est tout aussi indispensable.
2. Les différentes occasions où la grâce de Dieu intervient pour l’encouragement et la consolation de son peuple : au-delà des quelques témoignages de la grâce que nous avons pu relever au cours de notre lecture, il appartient au lecteur assidu de la découvrir dans maintes occasions. Ce fut l’expérience d’Israël au désert, ce peut être aujourd’hui notre expérience quotidienne si nous ouvrons les yeux pour voir notre Dieu agir. Cette grâce éclate particulièrement dans trois chapitres :
chapitre 33 : l’Éternel a accompagné son peuple, le conduisant par sa main, lui dispensant tous les soins dont il avait besoin, le protégeant et le nourrissant.
chapitre 19 : pour pallier les souillures contractées par tous les contacts possibles avec la mort, Dieu donna une merveilleuse ressource de grâce, l’eau de purification préparée avec la cendre d’une génisse.
chapitre 15 : au moment même où le peuple était sanctionné pour sa méfiance et son incrédulité, étant obligé d’errer quarante ans dans le désert, l’Éternel parlait du jour où Israël serait entré dans le pays : en dépit de nos défaillances qui peuvent ralentir notre progression vers le ciel, le propos de Dieu s’accomplit immanquablement.
“Or à celui qui a le pouvoir de vous garder sans que vous bronchiez et de vous placer irréprochables devant sa gloire avec abondance de joie, – au seul Dieu, notre Sauveur, par notre seigneur Jésus Christ, gloire, majesté, force et pouvoir, dès avant tout siècle, et maintenant, et pour tous les siècles ! Amen.” Jude 24, 25