La terre promise était en vue depuis déjà quelque temps (22. 1). Avant de donner les dernières instructions pour la conquête et l’installation dans le pays (33. 50 – 35. 34), l’Éternel invita Moïse et les fils d’Israël à regarder le long chemin parcouru depuis le départ d’Égypte, quarante ans auparavant. 41 étapes sont mentionnées, dont moins de la moitié se trouvent dans d’autres passages du Pentateuque1 ; aujourd’hui plusieurs sont impossibles à situer avec précision car leur nom a été oublié. L’œil de l’Éternel était sans cesse sur son peuple. A tout moment Dieu savait exactement où Israël se trouvait. Quelle preuve de l’omniscience de DieuPsaume 139. 1-12 ; 11. 4 et de son intérêt pour son peuple !
En est-il différemment aujourd’hui ? Non, Dieu veille de la même manière sur son peuple céleste bien-aimé en marche vers le ciel :
« Ta sagesse, ta grâce et ton pouvoir s’unissent
Pour nous conduire au séjour bienheureux.
O Dieu ! jamais pour nous tes soins ne s’affaiblissent :
La nuit, le jour, tu nous suis de tes yeux ».
Peut-être nous semble-t-il parfois que nos vies se déroulent sans faits saillants ; les années succèdent aux années et les souvenirs s’estompent. Mais notre Dieu et Père nous suit constamment, en tout temps, en tout lieu, et il se souvient. Un jour, tout sera mis en lumière ; le film de notre vie sera déroulé devant le tribunal de Christ2 Corinthiens 5. 10 ; cette vision, qui serait insoutenable aujourd’hui, nous remplira d’une reconnaissance éternelle pour notre Seigneur qui nous a portés et supportés pendant toutes les étapes de notre vie terrestre.
L’accent est mis dans cette longue énumération sur “les départs” (verset 2). La nuée conduisait les fils d’Israël vers un but précis, Canaan, mais ceux-ci ne savaient pas où elle ferait étape (9. 17) ; l’important pour eux était de partir !
Notre tendance spontanée n’est que trop de stationner, de nous installer dans la routine et de refuser l’effort qu’implique toute avancée spirituelle dans le chemin moral qui nous conduit au ciel. Mais notre Dieu veut que nous avancions “vers l’état d’hommes faits”, sans en rester aux “premiers rudiments” Hébreux 5. 12-14 ; 6. 1-3.
“Ah ! s’il est vrai que pieds ont laissé
Mille faux pas empreints sur la poussière ;
Combien de fois, au lieu de me punir
Tes tendres soins, ta pitié qui déborde,
N’ont dans mon cœur laissé qu’un souvenir,
Le souvenir de ta miséricorde !”
A la fin de cette lecture, nous invitons chaque lecteur à réfléchir sur sa vie ; les années passées ont-elles été :
Notre vie a sans doute été un mélange de ces divers éléments… Et comment avons-nous à cœur de vivre les instants qui nous séparent encore du retour de notre Sauveur ?