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J'ai vu tes larmes... et je te guérirai
S. Fayard
Beaucoup marchent (je vous le disais souvent et maintenant je le dis même en pleurant) comme des ennemis de la croix du Christ. (Philippiens 3. 18)

Dans un monde marqué par les conséquences du péché, les chrétiens versent des pleurs comme les autres hommes.

Mais ils connaissent aussi des souffrances particulières, car ils portent le nom de Jésus (Actes 5. 41 ; 14. 22), souffrances parfois liées à la persécution et à la moquerie : « Mes larmes ont été mon pain, jour et nuit, quand on me disait tout le jour : Où est ton Dieu ? » (Psaume 42. 4).

Quelle douleur de voir le mal dominer, de constater que dans de nombreux pays, on s’éloigne de plus en plus de Dieu ! Les larmes naissent dans le cœur du fidèle parce que le nom du Seigneur est déshonoré et son amour méconnu. Elles jaillissent quand l’amour du Christ pour les âmes nous étreint et nous pousse à supplier pour Christ : « Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5. 20). Plus nous sommes proches du Seigneur, plus nous connaîtrons cet amour pour ceux qui se perdent, emprisonnés dans leur incrédulité et leur éloignement de Dieu (voir Romains 9. 1-3).

L’amour pour le peuple de Dieu a souvent produit des larmes et des prières. Élisée pleure lorsqu’il réalise le mal qu’Hazäel fera aux fils d’Israël (2 Rois 8. 11). Jérémie verse des larmes en avertissant son peuple de ce qui va lui arriver s’il ne se repent pas. Son livre « Les Lamentations » exprime sa peine devant la ruine de Jérusalem et ses malheurs.

En suivant le Seigneur Jésus, nous connaissons les larmes. Mais en même temps nous goûtons les consolations divines et nous avons la paix profonde d’être dans le chemin de la volonté de Dieu.