En présence de la mort, les larmes montent presque irrésistiblement. Toutefois de grandes douleurs peuvent être longtemps étouffées, alors qu’il serait tellement consolant de les exprimer.
Jésus s’émeut des larmes de la veuve qui a perdu son fils (Luc 7. 13). Il frémit et pleure devant celles de Marie qui a perdu son frère Lazare. « Pleurez avec ceux qui pleurent » (Romains 12. 15), a écrit l’apôtre Paul.
Celui qui pleure n’a-t-il pas besoin qu’on pleure avec lui, qu’on l’écoute avant toute autre consolation ? 1 Cette écoute patiente et aimante est déjà un apaisement. Comme il est bienfaisant de pouvoir pleurer librement auprès de ceux que nous aimons et combien plus auprès de notre divin consolateur !
Abraham se releva de devant son mort (Genèse 23. 3). L’attitude d’Abraham nous parle de ce qui suit le deuil. Se remettre d’un deuil ne veut pas dire effacer le souvenir de la personne qui nous a quittés, mais accepter son départ de la part de Dieu. C’est aussi apprendre petit à petit à vivre sans la présence de celui qui est parti.
Le souvenir paisible de ceux qui nous ont précédés dans le repos, nous aide à continuer le chemin, dans l’espérance de la résurrection pour être toujours avec le Seigneur Jésus (1 Thessaloniciens 4. 17).