Le verset 12 rappelle le verset 17 du chapitre 22 qui commençait cette section. La sagesse divine n’est pas facile à acquérir : le fils (verset 12) et le père (versets 13, 14) ont chacun leur part de responsabilité dans cette acquisition. Les parents ont à exercer une discipline qui peut aller jusqu’au châtiment corporel. Celui-ci n’est pas une sorte de vengeance pour le mal qu’un enfant peut faire. Il a pour but le bien de l’âme de l’enfant. Mais la fermeté des parents doit aller de pair avec l’affection qui ressort de ces versets. L’éducation ne consiste pas seulement en corrections ou en réprimandes. L’encouragement y a largement sa place. Combien le fils est motivé par la joie qu’il procure à ses parents ! De même, en appliquant ces versets aux relations de la famille chrétienne, les « pères » dans la foi sont heureux de voir les plus jeunes marcher dans le bon chemin de la sagesse. Que les pères (au sens littéral ou spirituel) n’hésitent pas à faire part, sans excès, de leur satisfaction2 Jean 4.
1 Thessaloniciens 5 fait le lien entre le verset 18 et les versets 19 à 21 : une espérance maintenue vivante dans le cœur nous gardera de donner la priorité aux satisfactions de notre chair. Nous éviterons ainsi la pauvreté et le sommeil spirituels.
Après avoir lu cette description de l’ivrogne, on ne peut guère l’oublier ! Elle est un exemple saisissant du réalisme de la Bible. La boisson conduit à un engrenage sans retour (verset 35). Aussi, “ne vous enivrez pas de vin, en quoi il y a de la dissolution” Éphésiens 5. 18.