Ces versets vont confirmer la perfection de l’offrande unique de Christ par différents contrastes avec l’ancienne sacrificature lévitique. D’un côté, tous les sacrificateurs de la race d’Aaron, de l’autre “Celui-ci” (verset 12), cet Homme dans sa dignité de Fils de Dieu. Pour résumer et conclure, reprenons les principales différences rencontrées dans les chapitres précédents.
Après qu’il a été fait mention de la volonté de Dieu, de l’œuvre de Christ comme moyen du salut, le Saint Esprit, troisième personne de la déité, vient témoigner que les faits énoncés précédemment sont vraiment des certitudes. À plusieurs reprises, on rencontre le Saint Esprit comme témoin :
L’apôtre Paul se considère comme un ministre de la nouvelle alliance par le “ministère de l’Esprit et de la justice” 2 Corinthiens 3. 6, 8, 9. Ce ministère de l’Esprit (la fonction exercée par l’Esprit) correspond au verset 16 : “C’est ici l’alliance que j’établirai pour eux après ces jours-là, dit le Seigneur : En mettant mes lois dans leurs cœurs, je les écrirai aussi sur leurs entendements”. Si l’application a son plein effet pour Israël restauré, elle est aussi pour nous. Écrire ses lois sur les cœurs, c’est implanter la vie divine par la nouvelle naissance, c’est écrire Christ dans les cœurs. Ce qui était écrit en lui, lorsqu’il était sur la terre, est écrit en nous, de telle sorte que nous devenons la lettre de Christ2 Corinthiens 3. 3. Le ministère de la justice correspond au verset 17. “Et je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités” Ce verset peut être un résumé de la grâce de Dieu qui pardonne. Cette grâce a nécessité que la justice de Dieu s’applique dans toute sa rigueur envers son Fils, qui portait nos péchés sur la croix. Mais la justice s’exerce encore, car Dieu est “juste (envers Christ qui a accompli parfaitement son œuvre) en justifiant celui qui est de la foi de Jésus” Romains 3. 26. Il déclare juste celui qui met sa confiance en l’œuvre de Christ. Oui, il a jeté tous nos péchés derrière son dosÉsaïe 38. 17, ou dans les profondeurs de la merMichée 7. 19, il ne s’en souviendra absolument plus jamais !
Devant ce témoignage, il peut y avoir trois réactions :
Puisque la question du péché est réglée pour toujours par l’efficacité du sacrifice de Christ, il n’y aura plus jamais besoin d’une autre offrande pour le péché (verset 18). Et si quelqu’un en attendait une autre, il ne pourrait pas être sauvé. L’Esprit vient donc éclairer l’Écriture, et nous assure que ce glorieux salut est bien une réalité pour nous et en nous.