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La parenthèse du milieu du verset 12 à la fin du verset 14 se lie au paragraphe précédent pour montrer comment le Seigneur fait tourner les chutes des croyants, finalement, à sa gloire pour la progression de l’évangile.
Simultanément, le Seigneur permet que des miracles extraordinaires soient faits par les apôtres, pour attirer les foules à l’écoute de sa Parole.
La crainte réalisée par les croyants (verset 11), faite de révérence, exclut toute légèreté. Cette crainte de déplaire à Dieu s’accorde parfaitement avec la liberté chrétienne. À l’inverse, nous voyons les incrédules redouter la présence du Dieu saint (verset 13). L’Assemblée (ou Église) du Dieu vivant1 Timothée 3. 15 est un ensemble saint, distinct du monde qui ne connaît pas Dieu. Le mot même qui est employé pour la désigner signifie : “appelé hors de” (en grec : “écclèsia”, qui a donné le mot : église). Comme le dit Jacques, plus loin : “Dieu a premièrement visité les nations pour en tirer un peuple pour son nom” (15. 14).
Néanmoins, les nombreux croyants ne se réunissent pas en cachette ; ils sont tous ensemble au portique de Salomon, à l’est du temple, en un lieu facilement accessibleJean 10. 23. Ainsi, l’assemblée apparaît publiquement comme ne faisant qu’un avec ceux qui annoncent l’évangile, et cela pour le bien des auditeurs auxquels Dieu veut encore faire proclamer la bonne nouvelle du salut par Jésus Christ.
Tous louent hautement les disciples, dont l’unité pratique constitue un témoignage efficace. Mais il ne suffit pas d’admirer les croyants ; il faut soi-même croire au Seigneur Jésus. En Apocalypse 21. 8, les timides (ou lâches) sont les premiers nommés parmi ceux qui sont perdus pour l’éternité. La foi reste inimitable, et les impressions les plus fortes ne servent à rien, si la Parole de Dieu ne pénètre pas la conscience pour convaincre l’homme qu’il est pécheur et qu’il a besoin d’un sauveur.
Peut-être quelqu’un est-il rempli de crainte en pensant que Dieu connaît toute sa vie. Il est “notre Dieu Sauveur qui veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité” 1 Timothée 2. 4. Il donne un sauveur : Jésus ; il offre un salut gratuit pour celui qui croit sa Parole. De nombreux croyants, reconnaissant l’autorité aussi bien que la grâce de Jésus Christ, sont ajoutés, non seulement à l’assemblée (2. 47), mais aussi au Seigneur.
Séparés du mal, bien unis, et totalement consacrés au Seigneur, les croyants rendent ici un témoignage admirable.
Nous avons vu la puissance de Dieu en sainteté, et le jugement sur le péché, au début de ce chapitre. On aurait pu redouter maintenant que les gens craignent de s’approcher. Alors, le Seigneur montre des miracles, des prodiges, des guérisons, pour attirer les hommes à l’écoute de sa Parole.
La puissance miraculeuse de Dieu est administrée par les apôtres2 Corinthiens 12. 12 : le Seigneur authentifie leur message et confirme sa Parole par les signes qui l’accompagnentMarc 16. 20. Cette faculté n’a pas été limitée aux apôtresJean 14. 12 ; Étienne (6. 8) et Philippe (8. 6, 7) ont aussi accompli des miracles pour accréditer la Parole de Dieu lorsque cela était nécessaire.
Cette Parole, aujourd’hui complète, est traduite dans un très grand nombre de langues. La Bible est le livre le plus diffusé dans le monde ; là où elle est répandue, c’est elle qui authentifie le message de l’évangéliste3 Jean 12. Le Seigneur lui-même déclare que la prétention de disposer de la puissance miraculeuse de Dieu n’offre aucune garantieMatthieu 7. 22, 23.
Satan cherche, encore et toujours, à imiter les miracles. Certes, le Seigneur peut toujours guérir les malades, et il le fait si c’est sa volonté. Mais les miracles opérés par le Seigneur Jésus, ou par les siens en son nom, ont des caractères remarquables :
Aujourd’hui, il est nécessaire d’examiner les phénomènes miraculeux pour voir s’ils manifestent les mêmes caractères que ceux opérés par le Seigneur Jésus ou par ses apôtres.
Dieu fait connaître sa puissance infinie dans les merveilles de sa création, et plus encore dans la révélation de son amour et l’œuvre de la rédemption : la transformation d’un pécheur perdu, en un croyant sauvé par la foi au Seigneur Jésus, reste toujours le plus grand des miracles.