Dieu ne s’est pas laissé sans témoignageActes 14. 17. Il s’est fait connaître dès le commencement de la création, établissant ainsi la responsabilité de tout homme d’honorer son créateur.
En fait, les hommes ont connu Dieu et ont montré ainsi leur refus personnel de reconnaître son autorité.
Après avoir refusé les témoignages et la connaissance que Dieu leur avait donnés, les hommes s’exposent à son jugement. Il ne pouvait pas laisser ses créatures intelligentes et possédant une
La parole de Dieu dépeint, en des mots sévères et énergiques, le terrible déclin moral de l’humanité. Certes, dans le passage en question, il s’agit plus particulièrement du monde païen, mais les mêmes principes agissent aussi chez l’homme du 21e siècle. L’épître à Timothée2 Timothée 3. 2-7 et celle de JudeJude 12, 13 l’ont annoncé à l’avance.
C’est contraire à l’idée fausse, mais longtemps défendue, d’un progrès moral de l’humanité. Même les incrédules doivent maintenant reconnaître que les progrès incontestables réalisés dans les domaines matériel et scientifique ne s’accompagnent pas d’une amélioration des comportements.
Refuser de reconnaître l’autorité de Dieu et de s’y soumettre n’est que la première étape d’un déclin moral qui prend les formes suivantes :
“La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse, et la connaissance du Saint est l’intelligence” Proverbes 9. 10. Sans cette crainte, quelle que soit sa prétention ou sa science, l’homme est sans intelligence car “Dieu n’a-t-il pas fait de la sagesse du monde une folie ?” 1 Corinthiens 1. 20. Combien de savants ont découvert quelque merveille de la création sans donner gloire au Créateur et n’ont pas trouvé le chemin de la vie ! Combien de chefs admirés de leurs contemporains ont eu un comportement insensé et ont fini misérablement leur existence !
En quelques traits, l’apôtre dépeint la déchéance amenée par l’idolâtrie des religions païennes. Cette définition exacte de la mythologie montre qu’elle a évolué de l’adoration de l’image d’un homme à celle d’animaux, voire de reptiles repoussants. Au cours de ces cérémonies idolâtres, les participants se livrent en outre à de graves débordements qui déshonorent la personne. L’histoire rapporte ces excès qui sont aussi un jugement de Dieu en ce qu’il laisse les hommes aux conséquences de leurs propres choix.
Conséquence inévitable de son abandon de Dieu et de sa perversion qui le conduit à rendre à la créature l’honneur dû au créateur, l’homme devient, en jugement, le jouet d’infâmes passions. Il est alors déshonoré et ravalé plus bas que les animaux à cause de ses vices contre nature. Cette dépravation provoque dégoût et crainte devant les terribles “récompenses” de cet égarement, annoncées en jugement. La Parole condamne sans aucune ambiguïté le péché de l’homosexualité, par exemple dans le livre du Lévitique (20. 13). L’apôtre ne mâche pas ses mots, à une époque où cette perversion était très répandue dans le monde gréco-romain. Il convient de s’en souvenir en ce 21e siècle où ce mal réapparaît en force.
La sombre liste des versets 29 à 31 décrit les “choses qui ne conviennent pas” à une vie sociale harmonieuse et qui sont la cause profonde de cette maladie qui mine aussi la société contemporaine. C’est dans le cœur de l’homme que se trouvent ces péchésMarc 7. 21 et, sous le jugement de Dieu (verset 28), il a perdu toute capacité de faire la différence entre le bien et le mal au point de les intervertirÉsaïe 5. 20 et il va jusqu’à prendre son plaisir à regarder ou à fréquenter ceux qui commettent le mal ouvertementPsaume 50. 18.
Le jugement que Dieu prononce sur ces péchés, nous met sérieusement en garde contre le désir de lire des récits de scènes immorales ou de regarder des images malsaines. Soyons “simples quant au mal” (16. 19). Prétendre s’informer du mal pour mieux s’en garder est un prétexte trompeur.
Nous devons constater que les traits des nations idolâtres décrits par l’apôtre se retrouvent dans les pays civilisés d’aujourd’hui de plus en plus ouvertement. Le péché n’entraîne même plus de honte, signe particulièrement grave. “L’inique ne connaît pas la honte” Sophonie 3. 5.
La parole de Dieu nous déclare, sobrement mais nettement, ce qu’est la souillure morale où se sont plongés les hommes sans Dieu. C’est d’une part pour nous faire apprécier la grâce qui a voulu nous retirer du présent siècle mauvais, au prix du sacrifice de notre Seigneur JésusGalates 1. 4, et d’autre part, pour nous rendre vigilants. L’apôtre exprime cette prière au sujet des Thessaloniciens qui avaient été tirés d’un tel état, et qui avaient à vivre à côté de ceux qui y étaient encore : “Or, le Dieu de paix vous sanctifie entièrement ; et que votre esprit, et votre âme, et votre corps tout entiers, soient conservés sans reproche en la venue de notre Seigneur Jésus Christ. Celui qui vous appelle est fidèle, qui aussi le fera” 1 Thessaloniciens 5. 23, 24. À lui la gloire et la reconnaissance !