Persécuté, le psalmiste n’a qu’une ressource : prier. À trois reprises, il supplie l’Éternel : “Fais-moi vivre”, s’appuyant tour à tour sur la Parole, les ordonnances et la bonté de Dieu (versets 154, 156, 159).
Le psalmiste supplie l’Éternel de regarder à son affliction (verset 153). Dieu regarde pour agir au moment opportun. Les hommes, eux, contemplent et ne font souvent rien. Le fidèle soumet son cas à l’arbitrage de l’Éternel. Sa cause est bonne, puisqu’il n’a pas oublié la loi de l’Éternel (versets 153, 154). Aujourd’hui, nous avons le Saint Esprit, notre avocat, notre consolateur, pour prendre notre cause en mainJean 14. 16, 26. Et Jésus, souverain sacrificateur dans le ciel, nous aide dans chaque difficultéHébreux 4. 15.
Remplaçons les préoccupations par des occupations. Le contrôle des pensées commence par le contrôle des sentimentsPsaume 73. 21, 22. Dans l’amertume de son cœur, Asaph était devant Dieu comme une brute, stupide, sans connaissance. Meubler l’esprit de choses “nobles” est un puissant moyen pour ne pas vagabonder dans nos penséesÉsaïe 32. 8. Si nos pensées ne sont pas occupées de choses positives et sainesPhilippiens 4. 8, l’esprit est vite souillé par d’autres pensées qui s’empressent de combler le vide. Les pensées sont aussi mieux contrôlées quand elles sont suivies d’actions. À la liste de saines pensées donnée aux Philippiens, l’apôtre Paul ajoute aussitôt cette exhortation : “Faites ces choses, et le Dieu de paix sera avec vous” Philippiens 4. 9. Jacques rappelle le même principe : “Mettez la Parole en pratique, et ne l’écoutez pas seulement, vous séduisant vous-mêmes” Jacques 1. 22.
Plus nous sommes proches de la Parole, plus nous sommes certains d’être délivrés. Mais le Seigneur ne sauve pas les hommes contre leur volonté : il n’y a pas de salut pour ceux qui refusent d’obéir à la Parole (verset 155).
Les compassions de l’Éternel sont en “grand nombre” (verset 156). Elles répondent au “grand nombre” des adversaires qui persécutent le psalmiste (verset 157).
Pourquoi les hommes manifestent-ils tant de méchanceté et de perfidie envers les croyants ? Parce qu’ils ne gardent pas la Parole, dit le psalmiste. Ce mépris pour la Parole afflige l’homme pieux (verset 158). C’est un signe de maturité spirituelle d’être davantage affligé par les outrages faits à Dieu que par les insultes reçues.
Le mépris de la Parole accable le psalmiste, d’autant plus qu’il aime la Parole (verset 159) parce qu’elle est entièrement et divinement inspirée. Bien qu’écrite par de nombreux hommes de Dieu sur plusieurs siècles, elle forme un tout, ayant un seul AuteurEcclésiaste 12. 11. Elle est admirable dans son ensemble comme dans ses parties (verset 160) : “Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli (litt. parfaitement équipé) pour toute bonne œuvre” 2 Timothée 3. 16, 17.
Les pensées de l’homme sont vanité. La Parole est la vérité1 parce que les pensées de Dieu sont vérité (voir aussi 110. 9). Mais nous ne connaissons la vérité que d’une manière partielle, quoique toute la vérité soit révélée dans la parole de Dieu. Vivre près de Dieu et méditer sa Parole permet de découvrir chaque jour de nouveaux horizons. Notre perception de la vérité est comme un arbre qui grandit et pousse sans cesse de nouvelles branches.
La parole de Dieu ne sera véritablement comprise qu’en appliquant les trois principes suivants :