Conclusion du cinquième livre des Psaumes

Ce dernier livre des Psaumes a été, comme les précédents, jalonné de cris de détresse, de prières, mais aussi d’expressions de confiance et d’espérance. Après la délivrance finale, tout s’achève dans une atmosphère de paix, de joie et d’adoration que plus rien ne viendra troubler pendant tout le règne de Christ.

Arrivés au terme de cette lecture, nous pouvons dire qu’elle nous a conduits jusqu’au cœur des pensées et des conseils divins. Le voile a été quelquefois levé sur la face cachée d’expériences ou d’événements : ainsi, certains psaumes nous ont appris ce qui justifiait des épreuves envoyées par Dieu, la raison de persécutions douloureuses, etc. Nous avons souvent constaté que la souffrance était le chemin qui permettait un approfondissement de la foi des fidèles.

Pour un croyant, quelle expérience bénie que de découvrir les mouvements du cœur de Dieu quand il s’approche de l’âme angoissée, écoute sa plainte, l’enseigne sur ce qu’elle n’avait pas réalisé, la convainc qu’il reste un Dieu juste et bon qui la délivre et l’apaise dès que la leçon est apprise.

Convenons que les problèmes de ces fidèles sont aussi nos problèmes, que les réponses divines sont celles dont nous avons besoin, celles que Dieu peut nous donner aujourd’hui.

Mais il y a davantage encore : plus que partout ailleurs, l’âme inquiète rencontre, au fil des pages, la personne de Christ dans ses souffrances propres et dans ses compassions infinies pour ceux qu’il aime. Ayant lui-même traversé les grandes eaux, il peut consoler l’affligé, le rassurer et l’accompagner jusqu’à la victoire de sa foi.

Aussi, est-il bien naturel que ce cinquième livre s’achève par de si beaux cantiques à la gloire de Dieu et de Christ.

Amis chrétiens, ne nous lassons pas de découvrir, par la lecture et la méditation sans cesse renouvelées, ce que cette portion toujours actuelle de l’Écriture apporte au cœur et pour l’enrichissement de notre vie spirituelle.