Luc mentionne dans son récit de nombreuses
Anne connaissait sa généalogieEsdras 2. 62. Ses ancêtres faisaient peut-être partie de ceux qui s’étaient humiliés et qui étaient montés à Jérusalem, soit lors du réveil sous Ézéchias2 Chroniques 30. 11, soit pour célébrer la Pâque sous Josias2 Chroniques 35. 17-18.
La signification des noms d’Aser (“heureux”), Phanuel (“face de Dieu”) et Anne (“grâce ou supplication”), suggère la profondeur et la variété des exercices spirituels de cette femme. Vivant dans le temple, elle servait Dieu en
Luc passe sous silence la visite des mages et la fuite en Égypte. Il dit simplement qu’après avoir obéi aux prescriptions légales, les parents de Jésus retournent en Galilée à Nazareth. Matthieu ajoute que, selon les Écritures, il est alors appelé
Le verset 40 insiste sur l’humanité du Seigneur et jette un rayon de lumière sur son enfance qui se déroulait selon les étapes habituelles de la vie humaine : après avoir connu la petite enfance, il grandit pour arriver au développement complet à trente ans. Toujours rempli de sagesse, il n’y avait rien en lui à corriger, il rendait son fruit en sa saisonPsaume 1. 3 et les attributs divins demeuraient en lui en plénitude.
Il est dit que la faveur de Dieu était sur lui. Ce mot est employé deux fois à propos du Seigneur en Luc 2. 40 et 2. 52. En lui la grâce divine trouvait le vase qui convenait pour qu’elle pût couler librement.
Nous voyons ensuite l’enfant à l’âge de douze ans dans le temple. Pourquoi l’évangéliste décrit-il cette scène ? Pour montrer d’abord la soumission du Seigneur à l’ordonnance qui prescrivait à l’Israélite de paraître trois fois l’an devant l’ÉternelDeutéronome 16. 16. C’est ensuite pour nous l’occasion de comprendre que l’appel du Seigneur pour son ministère se fondait aussi sur une obéissance apprise longtemps auparavant et sur un zèle sans faille pour les intérêts de son Père (verset 49).
Le récit se poursuit avec l’épisode du retour des parents à Nazareth. Là encore, la négligence de Joseph et de Marie permet de mettre en valeur les perfections morales de Jésus. Ils pensaient qu’il les suivait dans la troupe des voyageurs qui rentraient, alors qu’il était resté à Jérusalem, retenu par l’attrait du lieu où l’Éternel avait mis son nom. Que font ses parents ? S’étant aperçus de son absence, ils le cherchent où ils ne pouvaient le trouver. Il n’était pas un enfant comme les autres. Il recherchait dans le temple l’atmosphère céleste qui lui convenait. Là il n’apprenait pas, cela ne s’accordait pas avec celui qui est la sagesse ; là il n’enseignait pas, cela n’était pas encore de son âge. Malgré tout, ceux qui étaient là discernaient avec étonnement ses facultés uniques (verset 47).
Lorsqu’elle le trouve, Marie laisse paraître sa peine sous forme d’un reproche voilé… Sa question ne dépasse pas la sphère des relations naturelles. La réponse de Jésus rappelle à ses parents sa filiation divine. Tous les chrétiens peuvent aussi invoquer Dieu comme leur Père après avoir été scellés du Saint Esprit qui les introduit dans cette intimitéRomains 8. 15. Mais là, un enfant de douze ans peut dire en vérité : “mon Père”, non selon une relation reçue par grâce mais selon une relation éternelle. Les docteurs de la loi, témoins de cette scène, l’ont aussi entendu répondre : “Il me faut être aux affaires de mon Père”. Personne dans l’A.T. n’avait employé un tel langage. Ni Moïse, ni David, ni même Salomon qui avait construit le temple. Ses parents ne comprirent pas les premières paroles du Seigneur rapportées dans cet évangile. Sa perfection brille dans sa soumission et dans une croissance physique et spirituelle harmonieuse (verset 52).
« Tout en lui était moralement si beau que les hommes étaient contraints de lui accorder leur faveur. »