Tout ce que Dieu avait en vue dans les diverses institutions de l’A.T. fut pleinement réalisé en Jésus. Nous avons ici la
C’est lors de la circoncision que Marie, se souvenant du message de Gabriel (1. 31), donne le nom de Jésus à l’enfant nouveau-né. Ce nom, fréquent dans l’évangile, n’est pas utilisé par les disciples qui l’appellent Seigneur et Maître comme il le leur avait enseignéJean 13. 13.
Comme tout
Siméon, dont le nom veut dire “qui écoute”, appartenait à ce résidu pieux en Israël qui gardait la Parole dans son cœur. Il attendait la venue de Celui qui, dans un temps futur, apporterait la consolation d’Israël selon Ésaïe 40. 1. L’Esprit pouvait lui confier des secrets (verset 26). Siméon est un modèle de croyant qui vit à l’horloge divine et n’agit pas à contretemps (verset 27).
Parmi les enfants qui sont là, sans doute nombreux au temple, l’enfant Jésus arrive, porté par ses parents. Siméon le reçoit dans ses bras, le contemple et entonne un cantique d’une portée prophétique plus vaste que les louanges précédentes qui ne dépassaient pas le cadre d’Israël. Il commence par une déclaration personnelle (verset 29) et contemple ensuite l’étendue de la délivrance divine : Dieu agissant dans sa grâce souveraine pour annoncer le salut aux nations sans priver Israël des promesses faites sans conditionsActes 13. 46, 47 ; Romains 11. 25, 26. La loi se limitait à un peuple, la grâce s’adresse à tous.
Siméon se tourne alors vers les parents et les bénit. Il reçoit la tâche difficile d’annoncer à Marie qu’avant le “relèvement de plusieurs en Israël”, le Seigneur doit être crucifié. A-t-elle compris immédiatement le sens de ces paroles ? À mesure que l’opposition contre son fils se faisait plus violente, Marie a dû penser à cette prophétie. Elle a été aussi encouragée par la promesse finale qu’elle contenait : Dieu avait dévoilé à Abraham son plan rédempteur. Il rappelait ici qu’il ne l’avait pas oublié et qu’il s’accomplirait grâce à la mort de celui dont Isaac n’était qu’une figure (2. 30-32) Genèse 22. 16-18.
La présence de Jésus manifesterait l’état des cœurs : les uns le recevraient pour leur bénédiction éternelle, les autres le rejetteraient pour leur malheur éternel.