Ce ministère est marqué par la souffranceMatthieu 17. 12 ; Marc 9. 12 et par une mort cruelle. Jean connaît une joie personnelle profondeJean 3. 29 mais son chemin allait être rempli d’opposition, de souffrancesMatthieu 11. 17 et son service comporte un sévère appel à la
Le contraste entre les deux naissances est remarquable : « L’un est l’enfant d’une femme stérile, l’autre d’une vierge, mais cette différence est merveilleuse. Élisabeth est la mère d’un sauvé, Marie celle du Sauveur. L’enfant d’Élisabeth était le sanctifié, celui de Marie celui qui sanctifie. » Les deux naissances soulignent deux aspects du
Jean vivait le
La mission de Jean était de préparer les cœurs à la venue du SeigneurÉsaïe 40. 3, 5. Son message est simple : “Repentez-vous car le royaume des cieux s’est approché” Matthieu 3. 2. Jean vient dans l’esprit et la puissance d’ÉlieMalachie 3. 23, 24. Ce prophète avait repris les obligations oubliées du peuple, l’avait considéré dans son unité pourtant perdue et avait fait retourner le peuple idolâtre vers l’Éternel, l’amenant à dire : “L’Éternel, c’est lui qui est Dieu” 1 Rois 18. 39. La nécessité de retourner à Dieu souligne l’état d’éloignement du peuple (verset 17) Malachie 3. 7.
Zacharie est saisi par le doute. Sacrificateur, il se tenait “devant Dieu” (verset 8) ; toutefois, comme Abraham et Sara, il regarde à l’incapacité de l’homme et non à la puissance divine dont l’ange est le garant – Gabriel signifie : “Dieu est puissant” –. Zacharie exerçait la sacrificature au moment de l’apparition angélique. Il représentait alors le peuple de Dieu. Cette annonce ne s’adressait donc pas seulement au couple stérile. Elle faisait partie du désir de Dieu de préparer un “peuple bien disposé” (verset 17) à recevoir le Sauveur. L’incrédulité de Zacharie portait atteinte au plan rédempteur de Dieu. Elle est sanctionnée : Zacharie est rendu muet. Il perd le privilège de rendre témoignage pendant les mois de son mutisme… et peut-être de sa surdité (verset 62). Humilié publiquement en faisant attendre le peuple sur le parvis, il se montre tel qu’il est : objet de la
L’annonce de la naissance a été faite au chef de la famille, mais il revient à Élisabeth de témoigner de la grâce divine. “Son opprobre” comme femme stérile est “ôté” ; son désir d’être mère, de donner un héritier à Zacharie, est satisfait ; son espoir d’être la mère du Messie, s’il n’est pas réalisé, est remplacé par la joie d’être la mère du “précurseur”.