La naissance suscite beaucoup de joie parmi les voisins et les parents car Dieu avait agi avec miséricorde envers les siens. Selon la loi, il fallait circoncire l’enfant le huitième jourGenèse 17. 12 ; Lévitique 12. 3. Ce jour est lié dans la Parole à un nouvel ordre de choses.
Selon la tradition, l’enfant recevait son nom ce jour-là (2. 21). Il prenait alors place dans le peuple et participait à ses privilèges. La parenté proposa de l’appeler “Zacharie”. À l’étonnement général, sa mère, puis Zacharie, libérés de leurs pensées naturelles, du « on n’a jamais fait cela » (verset 61), obéissent à la parole divine et déclarent que Jean est son nom1. Ils comprennent ainsi que cet enfant était l’expression de la faveur du ciel. Jean signifie “Dieu fait grâce” ou “don de l’Éternel”. La crainte gagne les cœurs des voisins (verset 65). Le message de l’ange Gabriel s’accomplit sans empêchement. Il avait annoncé la naissance de Jean et elle était arrivée. Sa prédiction que Jean allait être le précurseur du Messie, n’en prenait que plus de poids.
Après neuf mois de silence et de mise à l’écart, Zacharie a la langue déliée. Dans la première partie de son cantique (versets 68-75), il ne parle ni de lui-même, ni de son fils Jean. Il exprime d’abord sa reconnaissance pour la venue du Messie puissant et miséricordieux (verset 67 à 70) qui a visité son peuple en grâce pour le
Dans sa prophétie, Zacharie emploie le passé pour désigner des événements à venir (versets 68-69). Sa foi fortifiée par la puissance qui a miraculeusement opéré en lui, proclame l’accomplissement du salut de Dieu, même si Jésus n’est pas encore né. Il annonce à Israël la seule voie pour être sauvé : la rémission des péchés (verset 78), ce qui suppose leur confession. Le ministère de Jean ne serait pas facile mais le chemin de la repentance conduit à la délivrance et à la paix (verset 79).
Le verset 80 résume l’enfance de Jean à l’écart jusqu’au jour de sa manifestation publiqueMatthieu 3. 1.