Plusieurs pensées exprimées dans ce psaume l’étaient déjà au Psaume 18, également écrit par David :
Le contexte historique est fixé en 2 Samuel 22, qui correspond à une première écriture de plusieurs expressions de ces psaumes par David. Il s’agit donc initialement d’un cantique de louange de ce roi quand il fut délivré de tous ses ennemis. Cependant la place du Psaume 144 dans le cinquième livre des Psaumes d’une part, la présence d’expressions nouvelles et complémentaires d’autre part, donnent à cette page une portée prophétique évidente. Il sera un cantique du résidu quand, à la veille du règne de son Messie, il verra enfin l’horizon s’éclairer et la délivrance finale toute proche.
L’Éternel a répondu magnifiquement aux cris de détresse contenus dans les deux psaumes précédents. Il devient :
Avec un tel secours divin, que redouter ?
Le psalmiste s’écrie pourtant : “Qu’est-ce que l’homme” 1 devant le grand Dieu des cieux, “que tu prennes connaissance de lui ? … le fils de l’homme2 que tu tiennes compte de lui ?” Il n’est qu’un souffle (vanité), “comme une ombre qui passe” (verset 4).
Job, accablé par l’épreuve, avait ressenti cette fragilité : “Qu’est-ce que l’homme… que ton cœur s’occupe de lui, et que tu le visites chaque matin, que tu l’éprouves à tout moment ?” Job 7. 17, 18 et il avait aspiré à ce que Dieu en finisse avec lui. Ainsi le poids de la souffrance peut conduire même un croyant jusqu’à cette extrémité. Après la confession et le rétablissement de Job, l’Éternel effacera tout ce qui avait pu être excessif dans les paroles du patriarche et déclarera qu’il avait toujours parlé de Dieu “comme il convient” Job 42. 7. Merveilleuse miséricorde divine !
David s’était déjà écrié : “Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui, et le fils de l’homme, que tu le visites ?” Psaume 8. 5. L’éclairage qu’apporte le N.T. en citant ce versetHébreux 2. 6 souligne l’intérêt que Dieu portait à sa créature humaine dès son origine. Comment, en effet, s’occuper d’un homme coupable envers Dieu après la chute d’Adam ? L’amour de Dieu envers sa créature ne nous pousse-t-il pas à adorer, quand son Fils s’assujettit à la condition humaine, étant “Dieu manifesté en chair” 1 Timothée 3. 16, “né de femme” Galates 4. 4 pour racheter l’homme pécheur et l’élever jusqu’à Dieu ?
Dans la perspective de la victoire prochaine qui va ouvrir la porte à la gloire et à la joie du règne du Messie, le psalmiste s’apprête à chanter “
Bientôt, les images de guerre (brèches, sorties, cris) disparaîtront à tout jamais (verset 14), la délivrance sera totale et permettra l’épanouissement de la famille, jusque-là dispersée :
Oui, véritablement : “Bienheureux le peuple qui a l’Éternel pour son Dieu” ! Deutéronome 33. 29 ; Psaume 33. 12
Amis croyants, nous savons bien que :
Nous avons à cœur le développement spirituel de nos enfants. En conséquence, privilégions la lecture de la parole de Dieu et la prière en famille. Respectons, chaque jour, ce moment où l’on vient ensemble se « ressourcer » aux pieds du Seigneur. Lui bénira petits et grands.