Les douze premiers versets forment six groupes de deux versets : chaque fois, le premier verset donne une exhortation et le second une promesse. Certaines de ces promesses s’adressent particulièrement à Israël, le peuple terrestre de DieuDeutéronome 28. 1-14. Par conséquent, elles ne peuvent pas toujours être appliquées telles quelles aux croyants de la période de la grâce qui font partie du peuple céleste de Dieu. Le N.T. ne nous assure pas de bénédictions terrestres, comme une longue vie (verset 2), la santé (verset 8) ou les richesses (verset 10). Néanmoins, nous pouvons souvent expérimenter que le Seigneur, dans sa souveraineté, nous fait bénéficier, aujourd’hui aussi, de ces promesses terrestres des Proverbes1 Pierre 3. 8-13.
Obéir à l’enseignement de la sagesse procure une vie qui mérite d’être appelée “vie” (voir l’expression “des années de vie”, verset 2 ; 1 Timothée 6. 19 : “ce qui est vraiment la vie”). Le Seigneur Jésus parle même d’une vie “en abondance” Jean 10. 10.
Les versets 3 et 4 ont été merveilleusement réalisés par Jésus dans sa vie sur la terreJean 1. 17 ; Luc 2. 40, 52 et nous sommes appelés à suivre les traces de notre maître.
Le verset 5 ne nous interdit pas de faire usage de notre intelligence. Le chrétien reçoit à sa conversion une intelligence renouvelée dont il est appelé à se servir1 Corinthiens 14. 15 ; Éphésiens 5. 17 ; 2 Timothée 2. 7. Mais notre appui doit être, non dans notre capacité à comprendre les pensées de Dieu, mais en Dieu lui-même. Le verset 7 précise cette pensée : être satisfait de sa propre sagesseRomains 12. 16, c’est avoir confiance en soi et non pas en Dieu. Utilisons donc nos facultés dans une relation vivante avec le Seigneur pour discerner sa volonté.
Dieu aime donner. C’est pourquoi il prend plaisir à nous voir également donner généreusement (versets 9, 10) 1 Timothée 6. 17-19 ; 2 Corinthiens 9. 6, 7. Il en résultera toujours une bénédiction pour nous : une communion mieux réalisée avec Dieu2 Corinthiens 9. 15 et avec nos frères2 Corinthiens 9. 13, 14.
Le dernier groupe (versets 11, 12) traite de la discipline de Dieu. Hébreux 12. 4-11 en fait une application détaillée : Dieu nous corrige, non pas toujours en jugement, mais pour nous garder de pécher, afin que “nous participions à sa sainteté”. Dans l’épreuve, nous pouvons :
Ne pensons pas que Dieu ne nous aime pas. Voyons le but que Dieu poursuit, dans son amour réel et profond envers nous : notre éducation (verset 12) Apocalypse 3. 19.
Les versets 27 à 31 contiennent cinq exhortations sur notre comportement vis à vis de notre prochain. Ces commandements nous invitent à aimer chacun des hommes qui nous entourent dans notre société. Tous ces versets commencent avec une interdiction qui est toujours suivie d’une explication : le Seigneur voudrait que nous comprenions la raison d’être de ses commandements !
Parmi eux, relevons le verset 27 qui a son correspondant dans le N.T. : le riche qui voit son frère dans le besoin et qui connaît l’amour de Dieu ne peut pas lui fermer son cœur1 Jean 3. 17. Nous avons une dette d’amour envers tous nos frères et faire le bien n’est pas facultatif pour le chrétienJacques 4. 17.
Les derniers versets du chapitre mettent en contraste le juste et l’injuste, celui qui suit les commandements des versets 27 à 31 et celui qui refuse de les appliquer dans sa vie. Rejet, malédiction, moquerie et honte sont le sort du méchant tandis que communion intime1, bénédiction, grâce, et gloire sont la part du juste. Le verset 34 est cité deux fois dans le N.T. Jacques 4. 6 ; 1 Pierre 5. 5, ce qui prouve son importance : dans le premier cas, c’est pour nous inciter à l’humilité devant Dieu et dans le second devant nos frères. Prenons-le à cœurMatthieu 11. 29 !