Comment reçoit-on le salut, quelles réactions suscite-t-il, comment pénètre-t-il dans le cœur ? Telles sont les grandes questions abordées dans ce mystère « révélé » que constitue cette première parabole (verset 10). Ce mystère est maintenant un secret connu de ceux qui acceptent l’autorité de la Parole. Mais les disciples eux-mêmes ont dû en demander l’explication au Seigneur (verset 9).
Cette parabole présente quatre attitudes possibles quand la parole de Dieu est “semée”.
Quand l’évangile est reçu, le croyant devient un “enfant de lumière” Éphésiens 5. 8. Cela doit se voir dans la maisonMatthieu 5. 15, pour ceux qui entrent (verset 16) et aux yeux de tousMatthieu 5. 16. Placer une lampe sous un lit, renverser un vase ou un boisseau dessus, c’est lui ôter sa fonction de répandre la lumière. Jésus, la lumière du monde, a été vu ici-basJean 8. 12. Après son départ, ses disciples sont invités à laisser briller la lumière reçuePhilippiens 2. 15. Deux obstacles s’y opposent :
Celui qui a reçu la parole reçoit davantage, celui qui paraissait l’avoir, en réalité n’avait rien (verset 18).
Cet incident complète l’enseignement de la parabole précédente (verset 15). Si nous disons avoir une relation vivante avec Jésus, la réalité de cette relation se voit dans notre disposition à obéir et à mettre la parole de Dieu en pratique.
Le lien naturel que Marie évoque ici jouait un rôle essentiel dans l’A.T. Il fait place à une relation nouvelle établie sur un critère tout différent. Désormais il existe une parenté spirituelle. En font partie, selon la parole du Seigneur, ceux qui “font la volonté de mon Père” Matthieu 12. 50.