Actuellement tout paraît déjà sombrer dans le désordre et l’agitation confuse. Le monde prend l’aspect d’une mer agitée qu’aucune action humaine, fût-elle réalisée en accord avec les grandes puissances, ne pourra calmer. Les hommes haut placés ne durent pas. Leurs faiblesses sont publiées partout et beaucoup sombrent dans le mépris ou dans l’oubli. Mais sur la scène qui s’ouvre, voici qu’un personnage extraordinaire surgitEsther 3. 1. Doué d’une puissance et d’une séduction sataniques, il s’impose rapidement comme le chef politique incontesté, auquel tous se soumettent et rendent hommage (versets 3, 8) à l’exception de ceux dont le nom a été écrit, avant la fondation du monde, dans le livre de vie de l’Agneau.
Nous trouverons au chapitre 17 la confirmation que cette Bête à sept têtes représente le futur chef de l’empire romain qui doit réapparaître après avoir existé puis disparu (17. 11). On notera la répétition des expressions : “le dragon lui avait donné” (verset 4), “il lui fut donné” (versets 5, 7). Le dragon, Satan, lui donne bien son pouvoir, mais Dieu lui fixe ses limites (quarante-deux mois) et lui permet de vaincre les saints pour un temps. Les historiens pensent que l’apparition puis la disparition, souvent brutale, des pouvoirs politiques sont causées par les hommes et leurs circonstances.
Dieu nous montre dans sa Parole, notamment ici et dans les livres de Job et de Daniel, combien grandes sont l’activité et la puissance de Satan, mais qu’il ne peut dépasser les limites qui lui sont fixées. Rien ne peut s’opposer à l’accomplissement final des desseins de DieuÉsaïe 46. 9-11.