Les événements prophétiques doivent arriver bientôt, c’est-à-dire sans retard, malgré les déclarations des moqueurs de la fin2 Pierre 3. 3, 9. La réalisation imminente des jugements annoncés par la prophétie est inséparable de la venue de Christ, qui lui-même dit : “Et voici, je viens bientôt”. Cette promesse est répétée quatre fois dans l’Apocalypse : une première fois pour soutenir la foi du fidèle à Philadelphie, et l’encourager à tenir ferme (3. 11) ; ensuite, trois fois dans l’épilogue et la conclusion du livre (versets 7, 12, 20).
Ces deux promesses de Dieu quant à l’avenir – les jugements de la terre, d’une part, et le retour de Christ pour enlever son Église, d’autre part – sont données ensemble pour détacher nos cœurs de l’attrait du monde dont la figure passe1 Corinthiens 7. 31 et les attacher à Christ dont les paroles ne passent pas.
Garder toutes les paroles de Christ est une preuve d’amour pour luiJean 14. 23 ; garder la parole prophétique est une assurance particulière de bonheur : “Bienheureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre” 1. Cette béatitude est promise à ceux que la prophétie concerne, ceux qui appartiennent à la période de ce qui “doit arriver bientôt”. Ce n’est pas à proprement parler la part de l’Église qui vit maintenant “les choses qui sont” (chapitre 2 et 3). Néanmoins, nous devons être attentifs à la lumière de la parole prophétique d, qui nous annonce le lever de l’étoile brillante du matin : Jésus qui vient !
Les révélations faites au prophète Daniel devaient être scellées jusqu’au temps de la finDaniel 12. 4, 9. Ce temps est considéré maintenant comme arrivé, car aucun événement prophétique ne se place avant la venue de Christ.
Lorsque la révélation prophétique est complète, les hommes demeurent alors dans leur propre état (verset 11) : soit le jugement comme sanction de l’injustice et de la souillure, soit la bénédiction pour récompenser justice et sanctification. Cette déclaration solennelle ne s’applique pas au temps de l’Église au cours duquel les appels de la grâce sont encore adressés à tous les hommes pécheurs. Il s’agit ici du jugement et de la séparation des vivants qui seront sur la terre après l’enlèvement de l’Église.
Le Seigneur présente donc ici son retour (verset 12) comme le moment de la rétribution, à la fois pour les saints et pour les incrédules dans le monde. Cette manifestation de tous les hommes a lieu devant le tribunal de Christ2 Corinthiens 5. 10. La récompense est liée à la fidélité dans le service pour Christ, en rapport avec les capacités que le Maître avait confiées à chacun2. La fidélité dans le temps présent découle de l’attente personnelle du retour du Maître. Tandis que l’esclave infidèle dit en son cœur : “Mon maître tarde à venir” Matthieu 24. 48 ; Luc 12. 45, le Seigneur déclare à tous : “Je viens bientôt”.
Une fois encore, le Seigneur prend ce triple titre : alpha et oméga, premier et dernier, le commencement et la fin (verset 13). Pris par Christ au début du livre (1. 8), il est attribué à la Déité en rapport avec l’état éternel (21. 6), puis de nouveau à Christ qui vient.
Le Dieu immuable et éternel demeure “le Même” Deutéronome 32. 39 ; Néhémie 9. 6. Le Seigneur, alors qu’il est vu comme le Messie placé sous l’indignation de l’Éternel, reçoit personnellement ce titre de la part de Dieu : “Toi, tu es le Même” Psaume 102. 28.
Après avoir réveillé notre conscience, Jésus va maintenant parler à notre cœur pour nous encourager.
Voici les terribles caractères des méchants :
Les timides ont repoussé le temps de se mettre en règle avec Dieu. Les chiens sont des hommes impurs, profanes et cruels. Les magiciens ont pratiqué toutes sortes de magie, de voyance et de sciences occultes (combien cela est d’actualité !). La Bible est particulièrement sévère à l’égard du mensonge, de ceux qui l’aiment et le pratiquent : tous les menteurs. Le mensonge sous toutes ses formes est une chose que Dieu hait par-dessus tout et que le chrétien devrait avoir en horreur (Psaume 119. 163).