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La transmission de la Bible
A. Remmers

Présentons en terminant un cit biblique qui illustre la puissance de la Parole de Dieu pour convaincre l’homme de sonétat moral et lui faire accepter la divine ressource pour y porter rede.

La scène se passe au but du christianisme. Beaucoup avaient é moins de la vie, de la mort et de la surrection de sus Christ. Ilsannonçaient la demption en Celui qui avait é crucifié peu de temps auparavant à rusalem et la bonne nouvelle du salut par la foi. Leur champ de mission se limitait encore au territoire qu’onappelle aujourd’hui la Palestine, avant de s’étendre à tout l’empire romain.

Parmi eux Philippe annonçait l’évangile avec une grande puissance. Mais citons le texte biblique du cit de sa rencontre avec un dignitaire d’un pays voisin.

« Et unange du Seigneur parla à Philippe, disant : ve-toi, et va vers le midi, sur le chemin qui descend de rusalem à Gaza, lequel est sert. Et lui, se levant, s’enalla. Et voici, unÉthiopien, eunuque, homme puissant à la cour de Candace, reine desÉthiopiens, intendant de tous ses trésors, et qui était venu pour adorer à rusalem, s’en retournait ; et il était assis dans son char et lisait le prophète Ésaïe. Et l’Esprit dit à Philippe : Approche-toi et joins-toi à ce char. Et Philippe étant accouru, l’entendit qui lisait le prophète Ésaïe ; et il dit : Mais comprends-tu ce que tu lis ? Et il dit : Comment donc le pourrais-je, si quelqu’un ne me conduit ? Et il pria Philippe de monter et de s’asseoir avec lui. Or le passage de l’écriture qu’il lisait était celui-ci : Il a é me comme une brebis à la boucherie ; et comme unagneau muet devant celui qui le tond, ainsi il n’ouvre point sa bouche ; dans son humiliation, son jugement a é ô ; et qui racontera sa ration ? car sa vie est ôe de la terre (citation d’Ésaïe 53. 7, 8). Et l’eunuque, pondant, dit à Philippe : Je te prie, de qui le prophète dit-il cela ? De lui-même, ou de quelque autre ? Et Philippe, ouvrant sa bouche et commençant par cette écriture, lui annonça sus. Et comme ils continuaient leur chemin, ilsarrirent à une eau, et l’eunuque dit : Voici de l’eau, qu’est-ce qui m’emche d’être bapti ? Et il donna l’ordre qu’onarrêt le char et ils descendirent tous deux à l’eau, et Philippe et l’eunuque ; et Philippe le baptisa. Et quand ils furent remons hors de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l’eunuque ne le vit plus, car il continua son chemin tout joyeux » (Actes desAtres 8. 26-39).

Cette scène ne peut nous laisser indifférents. L’intendant éthiopien (aujourd’hui, un ministre), était venu à rusalem, centre religieux de grande renommée pour les peuples de l’Orient antique.

Sur le chemin du retour, il lisait un des textes sacrés de la religion juive, dansun rouleau qui peuttre ressemblait à ceux qu’onallait retrouver des siècles plus tard dansune des grottes de Qumrân. C’était préciment le texte que desérudits allaient identifier plus tard comme étant une partie du prophète Ésaïe.

Mais avait-il une ie de la pore du texte qu’il avait entre ses mains, de l’identi de la Personne dont il parlait ? S’il était venu à rusalem pour rechercher le Dieu d’Abraham, le Dieu de la Bible, se doutait-il que Dieu lui-même le cherchait ?

En parlant à Philippe, il avait prépa cette rencontre cisive dans le sert. Si l’intendant ne comprenait pas ce qu’il lisait, il avait envoyé un de ses serviteurs pour lui expliquer ces versets d’Ésaïe, et lui parler de celui dont le prophète avait annon la venue sur la terre et le sacrifice, sept à huit siècles auparavant.

Ainsi, l’Éthiopien était venu à rusalem dans le but d’accomplir unacte de votion au Dieu de la Bible, et, par le moyen du prophète Ésaie et de l’évanliste Philippe, voi que ce me Dieu lui parlait de son Fils que, dans sonamour, il a donné au monde comme Sauveur

La question qu’avait poe Philippe à l’Éthiopien peut être poe à chacun de nous et en particulier à vous qui lisez ces lignes : Comprenez-vous ce que vous lisez ?

Après tout ce que vousavez lu dans cette brochure, le problème du ministre des finances est peut-être aussi le tre, un problème res sans solution jusqu’à aujourd’hui.

Si vousavez commen à lire la Bible, peut-être est-elle rese pour vous, malgré tous vosefforts pour la comprendre, un livre hertique ?

À ce propos la Bible dit : « Or l’homme naturel ne reçoit pas les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car elles lui sont folie ; et il ne peut les connaître, parce qu’elles se discernent spirituellement » (Corinthiens 2. 14).

C’est pourquoi l’homme, malgré ses talents et ses capacis, n’est pas, par nature, habili à juger la Parole de Dieu. Bien au contraire, c’est la Parole de Dieu qui porte une appréciation sur l’homme !

Citons à nouveau ce passage de la Parole : « Car la Parole de Dieu est vivante et orante, et plus trante qu’aucune ée à deux tranchants,­… et elle discerne les penes et lesintentions du cœur Et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant elle, mais toutes choses sont nues et couvertes auxyeux de celui à qui nousavons affaire » (Hébreux 4. 12, 13).

Seul celui qui ouvre la Bible avec une attitude honnête de recherche trouvera la ponse à ses besoins spirituels et y rencontrera Celui qu’elle le : Dieu.