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La transmission de la Bible
A. Remmers

L’histoire de la transcription des𝆣écrits de la Bible est unique par sa précision et son𝆣authentici.

Ceci devrait nous𝆣amener à fléchir :

  • Le texte biblique a é conser et transmis, par des milliers de personnes pieuses, sur des supports bien différents : la pierre, les tablettes d’argile, le papyrus, le parchemin, et, finalement, le papier. Les textes ont é gras ou écrits à la main pendant plusieurs millénaires. La copie d’une partie des Saintes Écritures durait plusieurs mois et coûtait une fortune.
  • Le sir, éprou par de nombreuses personnes de posséder personnellement une bible dans leur langue maternelle, n’a pu commencer à devenir une ali tangible pour certains qu’à partir de 1535, soit 85 ans après la naissance de l’imprimerie (1450). En𝆣effet, les premières bibles furent d’abord impries en latin, puis en grec, langues connues uniquement des𝆣ecclésiastiques et des lettrés. D’autre part, pendant bien des𝆣années, le prix d’achat était si éle (plusieurs𝆣années de salaire) que seules des communaus religieuses ou des personnes aies pouvaient en faire l’acquisition.
  • Dans les pays où il était interdit de posséder ou de diffuser la Bible, des𝆣hommes ont souffert et ont me sacrifié leur vie pour « le Livre ». On en trouve de multiples exemples, aussi bien dans l’histoire ancienne qu’à notre époque.

D’où vient un tel attachement pour ce livre ?

  • Est-il dû à de l’exaltation religieuse, ou encore à de la naïve et de l’ignorance ?
  • Ou bien la Bible est-elle vraiment un livre unique ?

Autrefois, les textes bibliques pouvaient-ils être consers par écrit ?

On a souvent objec que la transmission littérale et exacte de la Bible était impossible, du fait que les𝆣hommes des temps anciens ne disposaient encore d’aucune langue écrite. La transmission orale aurait é si imprécise que les faits et les mythes devraient obligatoirement s’être s de façon inextricable. Jusqu’au but du 20e siècle, de nombreux spécialistes soutenaient que les𝆣hommes du temps d’Abraham (environ 2200 av. J.-C.) ne savaient pas encore écrire. Or cette théorie a du être vieEn ali, les𝆣hommes écrivent depuis plus de 5000 ans !

Des fouilles archéologiques, effectuées en𝆣(gion située sur les territoires actuels de la Syrie et de l’Irak) au 19e siècle et poursuivies au 20e, ont mis au jour les𝆣inscriptions les plus anciennes qui nous𝆣aient é conseres. 22 000 de ces tablettes, datant de 4000 ans environ, ont é retroues dans les ruines du palais du roi de Mari. Sur un𝆣autre site, 18 000 tablettes, constituant les𝆣archives de l’ancien royaume d’Ébla, ont é couvertes en𝆣.

Elles datent de 2250 av. J.-C. et sont donc anrieures à l’époque d’Abraham.

Tout comme dans les tablettes de Mari, certaines𝆣appellations sont des noms bibliques connus, tels que Héber, Israël ou Abraham (mais sans qu’il s’agisse des personnages bibliques). Plusieurs villes de Palestine y sont aussi mentionnées : Asdod, Gaza, rusalem, Hatsor, Meguiddo, etc.

Indiquons que certaines formes d’écriture existaient plus de 3000 ans avant notre ère, comme les cunéiformes sopotamiens, ou les hroglyphes égyptiens.

Sans𝆣aucun doute possible, Moïse, le plus ancien écrivain biblique (1500 av. J.-C.), disposait de l’écriture pour consigner et transmettre ce que Dieu lui avait communiqué.