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La transmission de la Bible
A. Remmers

Chercher

« Qui cherche trouve » (Luc 11. 10). Chacun connaît cette phrase, qui n’est pas toujours rifiée dans les choses de la vie quotidienne, mais qui l’est dans nos relations avec Dieu ; c’est en𝆣effet une citation tie de la Bible.

Dieu a dit par exemple à Salomon, le grand roi : « J’aime ceux qui m’aiment ; et ceux qui me recherchent me trouveront » (Proverbes 8. 17).

C’est une promesse absolue. Le moignage d’un psalmiste de la Bible montre où il a cherché : « J’ai de la joie en ta Parole, comme un homme qui trouve un grand butin » (Psaume 119. 162).

Chercher, cela suppose du temps, de l’énergie et exige un𝆣effort concentré sur un but important. Beaucoup de forces et de moyens ont é employés pour chercher, et trouver des manuscrits de la Bible. Les couvertes s’accordent entre elles de manière étonnante. Voyons ce qui se trouvait caché dans la ninsule du Sinaï :

La couverte du Codex Sinaïticus (1844)

Cette année-là, Constantin von Tischendorf, â de 29 ans, visita le monasre Sainte-Catherine, situé dans la gion isoe et d’accès difficile du mont Sinaï. Peu après son𝆣arrie, il couvrit une corbeille remplie de vieilles pages de parchemin desties à être brûes.

À sa grande surprise, il trouva là 129 grands feuillets de parchemin qui contenaient des parties de la traduction grecque de l’Ancien Testament. C’étaient les plus anciennes pages de la Bible que Tischendorf ait jamais vues.

Il fut autori à emporter 43 de ces𝆣anciennes feuilles de parchemin. Mais son𝆣excitation, caue par une telle couverte, éveilla la fiance du surieur du monasre qui ne l’aida plus dans sa recherche des pages de la Bible encore manquantes.

Pendant les quinze années qui suivirent, Tischendorf se rendit plusieurs fois au monasre et essaya de trouver le reste des pages de manuscrits, mais ses recherches furent vaines.

En𝆣, avec le soutien du tsar Alexandre II, il arriva encore une fois au monasre Sainte-Catherine. Ses joures de recherches minutieuses semblaient se terminer sans sultat, lorsque, la veille de son retour, l’administrateur du monasre lui montra « par hasard » une ancienne copie de la Bible.

Ce que Tischendorf avait devant lui, c’étaient non seulement des parties de l’Ancien Testament, mais encore le Nouveau Testament complet, avec ses 27 livres. Il travailla toute la nuit suivante sur son𝆣inestimable trésor biblique.

Après beaucoup d’efforts, Tischendorf obtint que ce manuscrit soit offert en cadeau au tsar de Russie. Plus tard, en𝆣, le gouvernement russe vendit le « Codex Sinaïticus » pour 100 000 livres anglaises à l’Angleterre. Depuis ce temps-là, il est conser au British Museum.

Ainsi ont é recouvertes au cours de ces 150 dernières années, des milliers d’anciennes parties manuscrites de l’Ancien et du Nouveau Testament. Certes, les couvertes ne sont pas toujours aussi palpitantes, mais chaque manuscrit a sa propre histoire, une histoire que Dieu a dirie.

L’histoire de la recouverte des𝆣anciens manuscrits de la Bible confirme que ce livre est unique. Dieu s’y le aux𝆣hommes et montre le chemin de la paix avec lui par la foi.

P52, le fragment de manuscrit le plus ancien du Nouveau Testament

Deux jeunes scientifiques anglais, B. P. Grenfell et A. S. Hunt creurent dans des tas de gravats antiques dans la gion de Fayoum en Égypte. Ils y cherchaient des moignages historiques et garent de très anciens fragments de papyrus. C’est seulement dans de telles gions ches que ce mariau licat demeure intact, et les𝆣amas de sable dus au vent font le reste en𝆣emchant que l’écriture ne lisse au rayonnement solaire.

Les deux chercheurs emporrent leurs couvertes en Angleterre où elles furent chiffrées petit𝆣à petit. Ces fragments livrèrent un𝆣aperçu tout nouveau de la vie quotidienne en Égypte, il y a environ 2000 ans.

Mais c’est un tout petit fragment de papyrus, de la taille de la paume de la main (environ 9 × 6 cm), qui devait en faire la bri mondiale. Lorsque, en𝆣, le chercheur C. H. Roberts examina encore ces trouvailles, il couvrit entre autres ce lambeau de papyrus. Il contient sept lignes écrites en grec ancien respectivement au recto et au verso. C’est suffisant pour les identifier sans𝆣équivoque : des versets de l’évangile selon Jean !

La date de son origine peut aussi être termie avec toute certitude : environ 125 ap. J.-C. !

Avec ce fragment, on𝆣avait trou la plus ancienne portion manuscrite du Nouveau Testament que l’on connaisse.

Cette couverte bouleversa d’un coup l’opinion des critiques : ils𝆣étaient d’avis que l’évangile selon Jean ne datait que de 170 à 200 ap. J.-C., et donc ne pouvait pas avoir é écrit par Jean lui-même.

Selon la tradition, Jean mourut à un𝆣âge avan, vers la fin du 1er siècle ap. J.-C., en Asie Mineure, peu de temps après avoir écrit son𝆣évangile, ses𝆣étres et l’Apocalypse. Si une copie de l’évangile selon Jean était parvenue en Égypte vingt à trente ans plus tard comme le prouve cette couverte sensationnelle du papyrus, on peut alors vraiment en comprendre l’importance.

Ce texte moin, consi alors comme le plus ancien du Nouveau Testament, est conser comme un trésor précieux dans la bibliothèque John Ryland à Manchester (Angleterre) sous la signation scientifique P52.

Mais il est possible qu’il existe des fragments de papyrus encore plus anciens, sur lesquels on peut lire des versets de l’évangile selon Matthieu. Il s’agit de trois minuscules morceaux couverts par le rend Charles Bousfield Hulett qui les gua au Magdalen College d’Oxford en𝆣. Ils ont é redas en𝆣, par le savant allemand Carsten Thiede. Un patient travail de recherche lui a permis d’avancer une date approximative pour ces fragments : le milieu du 1er siècle de notre ère. Cette date situerait la daction du texte quelques𝆣années seulement après la mort et la surrection du Sauveur ! Mais ces conclusions restent controveres.