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La transmission de la Bible
A. Remmers

Dieu a donc veillé sur sa Parole pour que les hommes de toutes les générations à venir puissent connaître sa pensée, et le texte original nous est parvenu sans altération significative. L’hébreu, langue de l’Ancien Testament, et le grec, celle du Nouveau Testament, sont des langues encore lues et étudiées. En raison de son vocabulaire et de la variété de ses formes verbales, le grec est considéré comme une des langues les plus riches.

Ainsi, Dieu a voulu que son message soit rédigé dans des langues compréhensibles, et permettant l’expression précise de concepts abstraits. Cette dernière remarque est vraie surtout pour le Nouveau Testament.

Mais tel qu’il a été écrit, ce message ne peut pas être compris par tous les hommes. Dans sa transmission, il y a deux volets, la conservation du texte original et sa traduction dans les diverses langues populaires.

Les deux choses peuvent d’ailleurs être imbriquées : lorsque la lecture de l’hébreu, dont l’écriture ne comporte que des consonnes, est devenue sujette à des interprétations différentes pour les Juifs eux-mêmes, les Massorètes ont précisé les voyelles qu’il fallait intercaler entre les consonnes par la notation surajoutée dite des « points-voyelles ». Ainsi, le texte de l’Ancien Testament devenait à la fois définitivement fixé et lisible par un plus grand nombre.

Dans l’Antiquité, les Juifs dispersés n’utilisaient plus l’hébreu comme langue courante, mais le grec ; ainsi, la nécessité de traduire l’Ancien Testament en grec donna la version dite des Septante. Ce travail fut accompli sous l’autorité du roi d’Égypte, Ptolémée Philadelphe qui, par curiosité littéraire, demanda qu’à côté des textes reconnus sacrés par les Juifs soient traduits des textes d’origine incertaine. Ce fut l’origine des livres apocryphes dont on reparlera plus loin.

Au début de l’ère chrétienne, le latin étant devenu la langue universelle, un Père de l’Église, Jérôme, fut chargé de traduire le Saint Livre en latin. Il avait les qualités intellectuelles et morales pour s’acquitter fidèlement de cette lourde tâche, achevée en 405. Le texte qui en résulta fut appelé plus tard la « Vulgate ». Par ce mot issu de la même racine latine que « vulgarisation », on montrait bien qu’il s’agissait de mettre le texte biblique à la disposition, sinon de tout le peuple, du moins de tous ceux qui lisaient le latin.

Mais Jérôme avait reçu mission de traduire tous les écrits contenus dans la version des Septante, et en particulier ceux que ni les Juifs ni lui-même ne considéraient comme faisant partie de l’Écriture Sainte. C’est même lui qui donna à ces écrits le nom d’ « apocryphes », un mot qui signifie « cachés » (en fait, cachés aux fidèles dans les synagogues parce que non reconnus) et Jérôme mit en garde les lecteurs de la Vulgate par une note explicative qui fut reproduite fidèlement jusqu’au concile de Trente, c’est-à-dire pendant plus de 1000 ans ! Ce concile décida que ces écrits faisaient partie du texte sacré et, jusqu’à aujourd’hui, les versions de la Bible éditées sous l’autorité de l’Église romaine comportent un certain nombre de livres supplémentaires par rapport au texte reconnu par les Juifs et les Protestants en ce qui concerne l’Ancien Testament.

Mais le latin n’est plus qu’une langue morte, comme le grec ancien ou l’hébreu de la Bible et, pour être accessible à tout lecteur, la Bible a dû être traduite dans les langues populaires. Ce besoin s’est fait sentir très tôt, d’autant plus qu’au Moyen Âge, l’évangélisation et la prédication biblique étaient souvent prises en charge par des prédicateurs itinérants. La plupart étant des disciples d’un ordre mendiant qui dépendaient du soutien de leurs auditoires. Très souvent, ils mêlaient aux récits bibliques des fables captivantes, ou même des superstitions populaires. À l’église, la lecture de l’Écriture Sainte se faisait en latin et ainsi, pour le peuple, le message divin était déformé ou incompréhensible.

La traduction de la Bible dans les langues modernes constitue donc un maillon essentiel de la transmission du texte sacré, depuis sa rédaction jusqu’à nous. Elle a donné lieu dans le passé à des luttes et a eu ses martyrs. Parmi les différentes versions, il faut distinguer celles qui ont été faites à partir des textes originaux de celles qui ont été faites à partir de traductions, comme la Vulgate, ce qui accroît le risque d’inexactitude dans le rendu de l’original. Par l’expression « textes originaux », il faut comprendre, non pas les manuscrits des écrivains bibliques qui, s’ils existent encore, n’ont pas été retrouvés à ce jour, mais le texte hébreu pour l’Ancien Testament et grec pour le Nouveau, dont on sait qu’ils reproduisent les écrits initiaux avec une fiabilité absolument remarquable et unique au monde.

Les précurseurs

Vers la fin du Moyen Âge, de nombreux serviteurs de Dieu ont désiré faire connaître les Saintes Écritures au plus grand nombre, soit en prêchant publiquement le message de la Bible, soit en s’attelant à ce travail considérable qu’est la traduction des Écritures. Il n’est pas possible de rappeler tous leurs noms et nous ne citerons que quelques-uns de ceux dont le combat pour la diffusion de l’Écriture Sainte a été exemplaire.

En effet, dans l’histoire de l’Église, la querelle soulevée par la traduction de la Bible dans les langues populaires a joué un rôle très particulier. L’Église n’avait-elle pas toutes les raisons d’encourager la diffusion de la Parole de Dieu ? Pourquoi refuser aux paroissiens la lecture de la Bible ? Pourtant, l’histoire des premières traductions dans les langues populaires est celle d’un combat.

Pierre Valdo (1140-1217), un riche commerçant de Lyon, consacre ses biens et son énergie à la traduction de la Bible en langage courant. En 1199, quelques-uns de ses disciples sont condamnés au bûcher pour avoir diffusé des portions de la Bible en langue populaire. D’autres disciples de Valdo se réfugient dans les Alpes et deviennent ceux que l’on a appelés les « Vaudois du Piémont ».

En Angleterre, on peut citer Bède le Vénérable (673-735) qui traduit en langue populaire l’évangile selon Jean. Ce n’est qu’au 14e siècle qu’apparaîtra la première traduction de la Bible complète en anglais. C’est l’œuvre de John Wycliffe, assisté de John Purvey et de Nicolas de Hereford. Né près de Londres vers 1320, John Wycliffe entre à l’Université d’Oxford, à l’âge de seize ans. Il est rapidement connu comme un brillant orateur. Après des études dans de nombreuses matières, il termine sa formation par un diplôme de théologie. Wycliffe reste à Oxford comme professeur et prend plus tard la charge d’une paroisse de campagne. Dès ses jeunes années, il avait remarqué l’influence néfaste de la prépondérance des traditions sur le texte des Écritures. Cette attitude critique à l’égard de la tradition de l’Église l’amène à s’opposer à ce que cette tradition soit mise sur le même pied que la Bible, ce qui lui vaut d’être exclu du cercle des érudits de l’Université. Il se retire donc dans sa paroisse où il trouve le temps de traduire la Bible en anglais, ce qu’il achève en 1382. C’est ainsi que voit le jour une bible complète en anglais. Wycliffe meurt deux ans plus tard, mais son travail ne reste pas sans suite. En effet, un nombre considérable d’exemplaires de la traduction de Wycliffe sont copiés (l’imprimerie n’était pas encore inventée), de telle sorte qu’aujourd’hui on en connaît encore plus de 70. Les disciples de Wycliffe parcoururent le pays, diffusant et expliquant la Parole de Dieu, affrontant l’hostilité du clergé qui défendait ce qui était supposé être son privilège, et plus d’un paya de sa vie son engagement courageux.

Le souvenir de ce précurseur des traducteurs bibliques est aujourd’hui perpétué par la mission qui porte son nom (Société des traducteurs Wycliffe), dont l’objet est la traduction de la Parole de Dieu dans le plus grand nombre possible de langues et de dialectes.

Des versions de référence

Toutes les traductions dont nous venons de parler ont été faites à partir de la Vulgate, c’est-à-dire ne sont que des versions de version, avec tous les risques de modification du sens original que cela comporte. Mais au 15e siècle, on introduit en Europe des anciens manuscrits grecs du Nouveau Testament appartenant à des Églises du Proche Orient. Dès lors, on a pu faire une « critique textuelle ». Ce terme désigne une étude savante des manuscrits par laquelle on recherche quel est le texte original, expurgé des modifications introduites par les copistes. On a pu ainsi effectuer des traductions à partir de ces textes corrigés.

Ce « retour aux sources » concerne surtout le Nouveau Testament ; quant à l’Ancien, les Juifs en avaient fidèlement conservé le texte hébreu. L’invention de l’imprimerie permet alors d’imprimer le texte du Nouveau Testament.

C’est ainsi que paraît le Nouveau Testament d’Érasme, en 1516, imprimé par Fröben à Bâle. Cette première édition contient beaucoup d’erreurs, mais sert de texte de référence à des éditions corrigées.

La plus connue est celle de l’éditeur parisien, Robert Estienne, en 1550, qui comprend, pour la première fois, une division du texte en versets, division que nous avons encore de nos jours. C’est à partir de ces textes que désormais seront faites la plupart des versions des Saintes Écritures, et en particulier celles qui ont une place privilégiée dans l’histoire de la transmission du texte sacré.

Il s’agit de la Bible de Luther en allemand, de celle de Tyndale en anglais et de celle d’Olivétan en français.

Il fallut attendre la deuxième moitié du 19e siècle, après les extraordinaires découvertes de manuscrits anciens, pour voir apparaître de nouvelles versions prenant en compte les corrections du texte original suggérées par ces découvertes.

La version allemande de Luther

En 1521, un moine est interné au château de la Wartburg, en Allemagne, où il occupe deux petites pièces, équipées d’un lit, d’une table et d’une chaise. Il s’agit de Martin Luther qui bénéficie en fait d’une « détention protectrice ». Car, après avoir affiché à Wittenberg ses « 95 thèses », il avait été mis au ban de l’Empire.

Luther va profiter de cette retraite forcée pour traduire le Nouveau Testament en allemand. Commencé en décembre 1521, ce travail est terminé en mars 1522, dans le temps record de quatre mois. Le Nouveau Testament en allemand paraît en septembre 1522, en 3000 exemplaires qui seront écoulés très rapidement. Une deuxième édition suivra dès le mois de décembre 1522.

Luther entreprend ensuite la traduction de l’Ancien Testament à partir du texte hébreu, pour laquelle il s’entoure de collaborateurs qualifiés, Mélanchton et Aurogallus. La Bible complète traduite en allemand par Luther ne sort de presse qu’en 1534. En quarante ans, 100 000 exemplaires seront imprimés, tirage extraordinaire pour cette époque. De nos jours, le texte biblique « d’après la version de Luther » est encore édité.

On peut mesurer l’impact de cet ouvrage à l’extraordinaire demande qui en est faite, qui met en évidence la profondeur de la soif spirituelle à laquelle il répondait. On doit aussi souligner son importance historique considérable sur la langue allemande. En effet, à l’époque de Luther, il n’existait pas comme aujourd’hui une seule langue allemande, mais une multitude de dialectes germaniques locaux. Les habitants des différentes régions ne se comprenaient pas toujours entre eux. Cette situation n’est pas encore complètement résorbée, mais il existe aujourd’hui une langue allemande unifiée qui a vu le jour avec la traduction de Martin Luther. Pour faire lire et comprendre la Parole de Dieu par tous les peuples s’exprimant dans des dialectes germaniques différents, Luther a accompli un grand travail d’unification linguistique qui a contribué à la formation de ce que nous appelons aujourd’hui « l’allemand ».

La version anglaise de Tyndale

William Tyndale, un Anglais contemporain de Luther, a laissé une version anglaise de la Bible dont l’importance historique permet de la rapprocher de celle de Luther. C’était un érudit qui lisait l’hébreu, le grec et le latin, et qui pouvait s’exprimer dans quatre langues modernes. Il voulut mettre ses dons au service de Dieu en se proposant de faire « qu’en Angleterre, le garçon qui pousse la charrue connaisse l’Écriture mieux que le pape lui-même ». C’est pourquoi, il entreprit la traduction du Nouveau Testament, après avoir rencontré Érasme et découvert le texte grec. Se sentant menacé en Angleterre à cause de son projet, il se réfugie à Hambourg et ne reviendra jamais dans son pays natal. Son Nouveau Testament est imprimé à Worms en 1525, mais l’introduction du livre en Angleterre est combattue par l’évêque de Londres.

Ce dernier fait brûler publiquement devant la cathédrale Saint-Paul un nombre important d’exemplaires de cette traduction. En fait, cette démonstration constitue une publicité pour une deuxième édition que beaucoup, en Angleterre, désirent obtenir. Toujours poursuivi par les ennemis de la Parole de Dieu, Tyndale tombe dans un guet-apens. Il est emprisonné au château de Vilvorde, près de Bruxelles. Là, par une faveur extraordinaire, il obtient les ouvrages nécessaires à la traduction en anglais de l’Ancien Testament (texte hébreu, grammaire et dictionnaire). Condamné par Charles-Quint, Tyndale connaît le supplice du bûcher en 1536. Ses amis recueillent alors les manuscrits de sa traduction pour les faire imprimer. En 1538, le roi d’Angleterre Henri VIII reçoit un exemplaire de la première édition. Il en admire la beauté, et décrète que cette Bible doit être lue par ses sujets. À cette époque, celle de la Réforme en Angleterre, d’autres versions se répandent au détriment de la Bible de Tyndale. Mais en 1607, le roi Jacques Ier d’Angleterre confie à un groupe d’érudits la révision de la version de Tyndale. Le texte qui en résulte, édité en 1611, est appelé « Version autorisée du roi Jacques ».

Cette Bible sera pendant trois siècles et demi, c’est-à-dire presque jusqu’à nos jours, le best-seller des librairies anglo-saxonnes. Si on ajoute que la Version Autorisée a servi de base à la traduction des Saintes Écritures dans de très nombreux dialectes et langues, on voit quelle place importante tient l’œuvre de Tyndale dans la diffusion de la Parole de Dieu.

La version française de Pierre-Robert Olivétan

Pierre Valdo s’est engagé dans le combat pour la Parole de Dieu, et la semence qu’il a répandue a porté des fruits quelque trois siècles et demi plus tard. C’est alors seulement que les descendants de ses disciples, les Vaudois du Piémont, ont financé la première impression de cette traduction française des textes originaux. La première traduction de la Bible complète en français paraît être la traduction de l’Université de Paris, effectuée entre 1226 et 1250, c’est-à-dire sous le règne de Saint-Louis. Mais la diffusion de la Parole de Dieu en langue populaire, jusque là acceptée et parfois encouragée par l’Église, commença à émouvoir ses hautes autorités, lorsqu’elles s’aperçurent que sa lecture mettait en évidence des discordances entre l’enseignement biblique et les pratiques de l’Église. En 1230 déjà, bien avant la Réforme, un synode tenu à Reims a interdit de « traduire en français, comme on l’avait fait jusqu’alors, les livres de la Sainte Écriture ». En 1524, le savant Lefèvre d’Étaples publie un Nouveau Testament en français. La Sorbonne condamne le livre au feu et cherche à faire juger le traducteur. Toutefois, le travail de Lefèvre ne s’arrête pas là. Il traduit l’Ancien Testament et sa Bible complète paraît en 1530.

En fait, la version de Lefèvre d’Étaples a été faite à partir de la Vulgate. Mais dans son étude des Saintes Écritures, il a rassemblé autour de lui plusieurs étudiants dont nous connaissons quelques noms, comme Guillaume Farel, Louis Olivier et son cousin Jean Calvin.

Louis Olivier, plus connu sous le nom de Pierre-Robert Olivétan, a poursuivi en un sens l’œuvre de Lefèvre d’Étaples.

En septembre 1532 se tint à Chanforans (Italie du Nord) une assemblée de chrétiens venus essentiellement du Piémont, mais aussi de plusieurs provinces de France, et même d’Allemagne. Au cours de cette réunion extraordinaire fut décidée, sur l’insistance particulière des Vaudois du Piémont, l’impression d’une bible française destinée à tous. Les Vaudois s’engagèrent à fournir les fonds nécessaires. Farel et Saunier se virent confier la responsabilité de la tâche. Ils demandèrent alors l’aide de Pierre-Robert Olivétan qui avait déjà, pour lui-même, traduit en français les Saintes Écritures. Mais, par humilité, Olivétan se fit prier, estimant que d’autres étaient mieux qualifiés que lui pour ce travail. À la suite d’un voyage périlleux à travers les Alpes, Olivétan, ému par la libéralité des chrétiens du Piémont qui avaient réuni et donné 500 écus d’or pour l’impression de la Bible, se décida. En 18 mois, il révisa ses manuscrits et les prépara pour l’impression. Le 12 février 1535, il écrivit la préface de sa traduction, qui est la première bible en français traduite à partir des originaux hébreu et grec. Elle est sortie de l’imprimerie à Serrières (canton de Neuchâtel, en Suisse) le 4 juin 1535. Olivétan n’a pas voulu que son nom paraisse sur cet ouvrage. Un de ses collaborateurs ajoutera un poème en latin pour en recommander la lecture, poème qui contient en acrostiche « Petrus Robertus Olivetanus », ce qui a permis d’identifier le traducteur. C’est Olivétan qui a proposé, pour la traduction du mot hébreu « Yahweh », le mot français « l’Éternel », nom de Dieu qui se trouve dans beaucoup de versions françaises et qui n’a pas son équivalent dans d’autres langues.

Peu de temps après, Olivétan est mort empoisonné, victime de l’Inquisition. Mais son travail n’a pas été vain. Sa version a été révisée par Calvin en 1560, par Théodore de Bèze en 1588.

Ce texte sera celui que liront en France, après plusieurs révisions, les huguenots. Il connaîtra encore des révisions et des modernisations. Ce sera l’œuvre de David Martin, pasteur français réfugié en Hollande, en 1707, puis de Jean Ostervald, pasteur à Neuchâtel, en 1744. Il faudra attendre la deuxième moitié du 19e siècle pour voir apparaître de nouvelles traductions françaises qui bénéficieront des progrès de la critique textuelle, permis par la découverte de nouveaux manuscrits, telles que les versions Darby ou Segond.

Ainsi pendant plusieurs siècles, les croyants de langue française ont pu lire le Saint Livre dans la version d’Olivétan, ou dans des versions qui s’en étaient largement inspirées.

Quelques versions françaises de la Bible

Nous avons évoqué les versions qui ont eu le plus d’importance historique. En fait, de nombreuses versions françaises ont été faites, et nous ne saurions toutes les citer. Nous donnons ci-dessous un tableau chronologique d’un certain nombre d’entre elles, avec leur filiation.

« Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont point entendu parler ? » (Romains 10. 14)