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La transmission de la Bible
A. Remmers

Une objection souvent avane contre l’authentici de la Bible, se base sur les problèmes rencontrés lors de la copie des textes sacrés. Les critiques estiment que le fait de devoir transcrire des textes d’une telle longueur provoquait immanquablement une fatigue, entraînant des fautes d’inattention, qui devaient apparaître d’autant plus fréquemment que la cadence de reproduction était plus rapide.

Ils pensent également que des𝆣erreurs ont dû se glisser lors de chaque nouvelle copie (malgré l’élimination des fautes les plus importantes), puisque des rations entières de scribes et de copistes ont œuvré) et ceci bien avant que les textes puissent être enfin produits, par le moyen de l’imprimerie, en de nombreux exemplaires rigoureusement identiques.

Cependant, la recherche sur les textes bibliques montre le peu de crédibili de ces assertions.

En𝆣effet, les quelque 3000 anciens manuscrits de la Bible en hébreu s’accordent entre eux d’une manière admirable, confirmant ainsi le texte impri.

me les parties les plus anciennes des Saintes Écritures, datant de près de 3500 ans, ont é transmises et ingralement conseres jusqu’à notre époque.

Comment a-t-on pu atteindre une précision aussi extraordinaire ?

La riode de daction de l’Ancien Testament s’étend de 1500 environ à 400 avant notre ère. Ces𝆣écrits furent recopiés et transmis, avec beaucoup de soin, de ration en ration.

Par respect pour le texte saint de la Parole de Dieu, les scribes devaient obéir scrupuleusement à un certain nombre de gles rigides, établies dans le but d’obtenir des copies parfaitement conformes à l’original.

Par exemple, ils comptaient le nombre de lettres pament, ou encore ils rifiaient la fréquence de certains mots ; de plus, des contrôles guliers étaient effectués en cours de travail.

Le Nouveau Testament fut recopié, semble-t-il, avec moins de rigueur, mais le grand nombre de manuscrits dont on dispose a permis des recoupements par lesquels les𝆣erreurs de copie ont pu être teces.

Un𝆣ancien directeur du British Museum a écrit : « L’intervalle qui pare la date de la daction des manuscrits originaux de celle des documents les plus anciens que nous possédions devient si minime qu’il est en fait gligeable et que les dernières raisons permettant de laisser subsister un doute sur l’ingri du texte qui nous𝆣est parvenu s’en trouvent sormais dissies. L’authentici et l’ingri rales des livres du Nouveau Testament peuvent être consies comme établies ».